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NDA: Hellooo

Bon déjà j'espère que vous passez un bon Ramadan ou un bon Carême pour celles et ceux qui les font!! Ce chapitre à pris du temps à sortir, I know.

MAIS JE SUIS CLAQUÉE, en plus de ça il est hyper court...(promis la prochaine fois il est plus long là c'est pour que vous commenciez à rentrez dans l'histoire TOUT DOUX)

Vous commencez à me connaitre je tiens toujours les mêmes discours mdr.


N'hésitez pas à voter et commenter je lis tout! Bisous

Prenez soin de vous.

-Souleka🤍





























[Makhala]

Angleterre, Durham, 3h37.





Clouée au lit, tous mes sens se mirent en alerte, mon cœur battait à ne plus l'entendre et je me réveilla aussitôt, comme pris d'un électrochoc le corps en nage.

Je me levais et m'assis en tailleur sur mon lit, fixant un point invisible en face de moi. Mon souffle était court, mes yeux faisaient des aller retour dans la pièce, pour s'assurer que j'étais bien dans ma chambre.

Encore.

Encore une nuit de plus volé, volé par l'image de celui qui m'est impossible d'oublier.

Avec son visage comme fantôme.

Ma tête se tourna vers mon téléphone posé sur la table de chevet, celui-ci affichait 3h37.

Je savais que je devais encore dormir deux bonnes heures si je voulais être en forme pour la journée. Mais je sais aussi qu'il me serait impossible de m'endormir à présent et puis de toute façon je m'étais habituée à ce cycle de sommeil trouble.

Alors je me contentais de soupirer bruyamment.

Mais en me levant je sentais que mes jambes étaient plus lourdes que d'habitude, que mon dos était plus douloureux, qu'un début de migraine pointait son nez et qu'une gêne se faisait sentir dans mon bas ventre.

C'était sans surprise que je vis un liquide rouge sur l'intégralité de mon pantalon en allant aux toilettes. Je soufflais une fois de plus avant de remplir un seau d'eau froide et de plonger mes vêtements dans celui- ci.

J'avais beau être de ceux qui prennent leur douche le soir-(ce que je trouve absolument logique.)-, le besoin et la nécessité d'en prendre une, me fis changé d'avis le temps d'une matinée.

Une fois sorti je ne pris même pas le temps d'essuyer la buée causé par l'eau presque bouillante que j'utilisais, sûrement très mauvaise pour ma peau, mais c'était le seul moyen de calmer mes douleurs menstruelles le temps de quelques minutes, minutes qui des fois pouvaient se transformer en demi-heure, voir en heures.

Je ne passe pas par la cuisine, détestant manger le matin, si bien sûr j'oublie mes plats natals, qui même le matin me donnaient terriblement envie.

C'est même, si je ne suis pas sur le point de passer à l'épicerie asiatique du coin, tellement j'en suis nostalgique, mais deux chose m'en empêche: premièrement l'heure plus que matinal et surtout, le fait que je ne sais absolument pas cuisiner, si bien que je ne me nourris en grande partis que de repas près fait ou encore d'aliments basiques comme des pâtes.

Je quittais enfin la salle de bain en enjambant mon chat, Maa-Oh.

Vous m'excuserez pour le manque d'inspiration mais je ne suis pas la meilleure quand il est question de créativité, quoique, aucuns occidentaux ne comprendra que son nom signifie littéralement "chat" en thailandais.

Il était enroulé sur lui-même la lumière jaunâtre de la salle de bain, rendant son poils roux d'autant plus clair.

En entrant dans la pièce je saute presque sur mon lit, allongée en étoile de mer et en serviette, j'hésitais entre me préparer une bouillotte d'eau chaude ou simplement rester dans cette position. La paresse eu raison de moi et je choisis alors la seconde alternative.

Néanmoins j'eu assez de force pour prendre mon téléphone et mes écouteurs filaires tous deux sur la table de chevet.

Une fois mes écouteur branchée et mis, je lança la seule chanson que j'écoutais en boucle ces temps-ci:

"Cinnamon Girl" par Lana Del Rey.

La musique était forte mais pas assez pour couvrir le bruit de la pluie, ce qui ne me déplaisait pas.

Et du plus loin que je m'en souvienne, j'ai toujours aimé le bruit de la pluie, à tel point qu'il m'arrivait même parfois de laisser mes écouteurs chez moi pour seulement me concentrer sur ce son.

Je le trouvais rassurant, car il était prévisible. Peu importe ce qu'il arrive je sais à quelle fréquence s'abattent chaque goutte, ou encore quel bruit feraient-elles en embrassant le sol. Cela avait un côté apaisant.

Tellement apaisant que j'avais fini par m'endormir dessus, les écouteurs toujours dans mes oreilles.























"There's things I wanna talk about, but better not to give.

But if you hold me without hurting me

You'll be the first who ever did..."

...




































...

[Aaron]
Angleterre, Londres, 12h37.

Depuis toujours, j'avais une obsession pour le monde qui m'entourait.

Je voulais tout voir, tout comprendre, tout explorer.

À treize ans, lorsque l'on m'avait demandé ce que je voulais devenir, j'avais répondu « astronaute ». Un rêve que j'avais très vite laissé tomber, trouvant qu'il manquait d'originalité. Les astronautes étaient légion, je voulais accomplir quelque chose d'unique.

C'est ainsi que j'avais plongé dans l'univers des affaires non résolues. Mon cerveau, avide de complexité, aimait assembler les pièces du puzzle. Dès mes jeunes années, j'avais déjà une obsession malsaine pour les grands mystères criminels, comme ceux du « Tueur du Zodiac ». Je ne les idolâtrais pas, loin de là, mais l'idée de percer leurs secrets me fascinait.

Aujourd'hui, cette obsession m'avait conduit ici, derrière mon bureau, au sein du Département d'Investigation Criminelle de Londres.

Une voix rieuse me tira de mes pensées.

Aylan, fidèle à lui-même, se tenait devant moi, son sourire éclatant accentuant ses fossettes.

— Lâche cet air de blasé, carotte. Viens, j'ai envie de poulet.

Je levai les yeux au ciel. Combien de fois lui avais-je dit d'arrêter de m'appeler ainsi ? Mais plus ça m'agaçait, plus ça l'amusait.

— Je parie que t'as encore oublié ton portefeuille...

Il prit un air faussement innocent.

— Moi ? Jamais !

— C'est pas comme si tu comptais un jour payer...

Il m'entraîna vers la sortie, rayonnant d'une insouciance que j'enviais presque.

Putain, je te hais.

— Tu l'as pensé tout haut, couillon.

Sortez-moi de là.

The Hate Between UsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant