MON AMOUR POUR ELLE T1

CHAPITRE XXXV: Émilie

PDV ÉMILIE

-Ma chérie s'il te plaît fais un effort, papy et mamie n'arrêtent pas de nous poser des questions sur ton état. Même moi je ne sais pas ce qu'il se passe, tu refuses de m'en parler.

-Maman je vais bien, tout va bien.

-Je ne te crois pas Émie, arrête de me mentir, je suis ta mère tu peux me faire confiance. Dis-moi ce qui ne va pas !

Si elle insiste je crois que je vais craquer. Je ne réponds pas et souffle en fuyant son regard.

-Allez ma chérie !

-Maman s'il te plaît ! La supplie-je les yeux embués de larmes.

-Viens-là ma chérie, me prend-t-elle dans ses bras.

Je la serre fort dans mes bras, et éclate en sanglot.

-Elle me manque maman ! Pleure-je dans les bras de ma mère.

Elle ne dit rien et continue de me caresser le dos dans le but de m'apaiser.

Quelques minutes après je me sépare d'elle et sèche mes larmes.

-Elle te manque ? Demande-t-elle en me caressant la joue.

-Oui maman, je sais que vous n'êtes pas d'accord avec cette relation mais je n'y peux rien !

-Tu l'aimes ?

-Plus que tout au monde !

-Même plus que moi Émie ? Demande-t-elle faussement offusquée.

-Maman ce n'est pas pareil, lui dis-je en souriant.

-Je sais ma chérie, je rigolais.

-D'accord...

-Parle-moi d'elle, je veux en savoir plus sur la fille qui a volé le cœur de ma princesse.

Je lui raconte alors tout ce qu'elle voulait savoir sur Jen' et notre relation.

Nous avons beaucoup échangé et ça m'a fait un bien fou, j'en avait tellement besoin.

Ma mère m'a rassurée que tant que je suis heureuse elle accepte ma relation avec Jen', et qu'elle fera tout pour convaincre mon père et mon frère.

C'est sur ces paroles rassurantes qu'elle a quitté ma chambre pour me laisser enfin dormir, car le programme de demain est chargé. On a une balade en mer sur le yacht de mes grands parents.

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Actuellement, ce sont les grandes vacances. Moi qui avais rêvé de les passer avec mon amour dans un endroit paradisiaque au bout du monde, je me retrouve avec ma famille aux États-Unis comme la plupart de nos vacances en famille.

Dans d'autres circonstances, j'aurais kiffé comme toujours, mais cette fois, je n'ai même pas voulu venir, j'y ai été obligée. Et de toute façon je ne pouvais pas rester toute seule dans cette immense maison pendant un mois...