Chapitre 4

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Moi : *Rigole* Si tu crois que j'ai pas essayé !


Horikita : On ne peux pas s'en sortir tout seul imbécile !

Moi : Et tu veux faire comment ? Ton regard noir ne marcheras pas tout le temps, et puis tu ne seras pas toujours là pour me surveiller.

Horikita : M'en fous, tant que je serai avec toi, tu rigoleras au lieu de déprimer en fumant, écouter de la musique, ou encore te faire insulter et tabasser !

Moi : Sous prétexte que tu es la fille du nouveau double noir, tes parents ont le droit d'être gay hein ? Alors non merci, ça ne vas que m'attirer encore plus de problèmes si je traîne avec toi.

Horikita : Ce n'étais pas une question si t'avais pas compris !

Moi : *soupir* Je ne te ferais pas changer d'avis de toute façon...

Horikita : Non ! *Me dit elle d'un sourire qui me donnait envie d'y croire, mais je repris vite mes esprits et soupira en mettant mes bras sur la table et la tête dedans.*

Moi : *soupir* Si seulement j'avais un putain de pouvoir...

Horikita : Pourquoi ?

Moi : Réfléchis, si j'en avais un, je pourrais me défendre...

Horikita : L'important n'est pas de se défendre, mais d'avoir quelqu'un pour qu'en ont ne peux pas le faire ! Et maintenant t'en as un !

Moi : *soupir* Tu comprends vraiment rien..

Je me levais grimaçant sous la douleur, prit mon paquet de cigarette et alla das ma chambre, verrouillant la porte.

Horikita : Et bien explique moi alors ! Ouvre moi Masaki !

Moi : Ça sers à rien, ton optimiste sers pour les gens bien, pas pour une victime dépressive comme moi.

Horikita : Arrête de dire n'importe quoi ! Je fais ce que je veux ! Et c'est mon optimiste, je le donnes à qui je veux !

Pris au piège par mon propre jeu..

Moi : *soupir* Juste, laisse moi...

J'allumais une cigarette en laissant une larme couler le long de ma joue.

PDV Horikita :

Sa voix me suppliait de l'aider.. Comment-a-t-il fait pour en arriver là... Bon... Je n'ai plus qu'à défoncer sa porte, tant pis.

Masaki : MAIS T'ES FOLLE ?!

Moi : Moins que toi en tout cas..

Masaki : Tu t'expliqueras toi même devant mes parents, et sans rien dire de ce que je t'ai dévoilé bien sûr.

Moi : C'est ça, aller, ce n'est qu'une porte ! J'ai bien plus compliqué à réparer !

Masaki : Et quoi ?

Je m'approchais de lui et tapa doucement sa tête.

Moi : Ton mental !

Il soupira et se retourna, et je vis une petite larme séchée à la lumière.

Masaki : Laisse moi... J'ai pas besoin de ton aide...

Moi :  Ta voix et ta joue me prouvent le contraire pourtant !

Il s'empressa d'essuyer la larme et s'affala sur son lit, une cigarette à la main.

Masaki : Fais ce que tu veux, juste, laisse moi ma seule porte de sortie, je t'en supplie, j'ai besoin de ces clopes...

Moi : C'est peut être bon pour ton mental mais pas pour ta santé !

Masaki : Qu'est ce que ça changera, de toute façon je mourrais bien un jour, et puis qui ça attristera...

C'est la goutte qui fit déborder le vase. Je m'approchais de son lit, empoigna son col devant ses yeux surpris.

Moi : TU N'AS PAS LE DROIT DE DIRE ÇA ! TU AS PENSER A TES PARENTS ?!

Je me rendis compte de mon acte et le relâcha en soupirant.

Moi : *soupir* T'as raison, je ferais mieux de partir...

Masaki : Attends... S'il te plaît... Ne pars pas...

Sa voix me brisait le cœur... Comment un être de seulement 10ans peut avoir tant de poids sur les épaules... Je me retournais et le vis, quelques larmes dévalant ses joues. Je vînt vers lui et il se recroquevilla sur son lit, me parlant la voix brisée.

Masaki : J'avais tellement besoin d'une personne comme toi... Mais j'arrive pas à le dire à cause de ce putain d'égo venu tout droit de mes parents... Donc je te lâche des conneries que je ne pense même pas... Tout ce que je voulais c'est te prévenir que je serais très souvent comme ça si tu essayes de m'aider... J'aimerais changer, m'enlever cette putain de clope des mains, m'insulter à tout va pour toutes les conneries que je dit, me fracasser la tête sur le bitume pour ne pas oser lever la main alors que je connais la réponse, et par dessus tout, j'aimerais pouvoir rendre fier mes parents, leur dire que finalement mon pouvoir s'est déclenché, que je suis heureux et fier d'exister...

Je le pris dans mes bras et lui parlait d'une voix douce.

Moi : Je suis là maintenant, et toutes ces choses, tu pourras les faire ou leur dire, je te le promets, peut-être pas demain, sûrement pas dans un mois, mais dans un an, ou deux, ou plus..  Ça prendra le temps qu'il faudra, mais tu y arrivera, je te le jure ! Et puis même si tu n'as pas de pouvoir, mais ce n'est pas grave, c'est ce qui fait que tu es unique, et pas que la simple progéniture de l'ancien double noir !

On restait comme ça pendant encore un long moment, lui pleurant dans mes bras, et moi le caressant et le réconfortant. J'essayais de le soigner comme je le pouvait et on mangeais puis on allais en cours l'après midi malgré les protestations de Masaki. Je restais près de lui toute la journée, même pendant les cours. Je ne voulait pas qu'il se fasse insulter, frapper ou menacer. Je le raccompagna chez lui et on s'échangea nos numéros. Je rentrait chez moi, avec la boule au ventre de me faire gronder pour avoir sécher.. J'ouvris la porte de ma chambre et vis mon père aux cheveux noirs et mon père aux cheveux blancs devant l'entrée, l'air furieux.

Atsushi : Alors comme ça on sèche les cours ?

Akutagawa : J'espère que t'as une bonne raison ou dans le cas contraire tu vas morfler ma p'tite.

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Coucouuu !! J'espère que vous allez bien et que vous avez aimé le chapitre !! Je tiens à encore une fois remercier KunikuzushiXiao pour m'avoir tenue compagnie pendant la fin de l'écriture de ce chapitre ! Sur ce, je vous souhaite un très bon matin/bonne après midi/soirée/nuit !!! Byye !!!

L'enfant Du Soukoku, MasakiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant