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Naël Walters

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Naël Walters

     Nous sommes en plein mois de septembre et le soleil frappe Las-Vegas comme s'il s'agissait du premier jour de canicule. Réussir à supporter de telles chaleurs du matin au soir est inhumain.   

Car non, je ne fais pas partis de la team qui aime les temps avec de hautes températures. Dans un premier temps, je suis un très grand fan des temps pluvieux à tel point que l'Angleterre me fait rêver.

Et deuxièmement, l'activité que j'aime pratiquer, se passe en extérieur soit, la course à pied. Courir dans de telles conditions ne m'aide pas à améliorer ma distance en un temps-record.

Mais le temps ne m'empêche tout de même pas d'aller me défouler en pleine nature peu importe le temps annoncer. La température est loin d'être pour moi un élément « perturbateur ».

Cela faisait pratiquement une bonne heure que je suis sortis de la maison pour effectuer mon footing soit, j'approche de la fin. J'essuie mon front à l'aide du bandage qui entoure mon poignet prévu à cette occasion. Un sourire satisfait naît sur mon visage en apercevant au loin la maison de mes parents.

Car oui, je ne vis pas seul à mon plus grand désespoir, du moins, c'est ce que j'essaye de faire croire. Car JAMAIS, je n'arriverais à me passer des bons petits plats de ma maman ainsi que tous ses petits gestes affectifs.

Comme après chaque footing, je pars prendre une bonne douche chaude voir légèrement froide pour ensuite me rendre à l'université où étudie mon petit frère ainsi que ma petite sœur.

Une routine à laquelle je me suis habitué il y a deux ans maintenant, une habitude dont je ne renoncerais pour rien au monde. Même malade, je me rendrais dans ma voiture pour leur poser un tas de questions pour en savoir plus sur le déroulement de leurs journées.

Une serviette autour des hanches, je descends en bas cherchant mon père du regard pour lui affirmer mon départ dans quelques minutes.

– Papa, je vais chercher Naomie et Noé dans 20 minutes.

– Entendu, ne tarde pas trop, ce soir tu travailles mon grand.

Je n'étais pas très enchanté à l'idée de me rendre ce soir sur un lieu qui m'est inconnu dont le job ne m'intéresse pas ne me fait pas poursuivre la conversation.

C'est un sujet sensible entre mes parents et moi car mon seul objectif pour mon avenir professionnel est de poursuivre dans le sport. Si je n'ai pas poursuivi mes études, c'est bien parce que je ne cherchais pas à décrocher un job qui me rendrait riche. Non.

J'ai réussi par je ne sais quel biais de convaincre mes parents à me focaliser sur l'athlétisme car les quelques courses auxquelles j'ai participé m'ont rapporté un paquet de fric, mais il ne s'agit pas d'un avenir stable j'en suis bien conscient.

THE TIME OF LOVERSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant