Chapitre 6

147 6 21
                                    

PDV Chuuya :

Masaki est parti, claquant la porte. Dazzai devant celle ci et moi paralysé, mon regard figé sur un point invisible. J'osais regarder Dazzai et lui parlais d'une voix tremblante de remords et de peur.

Moi : I-il... Il ne va pas...

Dazzai vînt vers moi essayant de garder son calme tant bien que mal voyant ma détresse. Il mit sa main sur mon épaule me forçant à le regarder dans les yeux et dit d'une voix douce mais toute aussi tremblante que la mienne.

Dazzai : Ne t'inquiètes pas, je suis sûr qu'il reviendra bientôt. Il à besoin prendre l'air, si il à sécher ça ne doit pas être pour une raison futile.

J'hochais la tête et le pris dans mes bras. Quelques minutes plus tard on entendit toquer. On se précipitait vers l'entrée et j'ouvrais la porte. A notre grande surprise, nous vîmes une jeune fille aux cheveux bicolores , Masaki dans les bras, endormi.

?? : Bonjour, je m'appelle Horikita Akutagawa Nakajima, fille du nouveau double noir et seule amie de votre fils. En partant d'ici, il m'a contacter pour que je puisse l'aider et il s'est endormi dans mes bras quelques minutes après. Je suis donc venu vous le ramener et vous apporter quelques précisions quant à l'état de votre fils, qui me vaudront très certainement quelques insultes de la part de celui ci..

Surpris par son sérieux au vu de son âge qui devait frôler les onze ans, je me décala tout comme Dazzai et la laissait    reposer Masaki dans son lit. Elle revînt nous voir et je soupira avant de lui répondre, ayant en quelques sorte peur des révélations qu'elle allait nous faire.

Moi : Dis nous tout ce que tu sais..

Nous étions sur le canapé, Dazzai et moi à côté et elle sur le siège en face. Elle commença son monologue, et plus elle parlait plus mon nœud dans ma gorge se resserrait.

Horikita : Et bien déjà sachez qu'il s'en veut énormément d'avoir agis comme ça, c'était la raison pour laquelle il m'a appelé. Il est épuisé tout autant mentalement que physiquement. Ce matin, le garçon l'harcelant est venu le voir et à demander à ses amis une batte. Il l'aurait sûrement battu à mort si je n'étais pas intervenue. Ça lui aura valu trois côtes cassées et un traumatisme de plus. Suite à ça je l'es ramené ici et nous avons beaucoup parlé. Sachez aussi qu'il est en dépression, ce qui fait qu'il prends des décisions pas toujours bonnes pour sa santé, comme fumer. Ne lui en voulez pas, par mes pères, je sais que vous l'avez déjà fait. Bref, tout ça pour dire que vous êtes les seuls à pouvoir l'aider.

Au début ma main était sur le cuir du canapé, maintenant, elle serrait   contre celle de Dazzai, tout aussi attristé et choqué que moi.

Moi : C-C'est pas possible...

(NDA : Je les avaient bien cachées pourtant ! Dazzai va me tuer...)

Dazzai : Et il à réussi à vivre avec sans nous en parler...

Horikita : Vous avez une réaction bien différente que celle dont parlais Masaki..

Moi :  Si tu crois qu'on va rien faire à cette enflure, tu pe-

Dazzai me prit par la hanche et me rapprocha de lui pour me calmer.

Dazzai : Hey, calmos ma limace. Mais c'est clair qu'on ne va pas passer à côté de ça.

Horikita : J'ai donné le minimum de ce que méritait cette enflure, c'est à vous de faire le reste. Sur ce, je vais devoir vous quittez ou la police sera submergée par la panique de mes parents. Je vous souhaite une bonne soirée !

Et elle partit aussi vite qu'elle était venue.. Je me retournais vers Dazzai, aussi choqué que moi face à toutes ces révélations. Je ne perdis pas une minute et allais dans la chambre de Masaki suivis de près par Dazzai. Je vis son corps toujours endormi dans son lit et je pris la chaise de son bureau pour la mettre à coté de celui ci, Dazzai m'imitant. Je passais une main tremblante dans ses cheveux, et Dazzai vînt poser la sienne sur ma cuisse, me faisant reconcentrer mon regard sur lui.

L'enfant Du Soukoku, MasakiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant