Phase 3 - Peur

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IYAD

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IYAD




« Rien ne rapproche les êtres comme d'avoir peur ensemble. »






Kiraz, ma Kiraz...



Mes yeux se posèrent instantanément sur elle, elle était pétrifiée, j'avais cette cagoule qui me protégeait donc je me disais que rien ne pouvait lui faire repenser des choses du passé.

Elle était vêtue d'un ensemble jupe qui épousait ses formes, toujours avec son élégance et sa classe. Cette femme me fascinait.

Je reste bloqué ainsi quelques secondes jusqu'à ce que James me mette un coup.

Merih la jète au sol lui arrachant le téléphone des mains, un de ses talons s'en va. Elle finit par heurter le sol tête la première, cette vision me procure des frissons de haine. J'allais devenir incontrôlable, mes nerfs prenaient le dessus.

J'allais foncer sur Merih mais James m'avait retenu dans mon élan, il avait compris, il savait qu'il venait de toucher à ma faiblesse.



James - Pas ici, nique pas tout putain -chuchotant-

Moi - Tu savais qu'elle bossait ici ? -chuchotant-

James - J'suis un con moi pour te faire venir ici alors qu'elle y bosse ? C'est Tipi qu'a tout organisé putain..

Moi - Je vais vriller ! Comment j'ai pu ne pas le voir ? La scène se reproduit...

James - Il va rien lui faire j'm'en charge. Ne nous fous pas dans la merde



James s'avance vers Merih pour le prendre à part mais pris d'un coup de nerfs il s'est mis à tirer.. ce fils de putain venait de tirer une balle. Je suis la balle du regard, et elle finit par se loger sur elle, sur elle... sa robe blanche était désormais rouge, rouge vif, rouge sang.




Nan, nan, nan... Kiraz pas toi. La scène, j'ai l'impression de revivre une scène déjà passée mais dans une circonstance plus déchirante.




Mes yeux restent accrochés à cette scène, j'ai la vue qui se brouille. Mes pieds se sont directement dirigés vers elle, et ce, machinalement... j'avais peur, je ressentais de la peur, j'avais tout simplement peur qu'elle s'en aille et pour de bon cette fois-ci et encore une fois par ma faute.




Moi - MERIH LA CON DE TA MÈRE ON A DIT QU'ON TIRAIT PAS -hurlant-




Je venais de dire son prénom, j'ai de suite compris mon erreur mais j'avais la peur qui prenait le dessus. Je paniquais alors que j'étais pas un homme de ce style là. J'étais pas expressif, j'étais froid, j'avais toujours ce visage qui était impossible à déchiffrer mais quand il s'agissait d'elle, j'étais plus moi-même.

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