IYAD
Tu as fait sortir un homme de sa pénombre.
Tu as pansé mes blessures au détriment des tiens.
Un sale vagabond qui a pourrit ta vie.
Je me devais de sortir de la tienne, et ce même de la pire des manières.
Je ne veux pas ta mort, je désire l...
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KIRAZ
« L'humanité est fondamentalement faite de rencontres ».
J'avais quitté l'hôpital, ça y est. Je ne voulais plus être bourrée de médicaments dû à mes crises, je voulais reprendre le contrôle de mes émotions et pour se faire je me devais de quitter l'hôpital. Anna n'a pas voulu que je sois seule. Alors, elle m'a dit de venir avec elle quelques jours en Colombie, à Peirera. Histoire de me changer les idées. Et, j'ai accepté.
Au début, je pensais qu'elle voulait qu'on aille voir Iyad. Mais dès lors qu'elle m'a dit Peirera j'ai compris que non. Iyad vient de Santa Marta. Alors, j'étais rassurée.
Rassurée ? Suis-je réellement honnête avec mes propres pensées ? Au fond de moi ne voulais-je pas l'avoir à mes côtés ?
Il me manque ça c'est une certitude mais notre relation est vouée à l'échec, je me devais de le comprendre et de l'accepter.
Nous venons d'atterrir. Le chauffeur nous amène chez Anna. Elle est issue d'une famille riche et puis sa carrière a été un franc succès d'où son aisance financière.
Anna - Quelques jours ailleurs vous feront du bien. Ici, on oublie tout et on se ressource
Moi - J'en ai besoin, oui.
Anna - Kiraz je te présente Nolan, il s'occupe de la maison en mon absence.
Moi - Enchanté -sourire-
Il me sourit chaleureusement et nous pénétrons dans la maison qui est juste sublime. Je me sens mieux, le fait d'être dans un décor tout autre me fait du bien et inconsciemment j'ai cette envie de me reconstruire.
Je pénètre dans la chambre qui m'est dédiée et je finis par m'assoupir prise d'une énorme fatigue.
[...]
Le soleil brûle ma peau, je venais de dormir quelques temps et je me sentais étrangement bien. Aucun cauchemars, aucune crise, rien.
Je sens une main sur la mienne. Une main que je reconnaîtrais parmi tant d'autres. Je suis dans un rêve ? Je rêve hein ? Il n'est pas là ? Si ? Je retarde le moment d'ouvrir mes yeux par peur, oui, j'ai peur de l'affronter, peur de le voir. Peur de tout ce qui peut me revenir en tête.
