CHAPITRE LVII: Jennael

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PDV JENNAEL

Je ne cesse de penser à Émilie. Je crois que cette fille m'a envoûtée réellement.

Je ne peux pas dépendre émotionnellement de quelqu'un à ce point !

Je ne comprends pas, la situation me dépasse tellement...

Si c'est pour du sexe, il me suffit de claquer les doigts et j'aurai des filles en tout genre, mais cette idée ne me traverse même pas l'esprit.

Je ne vis que pour elle apparemment...

Je crois qu'elle peut faire de moi ce qu'elle veut.

Depuis qu'elle a quitté mon bureau une semaine avant, je me fais violence pour ne pas aller frapper à la porte de son appartement.

Je ne veux pas lui montrer cette dépendance, donc depuis je souffre en silence.

Voilà pourquoi je ne voulais pas la revoir, je savais que je n'allais pas pouvoir lui résister.

J'ai envie de débarquer chez elle et si je la trouve, je dirais simplement que je suis venue prendre le reste de mes affaires et que je ne savais pas qu'elle était là, vu que c'est ce que j'ai toujours fait jusqu'à maintenant pour l'éviter: j'attends qu'elle soit absente et passe récupérer un peu d'affaires, du coup il ne m'en reste qu'une portion à l'appartement...

Mais bref, je ne vais pas faire ça. Je ne suis pas une lâche comme me traite Dani. Je vais l'appeler, me rassurer qu'elle soit là et passer la voir.

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Aujourd'hui je ne travaille pas, j'en ai alors profité hier pour la prévenir et elle m'a confirmée être là.

Ça va me faire tout bizarre de me retrouver avec elle dans l'appartement...

Bref. Je suis trop mélancolique.

Quand j'arrive sur le pas de la porte, il est treize heures. J'ai la double des clefs, mais je préfère m'annoncer, on ne sait jamais !

Elle vient aussitôt m'ouvrir et s'efface pour me laisser entrer.

Une fois à l'intérieur elle referme la porte.

-Tu es en retard chérie !

-Je sais, j'avais dit onze et je suis là à treize, désolée, m'excuse-je.

-Viens on passe directement à table, je meurs de faim, je suppose que toi aussi. Tu m'as trop fait attendre ! Se plaint-elle.

Nous nous dirigeons directement vers la salle à manger.

-Viens assieds-toi, je t'ai fait ton plat favori !

-Et tu penses que tu pourras me garder en me cuisinant ce que j'aime ? Arque-je mon sourcil en souriant.

-Avoue que ma nourriture te manque bébé !

Nous nous mettons à manger.

-Oui j'avoue, là-dessus tu es unique.

-Sur plusieurs autres choses également, sourit-elle avec malice.

-Ça c'est moi qui doit le confirmer.

-Je patiente alors.

-Dis, tu t'es faite toute belle pour moi ou tu sors après ? Questionne-je sérieusement.

-Je me suis faite belle pour toi mon cœur, me répond-t-elle en encrant son regard dans le mien.

Ce regard...

MON AMOUR POUR ELLE  T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant