Conabe Adventure destroyer

Chapitre 4

Glad

- Pardon, pardon... Laissez moi passer.

J'essayais de me faufiler dans cette masse de monde.

Tout mon lycée, chez moi ! Quel cauchemard.

Je cherchais Josh mais je ne le trouvais pas.

Tout le monde autour de moi me donnait la migraine, ils parlaient, riaient.

J'arrivais dans ma cuisine et je vis sur le plan de travail avec deux filles en train de s'embrasser... Okay je me  reculai de suite.
On ne va pas aller dans la cuisine Glad.

J'étais perdu dans ma propre maison il y avait trop de gens !

Pendant que je cherchais encore Josh et que j'étouffais autour de tout ces gens. Une fille mince qui puait l'alcool d'ici me poussa et me balança contre le carrelage :

- Roo, pousse toi la grosse qu'est ce que tu fout là...

Je me raidis face à ses mots, elle était peut-être sous l'emprise de l'alcool mais pas moi.

Je la poussa violement et partis en vitesse en montant les escaliers pour atteindre ma chambre, deux mecs étaient dans le couloir contre le mur entrain de fumer une clope.

Mon cerveau réagit à deux mille à l'heure.

Je lui pris des mains sa clope et la cassa en deux. Ce qui le mis très en colère.

Il me regarda très surpris et s'approcha trop près de moi.

Avec l'énergie que j'avais je lui lança, amer :

- Pas de clopes chez moi point.

On se laissait un duel de regard, il était prêt à attaquer et je n'étais qu'une proie en train de se débattre.

Je ne sentais plus mon cœur battre tellement j'avais peur de ce mec. Il me lança un regard assassin avec insistance tel un serpent.

- Dommage il faudra que tu me renbourse ma clope.

Tout est allés très vite après ces mots.
Il m'a giflé si fort que j'en perdis l'équilibre.

- Chez toi ou pas je m'en branle, tu vas payer c'est tout.

Il me gifla encore une fois aussi fort que la première, j'etais au sol, je ne voulais pas pleurer, pas devant lui.

Je me suis relevée et il m'a plaqué contre le mur en répétant :
"Tu vas payer"

Je ne sentais même plus mon cœur, il m'enprisonna contre le mur et puis il s'approcha encore plus de moi et je sentis sa main glisser sur mes fesses.

J'étais soudain figé, les yeux écarquillés. Je ne pouvais plus bouger, j'etais sa proie, son repas.

Quel ordure, Edgar, le plus gros salopard du lycée. Voilà sa réputation, drogué et opsédée en tout genre. Personne ne l'aimait.

Il me chuchota :

- Grosse ou pas je les baises toutes.

Ma vue s'embua puis cette phrase me fis un choque et sous l'adrénaline je l'ai poussé contre le mur opposé pour courir jusqu'à ma chambre et y glisser la serrure.

Une vague de soulagement m'enveloppa. Puis je m'effondris par terre en larmes, tout ce que j'avais garder en moi s'échappa.

Au bout d'un long moment.
J'étais la tête dans les bras entrain de pleurer, trop d'émotions me revenait d'un coup.