11 | Mission.

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Chapitre 11.

Il existe un cross-over entre cette fanfiction et ma deuxième Venom, la lecture de cette dernière vous permettra de mieux comprendre certains événements, notamment sur comment Keira a réussi à s'infiltrer chez les vilains et d'autres détails.

Keira.

Fin de l'année de première de Keira.

Dans la salle des professeurs, je regardais par la fenêtre. Je n'exprimais rien en particulier, une simple expression pour rester dans mes réflexions. Néanmoins je restais très sérieuse face à sa discussion avec mon professeur.

« Vous savez Monsieur, je me suis battue pour rester à UA, dis-je. Mais j'ai été placé sur une enquête sur laquelle la présidente juge que je suis l'une des seule personne apte à travailler.

- Une mission ?

- Oui. Vous avez mon rapport concernant celle de UA. C'est le dernier.

- Dois-je comprendre que votre place parmi nous se termine ici ?

- J'en ai bien peur. »

Si cette mission n'était pas une urgence, si le poste de ma mère à la commission n'était pas temporaire, bien sûr que je serais restée à UA. Mais les conditions me poussaient à partir. Ma mère me l'avait bien dit, si je n'acceptais pas avant qu'elle ne soit remplacée, la commission et leurs pratiques n'allaient jamais changé. J'avais compris l'ampleur et la gravité de cette enquête. Elle me permettrait de comprendre énormément de choses, et peut-être même de déjouer la société héroïque.

Les enfants de la commission n'étaient pas des apprentis héros lambdas. Nous étions plus. Généralement utilisé, je ne voulais pas finir ainsi. À défaut des héros qui sauvent la ville de l'extérieur, je voulais purifier la société héroïque de l'intérieur. Je savais que d'innombrables crimes et alliances ainsi que d'autres manigances salissaient l'image des héros et compromettaient petit à petit notre sécurité.

Ma mission ne débuterait pas avant un moment, le temps de reprendre un entraînement adéquat et de me trouver un coéquipier.

A cette âge, j'avais de l'ambition. Je n'avais pas encore été sur le terrain. Cette mission, n'était pas du même type que mon intégration à UA.


[...]

Mon corps se faisait lourd. Mes poumons n'avaient plus d'airs. Je m'efforçais à rester quelques secondes de plus, encore et encore jusqu'à ne plus tenir. Quand ma tête sortie de l'eau la première bouffée d'air me semblait être une renaissance. En ouvrant les yeux je voyais le visage peu impressionné de mon entraîneur.

« Cinq minutes et trois secondes. C'est peu, avait-il meuglé. »

Il m'avait laissé dans la piscine et je devais le rejoindre pour le prochain entraînement. Chaque jour, les mêmes exercices qui s'apparentaient à de la torture. C'était un entraînement intensif comprenant l'endurance, la force, l'agilité et la résistance. La résistance à quoi me demanderiez vous ? Aux pires tortures imaginables. Au-delà des exercices banals je devais m'entraîner à résister aux poisons, aux tortures physiques et bien d'autres.

Par la suite, je me formais au morse et à d'autres communications sécurisé, ainsi que diverses langues, l'armement et le self-défense. Et bien sûr, la base de l'espionnage : une formation en renseignement et les techniques d'espionnage. Qui englobe un large éventail de compétences, telles que la dissimulation, l'identification de personnes, l'observation discrète, la création d'identités fictives, le piratage informatique, le contournement des systèmes de sécurité, la manipulation psychologique et les techniques d'interrogatoire. Tout ça à côté des cours pour obtenir mon diplôme de héros pro, grâce à la CSPH.

Alexithymia : Émotions. - Tome 2. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant