PHASE

Phase 8 - Jalousie

IYAD

« Une personne jalouse ne souffre pas que de ce qu'elle voit, mais surtout de ce qu'elle imagine »

Aris - Euh t'es qui ? Qu'est-ce tu fous dans l'appartement de Kiraz ?

Moi - J'suis son mari. Qu'est-ce tu veux ?

Iyad contrôle-toi, ne lui arrache pas la tête.

Aris - So..son mari ? Mais c'est impossible ! Kiraz me l'aurait dit et puis elle n'avait pas de bague. Elle n'a jamais parlé de toi ! Où est-elle ?

Moi - Toi regarde-moi bien. Tu vas éviter de traîner autour d'elle. Tu ne la touches plus, ne la regarde plus et ne pense plus à elle. Kiraz est ma femme. T'as compris ou tu veux que j'te l'explique d'une manière plus physique ?

Aris - rire nerveux- Je la connais et jamais elle ne se mettra avec un homme violent comme toi, putain. Tu la bats, hein ? Je vais contacter la police et je peux te jurer que tu vas regretter ce que tu lui as fait.

Trop c'est trop. Je le saisis brutalement par le col et le plaque au mur de l'entrée.

Moi - Je connais Kiraz depuis des années, c'est la femme de ma vie et celle que j'aime plus que tout au monde. Alors, je vais me répéter une dernière fois. Ne l'approche plus, elle va bien et n'a pas besoin de toi.

Aris - Si elle t'aimait vraiment, elle n'aurait jamais accepté mon baiser. Je sais qu'elle est en danger. Tu vas le regretter.

« Si elle t'aimait vraiment, elle n'aurait jamais accepté mon baiser ».
« Si elle t'aimait vraiment, elle n'aurait jamais accepté mon baiser ».
« Si elle t'aimait vraiment, elle n'aurait jamais accepté mon baiser ».
« Si elle t'aimait vraiment, elle n'aurait jamais accepté mon baiser ».
« Si elle t'aimait vraiment, elle n'aurait jamais accepté mon baiser ».
« Si elle t'aimait vraiment, elle n'aurait jamais accepté mon baiser ».
« Si elle t'aimait vraiment, elle n'aurait jamais accepté mon baiser ».

Cette phrase tourne en boucle dans ma tête. Non. Non. Non. Non. Je refuse. Elle n'a pas accepté son baiser, elle ne l'aime pas.

C'est faux, il cherche à me pousser à bout. Ne rentre pas dans son putain de jeu. Suli les surveillait, il ne m'a rien dit alors c'est faux.

Il m'a craché ça à la gueule en s'en allant fier de lui.

Il ne perds rien pour attendre, je peux le jurer qui se tiendra bien loin d'elle s'il ne veut pas que j'le décime.

Enfoiré.

Je referme la porte avec colère et je reprends son téléphone. Je mets ma paire de basket et je descend pour me rendre à l'hôpital.

Moi - Il m'a dit qu'il l'avait embrassé et qu'elle n'avait pas refusé son baiser. Suli, tu m'as caché un truc ?

Suli - Il y a eu trop d'événements ! C'n'était pas la chose la plus importante à te dire

Alors, c'était vrai ?

Putain, je me sens mal d'un coup.

Moi - Comment était leur rendez-vous ? Je veux tout savoir.

Suli - Iyad, je pense pas que ce soit une bonne idée. 6 mois que tu lui as pas donné de nouvelles, normal qu'elle refasse sa vie

Moi - Je veux tout savoir Suli

Suli - Leur soirée était telle un petit couple, voilà

Moi - Elle a réagit comment à son baiser

Suli - Elle paraissait gênée

Gênée...tu parles.

J'ai aucun moyen de discuter de ça avec elle, et puis quoi je vais oser lui faire une crise de jalousie après tout ce que je lui ai fait ? J'n'ai pas la parole.

Mais ça me fait fort chier, putain, il a fourré sa bouche dans la sienne, je vais câbler.

Je crains tellement que ma place soit prise par quelqu'un d'autre, par cet homme, qui t'as sûrement plu si tu as pu le fréquenter. Te connaissant, c'est rare et tu es difficile à avoir, alors lui avait-il réussi là où j'avais lamentablement échoué ?

Le fait qu'il papillonne avec tes yeux alors que je suis fou d'eux me désarme totalement.

Je souffle de nerfs et reporte mon regard sur elle, toujours allongée sur ce satané lit de mort. Son état n'a aucune avancée, ça me rend malade.

Suli s'en va et c'est James qui apparait quelques minutes après.

James - Des nouvelles ?

Moi - Toujours pareil...

James - J'ai encore méningé Patrick, deux corps carbonisés ont été retrouvés, un à la planque et l'autre près d'un champ non loin de la planque. Ils ont été formellement identifiés, c'est bien les jumeaux Rodriguez.

Cette nouvelle me procure un souffle d'apaisement. Ils sont plus de ce monde et c'est uniquement cela que je voulais entendre en premier lieu. La seconde chose que j'attends, c'est de savoir Kiraz dans un meilleur état.

Bordel, te savoir près de moi mais n'ayant aucunement la possibilité de te toucher, te parler, t'embrasser me rend malade.

Reviens-moi Kiraz, car la situation devient ingérable pour mon mental.

Je pénétrais dans la phase de l'appréhension.

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Courte partie histoire de ne pas vous faire patienter...