Shoto Todoroki, cet alpha, putain ce qu'il a l'air bon. A chaque fois que je le vois j'ai peur de perdre le contrôle de mes phéromones. Je ne sais pas pourquoi, mais il me rend fou. Son odeur me fait divaguer.
Izuku Midoriya, c'était censé être un a...
Ça va faire deux semaines que Midoriya ne me parle plus. Bakugo ne me calcule plus non plus, et ça c'est tant mieux. Parcontre, je commence à trouver le silence de Midoriya lourd. J'ai l'impression d'avoir abuser de sa gentillesse. Mais, il était tellement sexy quand il était énervé... Je donnerais cher pour le revoir ainsi.
Boum !!!!
C'était quoi ça ? Ça venait de la chambre de Fuyumi ! Il lui est arrivé quelque chose. Je cours dans le couloir et m'élance vers la chambre de ma sœur. J'ouvre la porte. Fuyumi est au sol, pliée en deux. Ses phéromones s'échappent par l'ouverture de la porte en grandes nuées. Elle me regarde les yeux emplient de désarroi.
- Sho...to, sors de là... dépêche-toi. Tu dois partir, vite !
Je referme la porte, il se passe quoi !? Elle est en chaleur ? C'est effrayant ! Les chaleurs des omegas sont vraiment effrayants ! J'espère ne jamais y faire face. Ses phéromones sont vraiment très puissantes, peut-être parce que c'est une omega dominante. Ou... sinon, je ne comprends pas. Les omegas relâchent autant de phéromones lorsqu'ils sont en chaleur ? Je ne me suis jamais penché sur la question. Peut-être être que je devrais maintenant.
Je sors de la maison à toute vitesse. Malgré toutes les questions intérieures que j'ai, l'odeur de ma sœur m'est montée à la tête. C'est plutôt compliqué, de se concentrer. Un bus s'arrête, je monte dedans. Plus loin de chez moi je serais, mieux je me porterais. Pour me changer les idées j'observe le paysage défiler. Ça ne me met que plus mal à l'aise. D'autant plus que presque tous les passagers me fixent d'un œil mauvais. Je ferais mieux de descendre. Certains pourraient perdre la tête à cause des phéromones que je dégage.
Une fois le bus arrêté à un arrêt, je sors. Je ne sais pas où je suis. Je suis très certainement perdu. Je n'ai pas de temps à perdre, il faut absolument que je me cache quelques part. Je déambule un peu dans le quartier jusqu'à trouver un parc. Je rentre me terrer dans les structures de jeu.
Katsuki :
Putains de parents de merde ! Ils me servent à rien, ils se sont encore barrés je ne sais pas où pendant tout le week-end en me laissant que dalle dans le frigo ! Je n'ai qu'une seule envie : les buter. Mais je peux pas, merde !
J'avais tellement la dalle que je suis sorti. Mais je ne m'attendais pas à ça. En rentrant de la supérette, j'ai senti des phéromones d'alpha. J'ai pensé que c'en était un qui faisait le malin, mais en fait non, c'était juste Double-face. Je suis trop bien élevé pour laisser une personne dans la merde. Même si je ne l'aime pas. Je l'ai donc ramené à la maison. Là, je suis en train de chercher les médocs à mon père. C'est un alpha lui aussi, je suis sûr que se cachets marcheront sur lui.
Je retourne dans ma chambre, il est toujours couché sur mon lit. Je pose la gélule et un verre d'eau au sol et me retourne. Je ne dois pas rester ici plus longtemps. Je me dirige vers la porte...
- Bordel, Double-face !
Todoroki m'attrape par le bras et me renverse sur le matelas.
- Lâche moi connard !! je crie.
Il prends mes poignets et les maintient au dessus de ma tête. Je ne peux plus bouger, je suis pris au piège. Je l'observe un instant. Ses yeux vairons sont glaciaux. Je ne peux même pas le regarder dans les yeux tellement il fait peur. Ses phéromones envahissent la pièce, je ne peux même pas lutter. En plus, il me serre les poignets trop fort. Sa main droite passe sous mon t-shirt. Elle longe mes côtes, et effleure ma poitrine.
