« Pourquoi ai-je été si long à comprendre ? Pourquoi a-t-il fallu que je te fasse autant de mal avant de comprendre que tu étais le seul homme dont j'avais réellement besoin ? Pourquoi a-t-il fallu que je te fasse autant pleurer ? Autant hurler ? Autant souffrir ? Pourquoi je ne me suis pas avoué t'aimer, être tombé fou amoureux de toi ? Je n'ai aucune réponse à toutes ces questions plus idiotes les unes que les autres. Je m'en veux, vraiment, je sais que tout cela sera difficile à oublier, à pardonner, j'assume pleinement mes actes et mes paroles. Te souviens-tu de mes jolies promesses ? Tu sais, celles où je te hurlais que je quitterais l'homme avec lequel j'étais en couple pour pouvoir vivre une belle histoire d'amour avec toi. Te souviens-tu de quand je venais la nuit dans ton lit, je te serrais dans mes bras, et je te chuchotais des je t'aime au creux de ton oreille avant de dormir. Te souviens-tu de quand je te volais des baisers ? T'en souviens-tu ? Te souviens-tu aussi que quelques jours après ces promesses, ces faits, je t'ai dit que nous devions rester de simples amis ? J'ai été un vrai connard avec toi. J'en suis désolé. Je suis désolé d'avoir fait de ta vie un enfers. Je suis désolé de t'avoir fait pleurer. Je suis désolé de t'avoir fait espérer. Je suis désolé de t'avoir brisé, d'avoir brisé ce cœur si innocent qui battait et bat aujourd'hui encore pour moi. Je sais que de simples excuses n'effaceront pas tous mes actes non justifiés et non justifiables. Après tout, ce n'est pas après avoir chié dans son froque, qu'il faut serrer les fesses, pas vrai ?
Aujourd'hui, j'ai tout lâché pour toi, il était temps, non ? Après de nombreuses disputes, de nombreuses crises, de nombreux pleurs, je suis enfin à toi et à toi seul. Il m'en a fallu du temps. Je m'excuse. Je n'avais pas les couilles d'agir à homme. Nous vivons heureux aujourd'hui, du moins, je crois. Nous vivons notre amour au grand jour, sans vraiment faire attention aux regards qui se posent sur nos deux mains se tenant fermement et amoureusement lorsque nous marchons dans la rue. Qu'est-ce qui choque le plus les gens dis-moi. Est-ce le fait que nous soyons deux hommes ? Ou est-ce le fait que je sois un Malfoy, ex mangemort et toi un Potter, Le Potter, l'Elu. Je n'en sais rien non plus. De toute façon, je suis incapable une nouvelle fois d'apporter une quelconque réponse à ces nouvelles questions. Je te demande pardon une nouvelle fois.
Alors que je t'écris ce texte que tu ne liras sans doute jamais, toi, tu es face à moi, un livre à la main. Je ne peux m'empêcher de lâcher ma plume pour poser mon regard de couleur métal sur ton doux visage. Quelques mèches de tes cheveux noir de jais te retombent avec grâce sur ton front, tes lunettes rondes, elles, ont légèrement glissées le long de ton nez, ton regard émeraude lui, est tendrement posé sur une de ces pages jaunies de ce livre âgé. Tu lâches alors un mince soupire avant de me regarder, un doux sourire dessiné sur ton visage. Tu es magnifique Potter. Je te souris et continue d'écrire ce texte. Tu m'as déstabilisé. Je n'ose pas te regarder dans les yeux, j'ai peur de m'y noyer, de ne pouvoir réussir à remonter à la surface, de pouvoir revenir à moi-même. Tu vois, c'est cela que j'aime chez toi, j'aime la beauté que tu dégages, j'aime la magnificence de tes yeux . J'aime être avec toi, sentir ta présence près de moi. Tu me rends fou. Moi, Draco Malfoy, seul héritier de ma riche famille, je suis tombé fou amoureux d'un Potter, de Harry Potter. J'ai tout perdu pour être tombé amoureux de toi. L'amour de mon père, de ma mère, de mes proches. Étrangement, je ne regrette rien. Je regrette rien parce qu'aujourd'hui je suis heureux, tu me comble sentimentalement parlant. Tu me rends heureux alors que je t'ai longtemps fais souffrir. Tu es extraordinaire.
VOUS LISEZ
os yaoi harry potter [livre 1]
Fanfictionce livre va contenir plusieurs petites histoire courte sur différent couple harry potter version boy x boy bien évidemment. Je tien a prévenir que certain os seront pas à moi lemon à gogo les homophobes, je vous pris de ne pas lire se recueil. su...