9 | Humanoïde.

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Chapitre 9.

Une semaine plus tôt

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Une semaine plus tôt.

              Le début de l'hiver se présentait avec des températures déjà assez frileuses. Il faisait nuit, c'était un beau paysage, surtout après plus de deux mois qu'on était enfermé dans une petite cellule délabrée. Le souffle glacial, Ryosuke, regardait derrière lui. Il avait les mains menottées et un léger manteau pour le couvrir.

Le gardien arriva à son niveau et le poussa brutalement pour qu'il avance. Sans rien dire, le chauve injuria avant de monter dans le camion.

En montant à l'arrière du véhicule il regardait l'énorme bloc de métal qui lui servait de menottes. Ces menottes de haute technologie l'empêchaient d'utiliser son alter. Ils avaient si peur de lui ?

Roysuke entendit, en même temps que le bruit du moteur, le grillage s'ouvrît. Ça y est, il partait de cette médiocre prison. Maintenant, il espérait avoir un meilleur confort au Tartare. Il ne fallait pas trop rêver. La seule chose qui était sûr, c'est qu'il ne pouvait pas penser à s'échapper une fois là-bas. Mais ici, rien n'était trop tard. Le camion montait un dos-d'âne secouant l'arrière.

« Oh chauffeur tu sais pas conduire ? Rouspéta le détenu. Putain, bande de bâtards, vous m'avez rasé le crâne et vous m'avez même pas donné de bonnet.

- Ferme ta gueule, t'étais déjà coiffé comme ça, on t'as juste enlevé ta couleur de merde.

- Tsss... Mon buzz cut blond était parfait... »

Il soupira en levant la tête en arrière, elle cogna contre l'intérieur du véhicule. Il lâcha un bruit de mécontentement. Il sentait que le trajet allait être long...

Après quelques heures de route, animées par les questions du détenu, le camion passa enfin la barrière du Tartare, la prison de haute sécurité du Japon.

« Ça y est on est arrivé ? Bah putain c'était long. Chef, repasse ton permis, j'suis sur qu'on était pas loin d'avoir trois accident et j'ai envie de gerber, dit-il quand les gardiens du Tartare ouvrirent la porte du coffre.

- Fallait pas lui mettre une muselière à lui ? Demanda l'un des gardiens.

- J'suis pas un chien, contrairement a..

- Fini pas ta phrase. J'pense que t'as assez de problèmes comme ça, cherche pas à aggraver ton cas.

- Vos parents ne vous ont jamais appris à ne pas couper la parole ? Demanda Roysuke en sortant du camion escorté par deux gardiens.

- Et les tiens ils t'ont pas appris que tuer c'était mal.

- Haha ! Bien trouvé. Rit-il. Dommage qu'ils m'aient abandonné. Ça se voit que j'ai pas de parents quand même, bande de con.

Alexithymia : Émotions. - Tome 2. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant