Baby Charles

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Charles

Je suis revenu de Zandvoort il n'y a quelque heures et je suis de nouveau sur la route, ayant une seule et unique destination en tête, sa maison familiale. Chloé m'a prévenu qu'elle et Jules étaient partis chez son père, voulant le voir ainsi que voir son frère, sa famille lui manque et je peux entièrement le comprendre, mais dire qu'elle ne m'a pas manqué après ces années serait mentir. Son frère est pour moi comme un ami, et son père me regardait avec presque autant de fierté que les yeux de ma mère. Mais j'ai bien peur que ce ne soit plus le cas, concernant les deux.

Quelque années sont passées depuis al dernière fois que je les ai vu, et dire que je ne suis pas stressé de les revoir après ce qu'il s'est passé serait mentir, j'ai la boule au ventre, et la gorge noué, effrayé de leurs réactions. Je sais que Chloé m'a dit qu'ils ne m'en voulaient pas mais je ne peux m'empêcher de me dire qu'elle m'a dit cela uniquement pour me rassurer.

Après quelque heures de route, ayant opté pour partir de Monaco avec ma voiture, me voilé devant cette porte, cette porte même que j'ai passé des centaines voir des milliers de fois, ne comptant même plus le nombre de fois que je suis venu ici, n'ayant uniquement que des bons souvenirs et ayant toujours une impressions de calme et de repos dans cette maison rempli de sérénité et d'amour. C'est après avoir hésité de longues minutes que je me décide enfin de toquer à la porte en bois, n'ayant pas besoin d'attendre plus de 30 secondes pour entendre les cris de joie de Jules, se précipitant vers la porte, et je ne fus pas surpris de tomber sur lui, tout sourire et criant de joie de me revoir.

"Papà ! Papà !" crie-t-il tout excité alors que je lui embrasse tout le visage sous son rire mélodieux, mon rire, ce qui fait apparaître mon sourire et mes fossettes sur mon visage apaisé de le revoir.

"Je suis content de te revoir petit cœur," je lui souffle alors qu'il enroule ses bras autour de mon cou, ne voulant plus me lâcher, ce qui me réchauffait le cœur comme je l'avais imaginé depuis que je l'ai avais quitté il y a quelque jours. Puis après avoir apprécié mes retrouvailles avec mon petit cœur, je leva mon regard et tomba sur le frère de Chloé. Ne faisant face qu'à un homme plus que souriant, et je peux voir dans ses yeux la joie qu'il a de me revoir, et ne percevant aucune haine ou ni même aucune colère.

"Charles, je suis heureux de te revoir, tu nous as manqué, rentre vite, on est tous heureux de ton retour ici," me dit il avec une petit accolade, me saluant alors que je sens un poids s'enlever de mes épaules.

"Je suis heureux de te revoir aussi Matteo, je ne vais pas te mentir vous m'avez manqué, et cette maison aussi," je lui avoue tout sourire.

"A qui le dis-tu, papa et moi n'avons pas cessé d'harcelé Chloé de te ramener ici depuis que l'on a apprit qu'elle t'avait révélé l'existence de Jules, et je peux te dire que tu nous as énormément manqué, a chacun d'entre nous," m'avoue-t-il alors que l'on s'avance dans la maison familiale.

"Pour être honnête je pensais que vous m'en voudriez, vu ce que j'ai fait vivre à Chloé," je lui avoue alors que Jules se resserre de nouveau moi, alors que je dépose un baiser sur son crâne.

"Charles, s'il te plaît, papa et moi ne t'en ont jamais voulu, on sait pourquoi tu l'as fait, et on sait que blesser Chloé n'a jamais été quelque chose que tu souhaitais faire, on le sait et on le voit dans ton regard, et ce depuis la première fois que l'on t'a vu. Alors pas d'inquiétude, on te considère toujours comme l'un des notre Charles," me dit il alors qu'il place sa main sur mon épaule, me montrant son soutient, ce qui me rassure une nouvelle fois.

"Merci beaucoup Matteo, ça veut dire beaucoup pour moi," je lui avoue alors que l'on sort sur la terrasse, faisant face au papa Blanco ainsi qu'a Chloé, qui tous deux parlent ensembles, mais détournent vite leurs regards lorsqu'ils nous entendent arrivé à leurs côtés.