Chapitre 1 Guerre

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Allô les friends ! J'ai le bonheur de vous publiez ce chapitre ! C'est un petit bonus ! 

/!\ Important /!\ : (Ce Tome est écrit au passé, non au présent comme le précédant)

J'étais dans une pièce effrayamment noir. Je n'entendais rien de plus que le bruit de mes pas, celui de ma respiration et des pulsations de mon propre cœur. 

- Il y a quelqu'un ? tentai-je en cherchant de mes mains quelque chose sur quoi m'agripper. 

Mais il ne semblait y avoir aucun murs, aucune portes, et encore moins de fenêtres. Puis, comme réponse à ma question, une petite flamme prit forme dans ma paume, éclairant l'endroits d'une lueur chaude. Je distinguai alors devant moi, des barreaux de fer, et à l'intérieur de la cage, une masse pâle qui ne bougeait pas. Je ne prêtai pas plus attention à la flamme, car, je croyait être dans une rêve. Je me penchai plutôt près des barreaux de fer et plissai les yeux pour mieux apercevoir la forme blanche. Mais un grognement dans mon dos me fit sursauter. Je me retournai pour trouver le museau d'une lionne blanche à quelque centimètres de mon visage. Heureusement, le prédateur était lui aussi enfermé derrière des poteaux solide. Le pelage blanc de la lionne était étrange, il bougeait, comme si sa composition n'était pas total. On aurait dit qu'il se développait et se transformait lentement, mais qu'ils était fait d'énergie au lieux de matière. J'approchai ma main pour mieux voir l'effet, mais m'aperçu que la flamme s'était agrandit sur ma peau. Ma main entière brûlait sans se consumer pour autant. Et le feu continuait de se propager le long de mon bras, comme s'il y avait eu de l'essence sur ma peau. La lionne ne me laissa pas d'avantage de temps pour chercher une explication à ce mystère, qu'elle griffa violement les barreaux de fer en rugissant de colère. Je fis un pas de reculons mais m'enfargeais dans quelque chose et tomber au sol. Le feu en était maintenant sur mon épaule et il continuait de grimper. Il commençait à faire atrocement chaud, le sueur me coulait du visage et la soif me piquetait la gorge. Mes cheveux prirent feu mais ne brûlèrent pas, mes vêtements aussi s'enflammaient. Je commençai à me tordre sur moi même pour chasser ce feu et aussi la douleur qui surgissait dans mon ventre. Je gémissais en même temps que le lionne en colère rappait ses griffes contre sa cage. Elle allait et venait devant la porte de sa prison, comme si elle attendait qu'on lui ouvre pour fondre sur moi. La petite forme blanche dans l'autre cage se révéla être un loup. Non, une louve. Elle aussi faisait les cents pas maintenant. Je cherchai à tâtons si je ne pouvais pas trouver quelque chose qui me soulagerait de ma douleur et qui éteindrait le feu qui m'envahissait. Je mis finalement la main sur ce que je déduisis être ce qui m'avais fait trébucher. Il s'agissait de grosses clefs accrochées à un anneau de fer. 

Les clefs des cages, évidemment ! 

Que devais-je faire de ces clefs ? Libérer l'un de ces chasseurs ? 

Mais ils vont me dévorer !

Pourtant, j'était déjà en train de mourir de douleur. Mes veines me fessaient souffrir et j'avais même des convulsions dans les membres. Mais que fessais-je ici bon sang ?! 

Pourquoi je suis ici ?! Pourquoi y a personne ?! Pourquoi je brûle ? Comment m'en sortir vivante ? Je croyais que ce n'était qu'un rêve ! 

Je restai au sol à chercher des réponses pendant un moment, sans en trouver. 

Cherche, aller cherche. Si tu libers la lionne, aucune chance, elle te mangera. Mais voudra t'elle vraiment s'approcher alors que tu brûles ? Et si oui, certainement elle te bouffera. Si tu libers le loup, tu auras plus de chance de t'en sortir. 

Je rampai donc vers la cage de la louve. Tremblante, j'essayai chacune des clefs jusqu'à ce qu'une ouvre la serrure. La louve attend patiemment que je lui ouvre. Je m'étirai le bras, et ouvris lentement la porte en croisant les doigts. La louve sortit, m'arracha les clefs de la main et couru vers la lionne.

- Non ! Ne la libers pas ! 

Je ne sais pas comment un loup peut bien se servir d'un clef, mais la louve réussit à déverrouiller la cage du félin, qui bondit hors de sa cage en grognant. Elle me regarda de ses yeux rouges vifs, avec toute la férocité d'un tel animal dans le regard.  Elle fit un pas vers moi mais la louve se positionna entre nous, montrant les crocs et grognant. 

J'étais certaine que le loup ne vaincrait pas le puissant félin, mais alors que le combat commençait, je surpris la lionne à perdre plus souvent que la louve. Elle avait beau se tordre pour griffer la louve, celle-ci était trop rapide. Elle avait déjà de nombreuse blessures sur les pattes et au niveau du coups. Comment la louve pouvait-elle aller aussi vite et être aussi puissante face a un lion ? 

Alors que la guerre fessait rage entre les deux mammifères, moi je continuais de dépérir en me tordant et crachant maintenant du sang sur le sol noir. Je n'arrivais plus à parler, plus à respirer, plus à bouger. Je sentais comme la vie me quitter lentement et atrocement. Mon sang était comme lave dans mes veines et chacun de mes muscles était comme des feux d'artifice en explosion. Les battements de mon cœur me paraissaient comme des coups de poings dans la poitrines, me faisant cracher régulièrement.  Je fermais les yeux pour me concentrer et atténuer la douleur mais ça ne servait à rien. 

- Survie Kyara, survie, entendis-je une douce voix sortir de nul par. 

C'était une voix grave, celle d'un homme, elle semblait inquiète et triste. J'ouvris les yeux.

-... 

J'aurais aimé pouvoir appeler à l'aide, mais je n'y arrivais pas. C'est alors que je vis la louve se retourner vers moi, le museau dégoulinant de sang.  Le corps blanc et rouge de la lionne était étendu au sol et ne bougeait plus. La louve avait remporté la bataille. Une bouffé de panique me submergea alors que le loup s'approchait en boitant. 

Non ! Je veux pas mourir ! 

J'essayai de bouger mais aucun de mes muscles ne voulurent coopérer. 

C'est la fin ! 

La louve n'était plus qu'à deux centimètres. Elle baissa le museau jusqu'à toucher les flammes brûlantes. Aussitôt le feu se répandit sur elle comme sur moi. Puis elle leva des yeux meurtriers sur moi et me sauta au cou. 

(1099 mots)

Décisions sans retours - Alpha et soldats - Tome 2 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant