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Naël Walters

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Naël Walters

Pour surement la troisième fois de la soirée, mes yeux sont rivés sur l'heure qu'affiche mon téléphone. Un geste que je ne cesse de répéter étant bien trop ennuyer par cette soirée qui prend une tournure bien trop ennuyante depuis le début.

Actuellement, il est trois heures du matin et je me trouve dans une célèbre boîte de nuit près de Las Vegas, un verre à la main assit dans un coin du carré vip au beau milieu d'une centaine de personnes venue célébrer leurs vacances de noël.

À présent, il y a une bonne douzaine d'heures que Kaylee et moi nous nous sommes quittés sur le parking de l'université, elle rejoignant la voiture de la personne que je prétends être sa mère – qui possède une magnifique Mercedes classes S – tandis que je suis resté là bien trop tétanisé par le câlin qu'elle m'a offert avant de partir.

Étant bien trop perdu dans mes pensées, je ne remarquai même pas la présence d'une blondasse aux lèvres bien trop pulpeuses.

L'odeur qu'elle dégage ne provient pas d'un parfum de luxe mais des nombreux verres qu'elle a dû s'enfiler au fil de la soirée et malgré le peu de détail que j'ai en ma possession, je ne détourne pas le regard en sa direction.

Je regarde au loin encore plus ennuyer d'avoir été sortis de mes pensées. Mon verre de whisky entre les mains, je joue avec le fonds de mon verre.

Mais malheureusement – ou non -, n'ayant tout de même échangé aucune parole avec elle, je suis déjà persuadée que nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde...

Comme première approche, je fus plutôt surpris de remarquer qu'elle ne tente pas une approche si classique, c'est-à-dire, me caresser la joue à l'aide de ses ongles bien trop longs pour effectuer de simples actions. Avec rapidité, je saisis ce qui le sers de griffe pour la dégager de mon visage.

– Fait pas le mec inaccessible, depuis le début de la soirée tu jalousais tes potes qui se faisaient bichonner par des putes. Mais ton tour est venu. Me dit-elle en mordant le bout de son ongle.

Répugnant...

– Tu n'es vraiment pas mon genre, et même pour y passer seulement la nuit, j'ai des principes.

– Fait pas genre, je t'ai repéré depuis le début de la soirée. De plus, ce n'est pas la première fois que je te vois trainer dans cette boîte de nuit. Tout le monde sait comme ça va finir. Puis nous ne sommes pas si différents toi et moi.

– Oui mais tu vois, si, il y a quand même quelque chose qui nous différencie, c'est que moi, contrairement à toi, je me respecte. Je ne couche pas avec la première venue.

– Qu'est-ce que tu peux être ennuyeux quand tu veux, tu as vraiment besoin qu'on te fasse une fellation. Me dit-elle en me tapant les pectoraux, avant de partir.

THE TIME OF LOVERSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant