"Mamaaaan?"
"Oui ma chérie?"
"Tu te souviens de cet homme qu'on avait un jour ramené à la maison, Constant et moi?"
"Quelle question! Bien sûr que oui!"
Nezumi était à l'encadrement de la porte tandis que sa mère cuisinait des cookies pour le goûter.
Leur retour dans le monde réel s'était fait sans problème. Étrangement, le temps semblait s'être arrêté ici lorsque Constant et sa sœur étaient rentrés dans celui du manga... Ainsi donc, personne n'avait vu un quelconque changement, si ce n'est l'attitude de la fratrie qui s'était grandement améliorée. Tout était redevenu normal: le frère et la sœur souriaient constamment, ils ne manquaient plus d'hygiène et ne semblaient plus en pleine dépression. Leur mère avait poussé un "ouf" de soulagement en les voyant revenir de l'école dans un bien meilleur état qu'elle ne les avait laissé le matin. Nezumi s'était bien évidemment gardé de dire à sa mère qu'elle n'était jamais allée au lycée ce jour-là, et qu'au contraire, elle avait été à deux doigts de trépasser.
"Et bien il se trouve que je suis en couple avec lui..." reprit Nezumi alors que la mère venait de refermer le four.
Aussitôt que ces mots franchirent ses lèvres, la jeune femme se retrouva en proie à un inspecteur et son interrogatoire. Constant vint sauver sa sœur dès qu'il entendit la conversation, tandis qu'il était en hauts des marches, à l'étage. Tous deux s'étaient réfugiés dans la chambre du plus jeune pour continuer une série démarrée la veille.
"Dis..."
Constant se retourna vers sa sœur pour écouter ce qu'elle avait à dire.
"Si j'ai pu ressusciter Itachi et Kisame... Je pourrais aussi le faire pour les autres n'est-ce pas?"
"En théorie... Oui. Tu pourrais le faire... Et ça serait vraiment génial! Mais j'ai bien peur que ce ne soit pas possible... Tu ne sais même pas toi-même comment tu t'y ai prise et surtout, nous ne somme pas à l'abri qu'une malédiction ou autre s'abatte sur toi car tu auras voulu ressusciter les morts!"
Plusieurs jours passèrent ainsi, lors desquelles Nezumi n'eut de cesse de réfléchir aux paroles de son petit frère qui, pour une fois, s'était montré bien plus sage qu'elle. Après tout, les défunts sont morts pour une cause, mauvaise ou bonne soit-elle, qui conclue en beauté leur vie. Ce destin n'était-il pas prévu d'avance pour eux? Est-il réellement nécessaire de les ramener à la vie? Ils ont fait ce qu'ils devaient faire lorsqu'ils étaient vivants. Et hormis la fratrie ainsi que les deux ressuscités, personnes en ce monde ne les attend.
Nezumi se ficha une claque qui résonna dans tout le salon. Penserait-elle les même mots s'il s'agissant d'Itachi? Non, elle n'aurait pas prit la peine de réfléchir et l'aurait ressuscité dès qu'elle en aurait eu le pouvoir. Bon, finalement, elle l'a découvert au hasard! Sa décision était prise, dès le lendemain, elle partirait à la recherche d'un moyen pour les ramener à la vie. La dernière fois, la jeune fille l'avait fait sans trop savoir comment, il fallait maintenant qu'elle sache le faire en tout état de conscience.
C'est ainsi que pendant plusieurs mois, elle fit d'innombrables recherches à la bibliothèque de Konoha et de Suna, afin de trouver un moyen pour réutiliser son pouvoir. Pendant qu'elle croulait sous les livres de Konoha, c'est Constant qui s'occupa d'aller jusqu'à Suna pour y trouver des informations. Ils communiquèrent à chacun leurs découvertes par oiseaux messagers durant ces mois-ci. Depuis qu'ils s'étaient aperçus que le temps dans leur monde s'arrêtait lorsqu'ils venaient dans celui-ci, le frère et la sœur ne s'inquiétaient plus lorsqu'ils laissaient derrière eux leur maison. Pourquoi soudainement le temps dans leur monde s'est arrêté? Mystère! Peut être que cette quatrième grande guerre ninja a tellement foutu le bouse que même l'espace-temps s'en est retrouvé chamboulé?
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Deux mondes pour le prix d'un
أدب الهواةConfusion et amour. C'est ce qui va accompagner deux jeunes frères et sœurs, Nezumi et Constant, durant toute cette histoire. Ils vivent au japon. Un jour, ils rencontrent un inconnu qui rappelle au jeune homme de la fratrie une personne qu'il n'aur...