Phase 9 - Appréhension

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KIRAZ

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KIRAZ




"On ne peut pas prendre de décisions fondées sur la peur et l'appréhension de ce qui pourrait arriver"








Je vole, autour de moi il y a des étoiles, la lune et le soleil qui me lâchent un sourire. Il fait sombre mais ces constellations éclairent et illuminent ma vision.

Je me vois heureuse, joyeuse, mon sourire enflamme tout autour de moi. Puis d'un coup, je suis dans les ténèbres, la chute est violente, j'atterris sur un sol dur, mon corps se fracasse et se découpe en lambeaux. Je suis comme un dé qui tourne et roule sur lui-même.

Mon souffle se coupe de plus en plus, j'essaye de crier, de me sortir de là, je sens des mains me tenir, j'entends un bruit qui ne cesse de retentir. J'essaye d'ouvrir les yeux, je vois flou, je vois des ombres, tout est noir et blanc.

Qu'est-ce qui se passe, punaise ?



Voix - Il faut la stabiliser ! Elle se réveille




Des voix, des voix, encore des voix, et tout à coup, plus rien. Mon corps devient lourd, je le sens présent mais volumineux. Je bouge petit à petit mes doigts, je sens une main me caresser doucement le dos de la main, je continue mes efforts.




Voix - Elle bouge ! Docteur, elle bouge !



Je sens de l'excitation se former autour de moi, de la joie... alors difficilement, je réussi à ouvrir complètement mes yeux. Je tombe face à des infirmières, docteurs et tout le personnel de santé qui va avec.

Puis mon regard se pose sur l'homme qui me caressait la main : Iyad.

Brusquement, je suis prise d'une violente montée de haine, un flashback revient dans ma tête.

La vidéo, les hurlements d'Iyad, mon v..vi..viol ? Le violeur, le kidnapping, les mensonges... tout remonte dans mon cerveau et en l'espace de 10 secondes je suis devenue complètement hystérique et incontrôlable.



Je sens tous les regards se poser sur moi et devenir inquiets. Mais, j'ai mon cerveau qui agit sur mon corps, des traumatismes refont surface, la vidéo ne quitte pas mes pensées. Mon corps au sol, lui sur moi faisant des vas-et-viens contre ma volonté.

Iyad se faisant tenir par l'autre homme... mon visage qui se tourne et se colle au sol. Sans cris, sans hurlements, sans rien. Bordel, ce souvenir me fait un mal de chien.

Et au delà de la vidéo, mes pensées se mettent à s'embrouiller, comme si je me souvenais de cette nuit d'horreur, comme si j'la revivais encore.





Moi - NE ME TOUCHEZ PAS !




Je ne veux aucune main sur moi, encore moins celle d'un homme. Allez vous faire voir, vous êtes tous pareils, des putain de menteurs, certains sont des animaux dotés d'une âme de violeur et de pervers.

PHASEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant