Chapitre 16

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« Chaque parole à une conséquence. Chaque silence aussi. » De Jean Paul Sartre

20 Décembre 2005 :

Pour une fois que personne ne squatte mon appartement, je peux donc rester avec ma chère Hinata. Installé dans sa chambre, elle s'occupe de soigner mes blessures avec un doux sourire peignant son visage d'ange. Parfois j'aimerais apprendre la peinture afin de la dessiner encore et encore. Pouvoir graver chacun de ses traits, et retranscrire sa beauté sur des centaines de tableau. Tiens bonne idée, je m'y mets le plus vite possible. Quel génie je suis. Hum hum.

- J'en peux plus... Il va me tuer un jour ! grommelais-je en grimaçant quand elle frotte le désinfectant sur mes plaies, elle prend ensuite une pommade et commence à l'appliquer sur tous mes bleus. Elle écoute mes plaintes en fredonnant une mélodie, penchant la tête sur le côté, j'observe ses cheveux rose suivre le mouvement et s'écouler vers le bas. Fasciné je ne la quitte pas des yeux, elle me regarde avec des yeux si doux que j'en fond. Je suis parfois envieuse de Takemichi, souvent enfaite. Mais tant qu'elle est heureuse, je ne dirais rien.

- Je suis contente qu'il t'entraîne, plus tu es forte moins tu te blesseras !

Elle se soucie de moi ~

- C'est vrai... mais je souffre Hinaaa !

La rosée glousse et ses yeux s'attendrissent à mon égard, elle enroule un pansement sur mes doigts puis tapote ma main.

- Mais tu aimes t'entrainer non ? questionne-t-elle en rangeant le matériel de soin dans une boite

- Disons que ça ne me dérange pas... Et puis je vois bien que les méthodes de Mikey sont efficace.

Restant silencieuse un instant, la jeune fille me couvre d'un regard attendri,

- Au fond, tu les apprécies vraiment n'est-ce pas ?

...

Gêné j'opine en me frotte la nuque, c'est vrai que je les apprécie. Je les considère comme mes potes après tout. Mais jamais je ne leurs dirais en face, j'en mourais d'embarra si je le faisais...

- J'en suis vraiment heureuse Yuki...

Ses paroles rapportèrent mon attention sur elle, chaque fois qu'elle les prononce ses quelques mots m'apaise aussitôt. Son bonheur fait mon bonheur après tout.

- Depuis que tu les connais, tu sembles vraiment... Comment dire, resplendissante.

Hein ?

- Hina, mon bonheur dépend de toi, pas d'eux.

Mes mots sonnent plus froid que je ne le voudrais. Mais je ne comprends pas, où veut-elle en venir ?

- Tu n'as pas oublié ta promesse n'est-ce pas ? Hina.

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