Remise en questions

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Ainsi on rentre dans l'étape de la perte de confiance en soi.

Mélanie était un peu boudinée, elle avait un peu de gras, mais pour elle s'était énorme. Elle se trouvait grosse. Elle voyait les filles maigres sur les réseaux sociaux et se disait à quel point elles avaient de la chance.

Quand elle le voyait, elle s'imaginait être en couple avec lui, et se disait même à quel point il ferait un beau couple.

Un jour grâce à Ophélia, elle apprit que Léo était en couple avec une fille avec des rondeurs.

Mélanie n'en croyait pas ses oreilles. La société a fait de nous des gens qui dès qu'ils voient un homme beau ils se disent qu'il va forcément avec une fille belle et maigre.

Car les hommes eux, on s'en fou de leur poids, mais les filles c'est tout l'inverse.

Mélanie pleura encore car elle se disait qu'elle aurait donc pu avoir des chances avec lui.
Et que ses rondeurs n'aurait pas fait tout un scandale pour lui.

Mère de Mélanie: Tu as de la chance que je ne t'ai pas frappé, car sinon je t'aurais tué.

Sur ces belles paroles qu'un jour a dit la mère de Mélanie, Mélanie repensa à la violence dans c'est mots, et à quels points sa mère pouvait la détester.
Ce jour là Mélanie a cru en finir avec la vie.

Pratiquement tout les soirs elle se dit pourquoi je suis encore en vie ?

Mérite t'elle vraiment ?

Est ce que certaines personnes méritent d'être là, est ce que certaines personnes ne devrait elles pas revivre ?

Professeur principal de Mélanie: Mélanie tu as de mauvaises notes à l'école, est ce que tout va bien dans ta vie personnelle ?

Mélanie: Oui...

Professeur principal de Mélanie: Très bien, parce que si tu continue ainsi, tu vas devoir redoubler, et c'est dommage car au premier trimestre tout me semblai correct.

Le soir Mélanie eu du mal à s'endormir, elle repensait à un vieux souvenir.
Ce souvenir était quand elle avait huit ans. Alors qu'elle était à côté de son lit, assise par terre, elle pleurait et regardait son cahier.

Ce cahier était vert, elle l'avait eu car elle avait fait du catéchisme à l'école.

Elle ne croyait pas forcément en Dieu car elle n'avait jamais eu la foi, mais elle respectait cette religion, tout comme les autres religions.

Dans se cahier, il y'avait une page où l'on pouvait écrire notre prière, mais il fallait faire qu'une seule prière.

Elle avait écrit alors: « je souhaite ne plus avoir des pensées suicidaires ».
Et elle termina en disant « Amen ».

Des années plus tard, les pensées sont toujours là, et l'envie aussi.

Une histoire comme ça Où les histoires vivent. Découvrez maintenant