KIRAZ« La reconquête ; conquérir de nouveau quelque chose, le reprendre après l'avoir perdu ».
Il m'avait dit de fermer les yeux tout le long du trajet, sa voix retentit en me disant que ça y est, je pouvais enfin ouvrir pour découvrir où il m'avait emmené.
Je découvre un parc d'attraction, je souris et il me prend délicatement la main.
Iyad - Viens. Je vais te faire revivre, comme à l'ancienne.
Je souris à sa phrase et c'est ainsi que nous nous sommes mis à faire toutes les attractions possibles, on aurait dit deux gros gamins. Bordel, je venais de passer la meilleure journée de ma vie.
Bien qu'il m'ait mis un vent lorsque je lui avais ouvert mon coeur, je me suis dis que sa position ne devait pas être aussi simple que moi, il aime une personne qui ne se souvient plus de lui... c'est délicat. Alors, j'ai pris sur moi et je me suis dis que j'allais attendre, la patience... je l'ai bien été depuis tout ce temps, non ?
Nous nous sommes posés et nous avons pris une crêpe. Il me fixait, son regard était toujours aussi doux mais là j'y voyais de la satisfaction et de l'épanouissement et c'est exactement ce que je ressentais aussi actuellement.
Moi - Ça va ?
Iyad - Après la journée qu'on vient de passer ? Plus que bien.
Moi - sourire - Merci pour aujourd'hui. Ça m'a fait un bien fou.
Iyad - Je suis heureux que tu le sois alors.
Moi - Moi aussi
Iyad - De quoi ?
Moi - Je suis heureuse que tu le sois aussi. Je sais que ta position n'est pas facile, tu m'aimes et tu ne sais pas ce que je ressens au fond de moi. J'essaye de te dire les choses mais je pense que tu n'es pas prêt à les entendre.
Iyad - Je suis désolée pour tout à l'heure Kiraz...
Moi - Ne t'excuses pas. J'aurais dû réfléchir que ta position était également délicate.
Iyad - Non Kiraz. Je me tues à te dire que je suis fou de toi mais mon comportement a été totalement contradictoire. Finis ta crêpe on doit faire quelque chose avant de rentrer.
J'hoche tout simplement de la tête, nous finissons nos crêpes et nous nous levons en direction d'une autre attraction. Il s'arrête devant la grande roue, prend des billets et me tend sa main.
Moi - O..on va faire la grande roue ?
Iyad - Oui. Tu ne veux pas ?
Moi - Si.
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PHASE
RomanceIYAD Tu as fait sortir un homme de sa pénombre. Tu as pansé mes blessures au détriment des tiens. Un sale vagabond qui a pourrit ta vie. Je me devais de sortir de la tienne, et ce même de la pire des manières. Je ne veux pas ta mort, je désire l...