𝐂𝐡𝐚𝐩𝐭𝐞𝐫 𝐨𝐧𝐞

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[Chronologie : 20 février 2006. Tenjiku]

J'entendais quelqu'un m'appeler d'en bas.

Je sais que c'est en bas parce que la voix vient d'en dessous de moi.. logique aussi..

Eh, j'suis trop bête..

? - Ma chérie!

- Mmh..

? - Ma puce, petit déjeuner !

- Pas faim...

Puis, plus rien.

Juste des pas qui montaient vers ma chambre.

Ma maman chérie entre et rigole en me voyant étendue sur mon lit, somnolente.

Mam - Ma chérie, enfin, il est onze heure ! Il est temps de se réveiller ma chérie.

- Mmh..

Le matin, je suis claquée. Surtout après avoir été à une soirée comme ça.

Kakucho et Izana m'ont raccompagnés plus tôt, mais je suis quand même morte.

Il faut que je décuve.. c'est pas normal à mon âge...

Mam - Izana va bien ?

- Ouais...

Mam - C'était bien votre booling, hier soir ?

Oh que oui.. trop bien le booling.. un booling accompagné d'alcool et de joins.. yesss..

- Ouais.. ils te passent le bonjour aussi..

Mam - C'est gentil. Ma puce, lève toi maintenant.

- Ouais, d'acc... laisse moi m'étirer d'abord..

Ma mère part de ma chambre après avoir remonter le store et ouvert les rideaux blancs.

Je m'assois sur mon lit et étends les bars au dessus de moi en baillant de tout mon âme.

Je me lève et me regarde dans le miroir de ma penderie. Mes yeux exposent de grosses cernes bleus foncés, mes lèvres sont gercées, mes cheveux en pagailles et ma peau qui me fait peur vu sa pâleur est à moitié fripée.

Izana m'a ramené tôt, quand même... je suis si défoncé que ça.. ? ...

Oui.. du coup, oui.

J'ouvre la fenêtre de ma chambre et allume les leds en violets. Je laisse toujours ouvert si Izana veut rentrer.

Je les un pull appartenant à Ran Haitani, un type franchement sympa qui m'avait prêté ce pull il y a un mois.

Il m'arrive au genoux. J'enfile la capuche pour pas qu'on voit mon visage. De toute façon, ils ont l'habitude que je descendes avec un pull.

Mais la, c'est grave. Plus jamais je bois comme ça.

Si je commence à faire de la merde à quinze ans, qu'est-ce que je vais devenir à ma majorité ?

C'est du grand n'importe quoi.

C'est alors que une douleur insoutenable apparaît dans ma tête.

Super..

Il faut que je décuve... et vite...

Une envie de vomir me prend la gorge et je cours à l'autre bout de la maison, dans les toilettes de l'étage du haut.

Je vomis ce que je pense être mon âme puis je me rince la bouche avant de descendre.

𝐀𝐥𝐥 𝐟𝐨𝐫 𝐲𝐨𝐮                               𝖪𝖺𝗄𝗎𝖼𝗁𝗈 𝗑 𝗈𝖼Où les histoires vivent. Découvrez maintenant