Chapitre 40

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Point de vue Abby:

Il est presque 1 heure du matin lorsque nous nous garons dans l'allée d'Harry. J'ai dormis environs 2 heures sous la voix d'Harry qui me soufflait des mots doux, et sa main qui pressait ma cuisse tendrement. Malgré l'attelle, j'ai posé ma main sur la sienne et j'essayais de caresser sa peau avec mon pouce. Je vois qu'il est fatigué, il respire lentement et ses paupières sont lourdes. Il insiste quand même pour porter mon sac à main.

-En tant normal Abby, je te porterai. Mais j'ai peur de tomber car je suis vraiment crevé.

-C'est bon Harry, ne t'inquiète pas, tu portes déjà mon sac. Je peux le porter si tu veux.

-Non non, j'y tiens.

Il lève le sac devant mes yeux pour appuyer sur le fait qu'il le porte.

-Ça te donne un petit côté gay.

-Ha ha. Je vous ferai dire, mademoiselle Payne, que si j'étais gay, je ne souhaiterai pas vous faite l'amour tout de suite maintenant.

Sa voix est absolument sexy et sensuelle.

-Qu'est-ce qui vous retiens?

-Ma soeur.

L'ambiance deviens lourde. C'est une blague vraiment amusante, mais parler de Gemma après ce qu'il s'est passé est bizarre.

-Désolée..

Il m'adresse un petit sourire et glisse la clef dans la serrure pour entrer.

Nous sommes en plein milieu de la nuit, mais une pièce est quand même éclairée dans la maison. Gemma ne dort pas? Je prie intérieurement pour qu'elle ne soit pas éveillée, je redoute sa réaction lorsqu'elle me verra, encore plus à cette heure ci.

Je sais qu'Harry pense pareil que moi car ses lèvres sont pincées et il me regarde avec insistance, pour savoir comment je réagit.

Étant à ma gauche, je prend sa main droite et la presse doucement pour le rassurer sans me faire mal.

Nous entrons et j'arrive à percevoir d'où vient la lumière, de la cuisine. Elle est réveillée, et je le sais grâce au bruit qu'elle fait, même si elle n'est pas bruyante.

Pour accéder aux escaliers et nous rendre dans la chambre par la suite, nous passons devant la cuisine et je la voit, assise à l'îlot central, un bol de je ne sais pas quoi dans les mains. Elle lève les yeux vers moi et je lui adresse un petit sourire. Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé, mais je n'ai pas à juger. On fait tous des erreurs après tout, et je ne peux pas décider tant que je ne saurais pas ce qu'il s'est passé.

Elle ne répond pas à mon sourire et ça me vexe un peu. Alors je baisse la tête, et monte les escaliers sans rien dire.

J'ai senti le regard d'Harry se poser sur moi et je crois qu'il a remarqué l'épisode entre Gemma et moi. Je sais qu'il est tendu à cause de la situation et je dois lui rappeler que je ne veux pas qu'il se force d'être avec moi si sa famille n'est pas d'accord.

J'enlève la veste d'Harry et il m'aide à enfiler un de ses pulls. J'enlève mon leggings pour enfiler un de ses pantalons de survêtement. C'est vrai que nous sommes en hiver, et il fait vraiment froid la nuit. C'est romantique de se dire que c'est lui et ses bras puissants qui me réchaufferont sous les couvertures. Je m'assois sur son lit, pendant qu'il se change. Son torse, ses muscles, ses bras, ses épaules, c'est de l'art. Je le vois en boxer, les cheveux devant les yeux en train de se batailler avec un second bas de survêtement. Il passe ensuite un t-shirt blanc en coton ce qui stoppe mon admiration. Sa lèvre se courbe dans un coin de façon très sexy. Je me rend compte que j'étais en train de me mordre la lèvre inférieure sans le savoir.

-Mademoiselle Payne, on calme ses hormones!

Il s'approche du lit en commençant à m'embrasser, il me fait basculer, je tombe sur le matelas et Harry se soutient avec ses coudes de chaque côté de ma tête. Il pose ses lèvres sur les miennes, sa langue effleure ma lèvre inférieure et j'ouvre ma bouche pour avoir meilleur accès à la sienne. C'est un baiser très intime et plein de désir. Je sais, par la façon dont il m'embrasse, que ce baiser n'est pas un simple baiser. Ce baiser est la parfaite définition de l'amour.

Nous nous couchons enfin, une de mes jambes entre les siennes, et ses bras protecteurs m'entourant. Et c'est la tête dans le creux de son coup que je m'endors.

Je n'arrive pas à dormir. Le corps d'Harry est lourd sur moi et j'ai l'impression de suffoquer. Je le pousse un peu pour me lever et sortir de la chambre sans faire de bruit.

Je descend sur la pointe des pieds. Il me faut un vers d'eau, j'ai des bouffées de chaleur et la tête qui tourne.

Je rentre dans la cuisine et commence à fouiller dans les tiroirs et les placards pour trouver quelque chose qui pourrait atténuer mon mal de crâne. Quand je trouve enfin un cachet et un ver, je le rempli d'eau et boit d'un seul coup. Je pose le verre dans le lave vaisselle et quand je me retourne pour sortir, je vois Gemma appuyée contre l'encadrement de la porte.

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