- Arrête..., je souffle. Tu fais quoi ?
Il ressort sa main et attrape mon visage. Il se rapproche lentement, sans cesser de me fixer. Il va m'embrasser, j'en suis certain. Je ne veux pas qu'il fasse ça. J'avoue, je l'aimais, je l'aimais, mais maintenant c'est fini, je ne veux plus de lui. Je.... j'ai... Deku... Je tourne la tête, il ne faut pas que ses lèvres touchent les miennes. Il s'arrête un instant et fronce les sourcils. Il s'est résolu à me laisser tranquille ? Non, il force avec sa main et tourne mon visage vers le sien. Il est de plus en plus proche, nos lèvres s'effleurent.
- Arrête, non. S'il te plaît, ne fais pas...
Il m'embrasse ! Ses lèvre sont sur les miennes. J'ai rêvé de ce moment, il y a longtemps. Je n'aurais jamais pensé que le premier baiser qu'il me donnerait serait contre mon gré. Je suis trop perdu, trop déboussolé, je ne comprends pas ça qu'il se passe. Je sens sa langue qui tout doucement s'inserre entre mes dents. Je déteste cette sensation, j'ai l'impression qu'il s'impose tout entier à moi. Qu'il me fait comprendre que je suis impuissant face à lui.
Je sens sa main se reglissée sous mon t-shirt. Elle triture mes tétons et redescend ensuite sur mon ventre. Cette sensation est désagréable. Je me dandine dans tous les sens. Ce toucher est beaucoup trop léger, il est bizarre. Il descend sa main vers mes hanches, puis baisse mon short et mon caleçon.
- Quoi, attends...! Non, arrête !
Il ne m'écoute pas, il baisse son pantalon et son caleçon et enfonce sa bite dans mon cul. J'hurle. Sans préparation, c'est plus que douloureux ! J'ai l'impression que vais mourir, qu'au moindre mouvement qu'il fera, je me déchirerais. Les larmes me montent au yeux, pourquoi ça m'arrive ? Qu'ai-je fait pour mériter tout ça ? Il commence à bouger violemment. Putain, je suis pas sûr de supporter cette douleur. Pourquoi ça fait aussi mal ? Même la dernière fois, ce n'était pas comme ça.
- Putain de merde, tu me fais mal connard ! j'hurle en pleurant.
Merde, merde, merde et re-merde !! Je chiale, je suis en train de chialer. Je me fais prendre sans préparation, sans protection, sans attention, sans rien. C'est effrayant. Je vais mourir. Je vais crever. Je vais clamser. Je me fait baiser à mort. Je me fait violer. Violer. Ouais, c'est ça, je me fait violer. J'ai mal, j'ai mal, que quelqu'un m'aide, n'importe qui. Je vais mourir.
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Salut tout le monde, ça fait longtemps. Je suis désolééééeeee 😭😭😭. Je n'ai eu que très peu de temps pour moi, et aussi un manque d'inspiration. Je ne savais pas trop comment écrire ce chapitre. Je savais d'avance comment ça allait se dérouler mais je ne trouvais aucun moyen pour bien transmettre la peur et la souffrance de Katchan. J'espère avoir bien réussi ce que je voulais. Pour ceux qui ne sont pas fan des viol, je suis vraiment désolée. Je ne cautionne pas ça (si je pensais le contraire, je ne serais pas normale). Je l'écris simplement pour faire avancer l'intrigue si on peut dire. Ne vous en faites pas, je ne sais pas quand il y aura ou même s'il y aura encore du lemon, mais une chose est sûre, ce sera normalement consentit. Voilà, un long pavé pour dire tout ça.
J'espère que ce chapitre vous a plu et encore désolée pour cette longue absence 😅. A bientôt (on croise les doigts).
