Le grand départ

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PDV Théa

J'avais passée une mauvaise nuit, ne pensant qu'au fait que Louis partait pour Londres ce matin. Je m'étais même levée vers 3 heures du matin pour aller m'asseoir dans les escaliers extérieurs de ma maison, sous le porche. J'y étais restée 1 heure à penser et verser des larmes de tristesse à imaginer ma vie durant 2 à 3 semaines sans Louis, mon amoureux, mon meilleur ami, mon frère et surtout mon futur époux. Ca allait être vraiment dure sans lui.

Finalement après une heure à penser à tout cela, j'étais repartie me coucher auprès de Louis dans le lit et cette fois j'avais mieux dormi étant réellement fatiguée. Toutefois ce n'était tout de même pas la meilleure nuit de sommeil que j'ai eu la chance d'avoir dans ma vie.

J'ouvris finalement les yeux tout doucement pour voir qu'il faisait toujours aussi sombre. Pourtant, j'aurais juré qu'il devait être au moins 7h30 voir même 8h. En jetant un oeil à mon réveille-matin, je constatai qu'il était en effet 8h. Me rendant compte que Louis devait partir dans une heure de chez moi, je changeais de position pour me retourner vers Louis dans le lit pour me rendre compte que Louis n'était plus dans le lit. Je me levai prise de panique et allai où j'avais déposé la valise de mon fiancé la veille avant de nous coucher. Elle n'y était plus. Je m'agenouillai au sol et commencai à verser toute les larmes de mon corps. Comment avait-il pu partir de chez moi sans me dire aurevoir. Il est même parti une heure plus tôt que ce qu'il m'avait dit hier soir.

Les larmes coulaient à flot sur mon visage et rien ne pouvait les arrêter. Le savoir parti loin de moi sans m'avoir dit aurevoir me laissait croire qu'il ne reviendrait pas et qu'il ne m'aimait pas. J'étais complètement au fond du gouffre du désespoire. J'étais toujours agenouiller devant la porte de mon garde-robe, le visage entre mes mains qui étaient à présent mouiller de mes larmes, lorsque je sentis deux bras s'enrouler autour de moi. Je sursautai et me débattai prise de panique dù au fait qu'il y avait un inconnu dans ma maison et qu'il voulait me prendre pour me kidnapper ou faire je ne sais quoi encore.

-Théa!!! Calme toi, c'est juste moi.

Je me retournai vers la personne que je croyais être un inconnu et lorsque je le vis, je lui sautai au cou encore plus en larme que je l'étais. Il me prit dans ces bras et commenca à carresser ma longue chevelure brune.

-Mais que ce passe-t-il Théa? Pourquoi pleures-tu de la sorte?

-Comment peux-tu me demander ca? J'ai cru que tu étais parti. Tu n'étais plus dans le lit avec moi à mon réveil Louis. Je me suis levée pour voir si ta valise était toujours devant mon garde-robe et elle n'y était plus. Je croyais que tu m'avais laissée sans me dire aurevoir.

- Voyons mon amour, jamais je ne te ferais un coup pareil.J'étais en bas en train de te préparer le déjeuner et pour ma valise, je l'ai simplement descendu pour la mettre dans l'entrée, près de la porte. Cesse de t'inquiéter, je t'aime Théa et jamais je ne vais t'abandonner.

Il me donna un baiser sur le front et leva ma tête pour plonger son regard dans le mien. Il observa mon visage avant de me sourire et de passer son pouce sur ma joue pour retirer une des nombreuses perles cristalines qui coulaient sur mes joues toutes bouffies et rouges.

-Ne pleure pas ma chérie, même si tu es toute mignonne quand tu pleures, tu es beaucoup plus jolie avec ton beau sourire sur ton jolie visage.

J'hochai la tête tranquillement et le laissais me guider vers la salle à manger à l'étage inférieur. Une belle table toute bien décorée m'y attendais. Au centre de ma petite table se trouvait un jolie bouquet de roses rouges, entourer de plusieurs assiettes dont une contenant des crèpes, l'autre des petites saucisses et du bacon, la suivante contenait des petites patates rôties et finalement la dernière assiette contenait des oeufs brouillés. Au deux extrémités de ma table, il y avait deux assiettes remplies de quelques fruits, mais laissant toutefois de la place pour ce que nous allons ajouter des assiettes au centre de la table contenant la nourriture, il y avait une fourchette et un couteau d'un côté de l'assiette et un petit linge de l'autre côté. Finalement, nous avions chacun un verre de jus d'orange qui était placé à la droite de nos assiette. C'était tout simplement magnifique.

Un départ de tropOù les histoires vivent. Découvrez maintenant