𝐎𝐁𝐒𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄 𝐑𝐈𝐕𝐀𝐋𝐒ˢᴬˢᵁᴷᴱ ᵀ¹

𝙴̂𝚝𝚛𝚎 𝚕'𝚘𝚙𝚙𝚘𝚜𝚎́ 𝚍𝚎 𝚕'𝚊𝚞𝚝𝚛𝚎

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"Konnichiwa !"

"Sayo-nara !"

"Kochi ! Kochi ! Kacchin !"

"Sayo-nara !"

"Vous allez la fermez vous deux !"  Cria Sakura par-derrière. Ce qui ne fait que nous encourager à s'exclamer plus fort.

"Vingt kilomètres à pieds !"

"Ça use ! Ça use !"

"Vingt kilomètres à pieds !"

"Ça use les souliers !"

"HEY !"  Crièrent L'Uzumaki et moi en reprenant la chansonnette depuis le début. "Vingt kilomètres à pieds, ça use, ça use ! Vingt kilomètres à pieds, ça use les souliers !"

Nous arpentons le chemin en pas cadencé, heurtant nos pieds contre le sol avec beaucoup d'étreinte. Le soleil se tenait fièrement dans le ciel bleuté, le bon humeur des oiseaux qui gazouillaient dans les arbres nous promettaient une merveilleuse journée.

Enfin, spécialement à Naruto et moi.

L'équipe numéro 7, accompagnée de notre bon sensei, marchait depuis environ une vingtaine de minutes lorsque Sasuke perçu quelque chose, qui le fit arrêter. Aussi, d'un mouvement brusque, il prit un shuriken et le jeta dans un buisson.

"Qui y a-t-il Sasuke-kun ?"   Lui demande Sakura, d'une mine inquiétante.

Plutôt que répondre, Sasuke approcha prudemment de l'endroit où le shuriken était planté. Ecartant le buisson, je penche la tête de tous les côtés pour essayer de capter une bonne vue au-dessus de ses épaules.

"T'as trouvé quoi ?"    Dis-je toute aussi curieuse

"De l'argent ?" Encore plus agité que moi, le blondinet me regarde."Tu crois qu'il s'agit des ramens ?"

"Et tu pense vraiment qu'on peut trouver des ramens au beau milieu de la forêt ? Bon sang Naruto, il y a des choses qu'on ne peut pas dire."

Le brun se leva donc, il fit volte-face en levant la main pour que tout le monde voit ce qu'il tenait.

"Oh un lapin !"   S'exclamais-je en accourant vers l'Uchiha. Arrivé à sa hauteur je place mes mains sur mes genoux afin de me pencher vers l'animal à la fourrure blanche. "Coucou Usagi !"

"Anh ?? C'était juste un lapin !"  Grinça Naruto alors qu'il touchait soigneusement son ventre vide. "J'aurais voulu que ce soit des ramens plutôt, dommage..."

"Au moins, on sait ce qu'il y aura pour le dîner…" Se contenta de dire Sasuke, en haussant les épaules.

"Hein ??! Mais ça va pas ma parole !!" Criais-je aussitôt, arrachant au passage le mammifère de ses griffes.

"Tu ne vas quand même pas tuer ce pauvre lapin ?" Dit Sakura, horrifiée à l'idée.

"Pourquoi pas, il ferait pourtant un bon ragoût."   Ajouta Kakashi sensei pour la première fois durant cette discussion

"Vous êtes horrible !"

D'un air protecteur, j'enroule mes bras autour du lapin qui effectuait une position prostrée. Les pattes recroquevillées sous lui et les oreilles plaquées sur le dos, les yeux exorbités et la respiration courte et saccadée.

"Vous voyez comment il a peur ! BANDE DE CANNIBALES INHUMAINS !"

"Pourquoi êtes-vous aussi choquées à l'idée de manger un lapin ?" Demanda Sasuke, confus par notre véhémence. "Vous n'êtes pourtant pas végétarienne."

"C-Ce n'est pas la question !" Répliquais-je d'une voix légèrement plus aigüe. "C'est un pauvre animal sans défense ! Il est hors de question qu'on démembre ce lapin pour le manger."

Sasuke fit quelques pas vers moi, les yeux plissés.

"Les poulets que t'engouffre sans aucune hésitation ne sont pas peut-être des animaux sans défense ?"

Il s'arrêtait par conséquent et déclare froidement :

"Je vous trouve très hypocrites."

"Pardon ??" M'étonnais-je, les joues rouges de colère. "Est-ce que tu viens de me traiter d'hypocrite ?"

"Et tu l'est pas par hasard Yuhi ?"

"Tu veux que je te dises Sasuke, tu-n'est- qu'un-narcissique !"

Mes propos sembleraient l'avoir touché, vu comment il me fixait avec des éclairs dans les yeux.

"Je suis narcissique ?"

"Oui tu es égoïste, sans emphatique, tu veux toujours être le centre d'attention !"

Il émit un rire amer

"Désolé si TOI tu ne peux pas être le centre de l'attention de tout le monde ! Au moins moi je me balade pas moitié aveugle et inutile !"

J'aurais tout de même voulu prendre une grosse gifle que ses paroles qu'il venait de me balancer. Il se tut direct, m'observant avec les yeux écarquillés.

"Mais ça va pas avec toi Sasuke !"   Hurla Naruto

Sans rien ajouter, je me retourne pour partir. Ignorant les appellations de l'Uzumaki

"Yu attends !"

"Surtout ne pleure pas...surtout ne pleure pas Yuhi..."  Répétais-je doucement, tête baissée. À force de ne pas braquer les yeux droit devant moi, je termine par percuter quelque chose. Je perdis l'équilibre, sur le point de tomber sur les fesses quand une main agrippe fermement mon bras droit.

"Houla Yuhi, fait attention où tu mets les pieds."

Je levais la tête, Kakashi sensei me lâchait une fois m'avoir remit en place.

"Mais où comptes-tu aller comme ça jeune fille ?"

Détournant les yeux de lui, j'essuie avec discrétion mon œil droit en hôtant mes lunettes.

"C'est que...j'ai déjà terminé ma pause et que...que je veux me mettre en route pour le village de Kusa."

"Mais pourquoi pas attendre les autres ?"   Interrogea l'argenté en inspectant la nature luxuriante des bambous, recherchant probablement mes coéquipiers.

"Ce qu'il y a est qu--"

"YUHI !"

Des pas lourds arrivèrent précipitamment dans notre direction. Néanmoins je ne broncha pas, gardant ma position initiale.

"Oh vous êtes là aussi sensei."

"Naruto où sont Sasuke et Sakura ?"

"Ils sont derrière, ils vont pas tarder à nous rejoindre."

C'est lorsque je sentis un corps moelleux bouger entre mes mains que je me rappelle que j'avais toujours le lapin à ma possession. Je baisse les yeux sur le petit animal

"Ça va aller Usagi."

J'avance près de quelques buissons qui se trouvait à proximité et le déposa par terre

"Tu es libre maintenant."

Sa petite queue touffue trémousse qu'ainsi ses longues oreilles alors qu'il scrutant les alentours, il jeta un bref coup d'œil vers moi puis s'en alla en sautillant vers les feuilles. Juste à cette scène ma tristesse se dissipa...malheureusement ce fût de courte durée...

"Tu vas bien Sasuke ?"

Émettant un râle, je me redresse. Je prends même pas la peine de les regarder que je réajuste les bretelles de mon sac à dos sur mes épaules et prit la route, sans demander aucun compte à personne.

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