Mina faisait partie de ces personnes qui ne s'énervaient que très rarement.
Celles pouvant affirmer l'avoir déjà vu se fâcher pouvaient se compter sur les doigts de la main, et celles l'ayant déjà vu hausser un peu le ton étaient au nombre d'une trentaine. A Poudlard, c'était bien connu, Mina Cooper était une sorcière calme et douce qui ne s'énervait jamais. Elle avait toujours un sourire tranquille sur ses lèvres et semblait fuir les disputes comme la peste.
La Gryffondor avait pourtant eu de nombreuses occasions de se mettre en colère.
Amie avec les Maraudeurs, un groupe de garçon particulièrement irritant mais attachant, les limites de son sang-froid avaient déjà été testées de nombreuses fois, notamment par les deux plus casse-cous de la joyeuse bande.
James et Sirius étaient de formidables amis, mais ils adoraient embêter les gens qu'ils aimaient - James excellait d'ailleurs dans cette discipline, Lily Evans pouvait témoigner - et Mina ne faisait certainement pas exception. Car si Peter et Remus, étaient bien plus dans la retenue que leurs amis et savaient où mettre des limites, les deux sang-purs, ne se gênaient absolument pas pour taquiner la jeune fille.
Et malheureusement pour eux, malgré tous leurs efforts, ils n'avaient jamais réussi à mettre Mina à bout de nerfs. Jusque là, elle se contentait seulement de grimacer ou de lever les yeux au ciel devant leurs piètres tentatives. Parfois, elle en riait même, se moquant gentiment des Gryffondors avec Lily.
Un autre facteur important entrait dans l'échec de l'entreprise de James et Sirius. Et cet élément tenait en deux mots : Remus Lupin.
Ce dernier était le meilleur ami de Mina, et c'était lui qui veillait à ce que ses amis ne dépassent pas les bornes lorsqu'ils essayaient d'embêter la jeune fille. Il agissait comme un véritable ange gardien aux yeux de Mina, toujours là lorsqu'elle avait un problème, et toujours prêt à l'aider. Alors, la jeune fille tentait du mieux qu'elle le pouvait de l'aider, notamment lorsqu'il revenait des nuits de pleine lune. Mina n'était pas une animagus comme les autres Maraudeurs, elle se contentait donc de prendre des notes pour Remus pendant les cours, et de passer du temps avec lui à l'infirmerie le temps qu'il se repose. La semaine qui précédait la pleine lune, elle avait toujours une barre de chocolat dans sa poche, et la brandissait fièrement à chaque fois que son meilleur ami était épuisé ou de mauvaise humeur.
Mais voilà, un jour, Sirius, James et Peter avaient décidé d'aller embarrasser la jeune fille peu de temps après la pleine lune, et lorsqu'ils passèrent enfin à l'action, Remus n'était pas encore sorti de l'infirmerie.
La journée avait plutôt bien commencée. Il y avait les céréales préférées de Mina au petit déjeuner - contrairement à ses amis, elle aimait bien manger sucré le matin -, elle avait eu un optimal en métamorphose, reçu une lettre de Fleury et Bott l'infirmant que le livre qu'elle avait commandé était arrivé, et passé une heure le matin à discuter avec Remus à l'infirmerie.
La Gryffondor marchait d'un pas tranquille à côté de Lily, parlant tranquillement avec elle des derniers potins qui circulaient dans les couloirs. Un tel avait rompu avec sa copine, un autre avait reçu une beuglante le matin même, et le professeur Binns aurait traversé un élève sans faire exprès pendant son cours, lui faisant une grosse frayeur. Rien de très intéressant en somme.
Lorsqu'elles étaient rentrées dans leur salle commune, les deux sorcières s'étaient arrêté avec surprise en voyant l'attroupement qui s'était formé autour des Maraudeurs présents.
Sirius et Peter étaient en train de mimer une scène imaginaire à grand renfort de mouvements exagérés et d'exclamations aux airs tragiques. Derrière eux, James se tenait debout sur une table basse, et déclamait à haute voix un texte qu'il lisait dans un petit carnet à la couverture ambrée.
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OS Harry Potter
FanfictionQui ne s'est jamais inventé d'histoire ? Que cela soit seul ou à plusieurs, pour les cours, le travail ou le plaisir, nous avons tous déjà testé les limites de notre imagination. Parfois, il arrive même qu'on en ait un peu trop. Ce qui est mon cas...