Chapitre 30

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Pdv [Tp] :

Une fois mon récit finis, je regardais mon ami qui ne m'avait pas une seule fois interrompu et qui avait continué à m'écouter même malgré mes pleurs. Ça avait été long, ça avait été dur, mais j'avais enfin réussi à me confier à quelqu'un en qui j'avais aujourd'hui pleinement confiance. Je me détestais, je me détestais car encore une fois j'avais renié mes problèmes et mes douleurs en les cachant au plus profond de moi espérant les oublier à tout jamais mais il fallait toujours, toujours que la réalité me rattrape et ne me tire à nouveau vers le bas alors que j'arrivais enfin à sortir la tête de l'eau.

Alors je me détestais, je me détestais de toujours cacher mes véritables pensées, de dire que tout aller bien et de montrer un visage mensonger à mes proches alors que j'avais mal. C'était dur de mentir encore et toujours juste par peur de voir la vérité tel quel était. Mais en cet instant, j'étais fier de moi, car j'avais réussi à parler sans m'arrêter ou bien regretter. Et je pouvais être fier de moi, car au cœur de ma vie, c'était seulement la troisième fois que j'y arrivais.

Moi : Maintenant, tu sais tout.

Killua : C'est triste, je comprends et je compatis...

Il parlait lentement et doucement tout en m'ouvrant ses bras où je me dépêchais d'aller trouver du réconfort pour y fondre une dernière fois en larme et de tourner la page une bonne fois pour toute, enterrer la hache de guerre. Les bras qu'il m'ouvrait été la porte vers la lumière, et il ne me restait que quelques pas à faire avant de pouvoir la franchir.

Parce que la maintenant, je venais de prendre une grande décision. Je voulais aller chercher Lilyana, j'irais aussi libérer les prisonniers de l'arène, et je repartirais aussitôt en oubliant mon passé et en vivant pleinement mon futur.

Killua : Tu veux savoir un truc ?

Moi : Oui.

Killua : Je suis un assassin. Tout comme toute ma famille.

J'ouvris grand les yeux et leva ma tête vers mon ami stupéfaite.

Moi : C'est vrai ?

Killua : Puisque je te le dis.

Moi : Wahh ! Trop cool !

Killua : Si tu les voyais vraiment, tu ne les trouverai pas si cool que ça...

Moi : Ah oui. Pourquoi ?

Killua : Je te raconterais plus tard. Je pense qu'on a une amie à sauver et une bonne nuit de sommeil à finir.

Il était évident qu'il esquivait ma question, mais je comprenais, j'avais toujours été comme ça avant. Je décidais de ne pas pour autant remettre le sujet sur le tapis et m'allongea sur la canapé en attirant Killua avec moi. Il finit par tomber lourdement sa tête face à la mienne et me regarda longuement tout mon visage me mettant mal à l'aise. Je n'aimais pas vraiment qu'on me fixe de cette manière, ça me rendais assez nerveuse après.

Killua : Bonne nuit [Tp].

Moi : Bonne nuit Killua.

Je me rapprocha discrètement de lui et me colla contre son torse chaud pour passer la nuit en me sentant pleinement en sécurité.

Le petite matin s'approchait et je m'étais déjà réveillé beaucoup trop stressé à l'idée de retourner en cours, le blanc dormait toujours à point fermé et je passait ma main dans ses cheveux couleur neige aussi doux que du coton en attendant son réveil. Le stresse me rongeait tellement qu'il me coupait l'appétit formant un nœud dans mon ventre.

Colocataire en colère {Killua ×Reader}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant