Chapitre 1

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J’attachais ma dernière boucle d’oreille à mon oreille droite avant de me regarder dans le miroir.

C’étaient ce soir que tout aller se jouer pour mon avenir…

Sentant le stresse montais, je fermais les yeux un instant et pris de grandes respirations, agitant nerveusement ma jambe droite.

Quand tout à coup, une main se posa subitement sur mon épaule gauche. J’ouvris les yeux et vois que c’est Arisu.

Je me lève en souriant et le pris dans mes bras.

- Prête pour le grand jour, Anny ? Me dit-il en s’écartant de moi, me souriant.

- Je suis stressé… Imagine, je me plante ? J’ai travaillé dur pour apprendre ce morceau… Je ne fais pas y arriver, je le sens. Dis-je en tripotant mon collier.

Il prit lentement ma main, m’obligeant à l’abaisser.

- Anny… Ne doute pas de toi… Tu vas déchirer ce soir ! Tout le monde est venu pour t’écouter jouer ! Tu vas tous les épater, petite sœur.

- Karube et Chota sont la ce soir ? Demandais-je en changeant de sujet.

- Malheureusement non… Et c’est de ça dont je voulais te parler. Dit-il en me regardant. Je ne pourrais pas rester. Je passe juste en coup de vent.

Quoi ?

- Attends, quoi ? Dis-je en fronçant les sourcils. Mais… Tu m’avais promis que tu viendrais me voir jouer… Je vais jamais réussir si je sais que tu n’ai pas là ! Dis-je en sentant la panique me gagner.

- Eh. Calme-toi, Anny ! Dit-il en attrapant brusquement les épaules. Tu vas réussir. Que je sois là ou pas ! Rappelle-toi de ce que je t’ai toujours dit.

Je souris tout doucement à sa dernière phrase.

- « Lorsque tu sous-estimes ce que tu fais, le monde sous-estimera qui tu es. » Récitais-je par cœur.

Il sourit à son tour.

- Que l’on soit bien d’accord, ta intérêt à tout donner ce soir. Dit-il en m’embrassant le front. Je doit y aller, je te souhaite bonne chance, Karube et Chota aussi te souhaite bonne chance.

- Merci… Murmurais-je en le prenant une dernière fois dans mes bras.

- Anny Ryohei ! Tu passes sur scène dans 2 minutes. Dit un homme en rentrant dans ma loge.

On se sépare enfin.

- À plus ! Dit Arisu en sortant de ma loge.

Je me rassis sur la chaise, puis des maquilleuses retouche mon maquillage, trouvant qu’il n’y en a pas assez.

Je donnerais tout pour toi, Arisu. Compte sur moi pour épater le public ce soir et de te rendre fière…

- Anny, c’est à toi.

Je me lève lentement et suis la personne qui m’avait appelé.

À chaque pas que je faisais qui me rapprocher un peu plus de la scène, une boule se forma dans ma gorge.

Enfin, j’arrivais dans les coulisse.

- Monte directement sur scène, Anny. Dit un homme en arrangeant ma coupe. Et surtout, donne tout.

- Merci… Dis-je en chuchotant, m’avançant vers les escaliers qui me séparaient de cette fameuse scène.

Une fois en face des escaliers, j’attrapais les pans de ma robe et les lève, commençant à monter les escaliers.
Je me retrouve rapidement sur la scène.

Trop rapidement à mon goût…

Il y avait un silence de mort dans la salle, faisant monter un peu plus mon stress.

Je fis une petite référence et m’asseois sur la chaise.

On apporta enfin mon violoncelle et mon archet.

Après quelques secondes d’attente, je commence enfin à jouer 4 saisons de Vivaldi.

Je faisais glisser mon archet sur les cordes de mon violoncelle, me laissant transporter par le son que produit mon violoncelle.

Plus rien n’exister autour de moi, j’étais dans ma bulle.

Mais cette bulle finie par éclater, quelques minutes plus tard quand j’achevais ma performance.

J’ouvris les yeux, qui étaient jusqu’à maintenant fermé.

Puis des applaudissement se fais soudainement entendre.

Je souris en me levant de ma chaise, puis m’avance prés de la scène, faisant une référence.

J’avais reussie!

Après quelques minutes à enchaînés les références, je finis par repartir dans ma loge.

Une fois dans celle-ci, on me laissa seule.

Je pris mon téléphone et rédigeai rapidement un message à Arisu, lui annonçant que j’avais reussi.

Mais tout à coup, les lumières s’eteingnir, avant de se rallumer quelques minutes plus tard. Je fronce les sourcils en levant la tête.

Qu’est-ce qui se passe ?

Ne m’attardant pas plus sur ça, je décide de retourner sur mon téléphone, mais je constate immédiatement que celui-ci ne fonctionné plus.

- Fais chier… Pestais-je en le balançant parterre.

Super ! Maintenant je suis sur de ne plus avoir de téléphone !

Je soupire, puis décide de sortir de la loge pour demander si on pouvait me passer un téléphone.
Mais à mon plus grand étonnement, ils n’y avaient personnes.

J’ouvris la loge à côté de la mienne et constate qu’il n’y a personne non plus. Je referme la porte en fronçant les sourcils.

- Heho ! Y a quelqu’un ? Criais-je en espérant que quelqu’un puisent m’entendre, mais personne. Si c’est une blague collective, ce n’est absolument pas drôle ! Continuais-je en n’avançant pas.

Mais rien. Il n’y avais toujours personnes.

Je m’avançais un peu plus vite, sentant la panique montais. J’arrivais rapidement dans les coulisses et constate qu’encore une fois, il n’y avait personnes.

Je monte les escaliers qui nous emmenaient directement sur scène. Une fois sur la scène, je remarque qu’il n’y avait plus personne dans le public.

Qu’est-ce qui se passe bon sang…

Je m’approche du bord de la scène et m’assois dessus avant de sauter pour descendre. Puis je me mis à courir a travers les fauteilles, montant les escaliers deux à deux. Une fois arriver à la sortie, j’ouvris les deux porte en grand et remarque encore une fois qu’il n’y avait absolument personne.

Ils sont sûrement partis dehors…

J’ouvris la porte vitrée et a mon plus grand malheur, il n’y avait toujours personne. Tout avait l’air… Abandonnée.

Je m’avançais sur la route, frottant mes bras par la même occasion, essayant de me tenir chaud.

J’aurais dû peut-être songer à me changer avant de sortir...

Puis tout à coup, un écran géant s’alluma sur un immeuble en face de moi.

- «Le jeu va bientôt commencer, veuillez suivre les flèches.» Fit une voix sortit de nulle part.

- C’est quoi ce bordel… Chuchotais-je en fixant l’écran.

La Mélodie Du Violoncelle... - Alice In BorderlandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant