LES ALLIANCES FAMILIALES

[[ #CHAPITRE 29 ]]

****LES ALLIANCES FAMILIALES****

CHAPITRE 29

1 mois plus tard

- GAILLARD -

J'étais au travail, ça s'est bien passé.

Vraiment, on a de nouveaux projets bien intéressants.

Là, je rentre chez moi.

J'arrive devant la porte.

Je l'ouvre et elle est déjà ouverte.

Il y a seulement une personne qui peut laisser la porte ouverte : Sorayah.

Cette meuf, je la kiffe.

C'est ma nana, en fait. Motema na nga.

Toutes les fois où je me suis trop énervé contre elle, elle m'a jamais insulté ou même répliqué d'une mauvaise manière.

Elle est trop douce.

La douceur en personne, c'est elle. Même sa façon de parler et d'être, elle est trop douce.

Je ferme la porte derrière moi.

Ça sent bon.

Je me dirige dans la cuisine et je la vois en train de cuisiner avec son téléphone devant.

Elle regarde une vidéo YouTube pour apprendre à faire du pondu.

Je la regarde pendant un long moment.

Elle ne me voit pas, elle ne m'a même pas entendu entré tellement elle est concentrée.

J'ai jamais vu, une personne qui revient toujours vers moi, comme ça.

Ayez des Sorayah, dans votre vie, les gars.

Même si elle peut être chiante, des fois, elle reste humble et jamais elle va mal me parler comme certaines meufs impolies et orgueilleuse.

D'ailleurs, Joyce était ce genre de meuf à cause moi.

Je suis trop colérique, c'est quelque chose que je dois travailler dessus parce que Dieu n'aime pas ça et je le sais.

- Bonsoir

SORAYAH : Bonsoir

- Il est pas là, Zepha ?

SORAYAH : Il est chez Ma Ruth.

- Ok.

Elle continue de cuisiner.

Du coup, je la laisse et j'y vais prendre un douche.

Lorsque je reviens, elle est toujours aussi concentrée.

Elle est en train de préparer les derniers choses pour dresser la table.

- On peut parler.

Les gars, j'ai pas l'habitude de demander pardonner. Je vous promets, genre, la seule personne à qui je l'ai faite, c'est Joyce.

D'ailleurs, Sorayah a raison, Joyce, je l'aime beaucoup mais je la met trop dans ma vie.

Pourtant, Joyce n'est pas du tout envahissante avec moi.

C'est juste moi, qui l'a protege trop. C'est pour cela qu'elle grandit pas aussi.

SORAYAH : Je t'écoute.