[[ #CHAPITRE 4 ]]

2.1K 196 41
                                    

****LES ALLIANCES FAMILIALES****




CHAPITRE 4

































Je suis rentrée.
On est en train de plier les vêtements Zephaniah dans le placard.

SORAYAH : Est ce que tu peux un peu me parler de toi ?

- Pourquoi ?

SORAYAH : Car tu es ma bonne samaritaine.

- *rire* C'est quoi ça encore ?

SORAYAH : Oyebi te¹ ?
¹Tu connais pas

- Tu parles de plus en plus le lingala. C'est bien.

SORAYAH : Dis moi, yaya.

- J'aime pas parler de moi.

SORAYAH : Alors, je vais te parler de moi. Mes parents sont au Congo. J'ai eu la chance de venir ici, en France mais j'étais naïve en tombant amoureuse de Yanis. Et je suis tombée enceinte. Du jour au lendemain, il a commencé à me menacer comme je n'avais pas de papier. Il a dit que je lui ai fait un enfant pour les papiers. A ce moment là, j'ai commencé à prier puis, j'ai donné ma vie à Dieu, à Jésus. Il a commencé à me frapper mais j'avais confiance en mon Dieu et maintenant me voici avec toi.

- Quel homme indigne !

SORAYAH : Vreument ! A ton tour !

- T'as dit ton histoire, ça suffit !

SORAYAH : Okey, je respecte. Dimanche, j'irai à l'église. Tu viens avec moi ?

- J'ai une tête à aller à l'église.

Non, mais c'est une vraie forceuse celle-là.

Conscience : Elle t'a juste posée une question !

Tchiiiiiip.

SORAYAH : Sinon, t'a cuisiné ?

- Sorayah t'as mangé y'a pas longtemps. Wesh, t'es plus enceinte. Tu te leves et tu va cuisiner.

SORAYAH : Ma yaya, pourquoi tu es méchante comme ça. Tu sais, tu cuisines trop bien, c'est pour ça que je demande.

Je reponds même pas. Je reste sur mon téléphone.

J'ai ouvert mon site en ligne où je vends mes vêtements de sport.

Ça marche vraiment bien. C'est que le début mais c'est tres bien.

Ding Dong

Je me lève et vais voir.

J'ouvre la porte.

- Gaillard ???!!!

GAILLARD : On doit parler.

- T'es en voiture ?

GAILLARD : Ouais

- On y va.

On y va dans sa voiture.

Je ne voulais pas que Sorayah entende ses histoires.

Je l'ai laissé, là-bas, en train de manger le pondu d'hier avec du riz devant ses téléfilms français, là.

Alinga ko lia, Sorayah ! C'est trop.

GAILLARD : J'ai entendu que Marcus est mort.

En fait, Gaillard, c'est mon grand frere, pas de sang mais de cœur, c'est lui qui m'a tout appris. On a grandit ensemble, dans le même foyer. Lui, il était venu quand il avait 12 ans, si je me trompe pas.

LES ALLIANCES FAMILIALES Où les histoires vivent. Découvrez maintenant