Naël Walters
Aujourd'hui, nous sommes le 24 décembre, soit la veille au soir de Noël. Et ce soir, nous fêtons le réveillon de Noël chez mes parents en compagnie de mes grands-parents du côté de mon père ainsi que l'une de ses sœurs.
Chez nous, les repas de famille ne sont pas toujours une partie de plaisir que ce soit pour mes parents ou nous, leurs enfants pour la simple et bonne raison que le sujet tabou tourne toujours autour de l'argent.
Après avoir enfilé une chemise blanche ainsi que mon pantalon bleu marine, j'enfile une simple paire d'air force one et saisis un blouson à col amovible – de chez Sandro –.
Mais n'étant pas très enjoué à l'idée de me rendre à ce putain de repas de Noël, je ne fais pas vraiment attention à l'heure, et ça, depuis que j'ai commencé à me préparer. Me savoir en retard est la dernière chose à laquelle j'ai envie de penser.
De plus, j'ai l'obligation de rester dormir chez parents – pour faire un minimum semblant – de profiter au maximum de mes grands-parents. Décider à quitter mon appartement, je saisis le sac que j'ai préparé il y a seulement quelques minutes, et récupère les cadeaux que je compte offrir puis ferme mon appartement à clés.
Actuellement au volant de ma voiture, je m'installe confortablement et démarre en direction de la maison de mes parents, soit mon deuxième chez moi.
À présent, cela fait quelques jours que je n'ai pas revu Naomie et Noé et ne parlons même pas du cas de mes parents...
Mais contrairement à ce que j'aurais pu penser, je ne suis pas très doué pour prendre des nouvelles et aborder des sujets sur leurs routines quotidiennes... De plus, je fus plutôt surpris de remarquer que ma mère tient parole en ne m'harcelant pas d'appels et de messages toutes les heures.
Une fois arrivé à destination, je ne suis même pas surpris de remarquer que les voitures de ma famille sont déjà parfaitement garées dans l'allée qui mène au garage. Je décharge ma voiture et sonne à la porte attendant sagement que l'on vienne m'ouvrir.
Sans grande surprise, c'est ma mère qui vient m'ouvrir, et avant même qu'elle ne formule sa formule de politesse, je vois dans ses expressions de visages et dans son regard qu'elle est en colère face à mon retard d'une dizaine de minutes... surement...
Vingt minutes pour être précise mon grand.
– Naël, qu'est-ce que tu me fais là ? Vingt minutes de retard, tu sais comment sont tes grands-parents. Me chuchote-t-elle plus effrayer que moi à l'idée de me prendre des remarques en pleine gueule.
Déçue, elle saisit mes sacs qu'elle part sans doute déposer à l'étage tandis que moi, j'entre sans plus attendre et rejoint le salon d'où s'élèvent de nombreuses voix. En arrivant, tous les regards sont braqués sur moi, tous sont assis confortablement sur des chaises ou dans le canapé apprêter sur leurs 31.
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THE TIME OF LOVERS
RomanceIl est surnommé le coureur de jupon... Elle se focalise sur ses études après avoir vécu une rupture amoureuse dont elle a eu du mal à se relever. Elle va lui taper dans l'œil et souhaite à tout prix en savoir plus sur elle ne se sentant plus capable...