NDA: Coucou mes p'tit cerise ( Merci Adna pour l'idée de surnom)!! J'espère que vous allez bien, un comeback ta peurrrr, bref je vais pas blablater plus que ça! Le chapitre est court comme never mais par ce que je vous prépare une SURPRISEEEEE ( déjà dispo normalement) ! Bisous sur vos fesses gauches BYEE.With Love, Souleka 🤍
[Aaron]
Angleterre, Londres, 21h48.
- Donc si j'ai bien compris ton paternel t'a refilé une affaire de meurtres en série, qui non seulement se déroule dans notre ville mais aussi dans un coin perdu à l'opposé d'ici, et toi tu l'as accepté sans broncher? Toi, Aaron Grey? Tu te foutrais pas un peu de moi? Prononça Aylan sur un ton plus que sarcastique.
Sa méfiance à mon égard ne m'étonnais pas, il était évident que moi vivant je n'aurais jamais suivi tout bêtement les ordres de mon père, néanmoins sans rien n'avoir à gagner, or mon intuition me disait que j'étais surement avec lui le seul au courant du lien avec une quelconque affaire non résolu, j'avais donc omis ce détail en racontant toute l'histoire à mon ami. Mon père ne voulant me donner plus d'info, j'avais choisis ce qui me semblait être le plus logique, travailler seul.
- Les gens changent Aylan...dis-je pensif fixant l'étendus de bouteille en face de moi, tout en apportant mon verre de whisky à mes lèvres je vis du coin de l'oeil le corps de mon collègue se tourner vers moi tandis que je ne bougeais pas toujours assis sur ma chaise en face du comptoire en bois. Il me répond simplement par un long soupir.
Ma langue devenue pâteuse et ma mâchoire lourde me privaient de toute force pour parler, m'emprisonnent ainsi dans une bulle de mutisme, une bulle que quiconque, ni moi même, ne semble pouvoir briser.
Après plusieurs minutes plonger dans le silence, seulement dérangé par les quelques éclats rires enivrés des clients qui se trouvent ici, Aylan prit la parole m'invitant à quitter le pub. J'hochais la tête comme seule réponse,sur cette action nous sommes partis du petit bar après avoir payé le barman barbu qui nous avait servi.
Nous marchions sans vraiment savoir où aller, dans un silence toujours aussi fidèle. Chose qui est rare quand je suis en présence d'Aylan. Je crois que l'un comme l'autre étions beaucoup trop plongés dans nos soucis trop fiers ou embarrassés d'en parler ou alors c'était simplement moi il arrive bien trop souvent que je prenne mon cas pour une généralité.
En y repensant je ne connais pas vraiment Aylan, il disait me considérer comme son meilleur ami, et je n'y ai jamais vraiment vu d'inconvénient car après tout il était le seul ami que j'avais. Le truc c'est que j'en savais autant sur lui qu'il en savait sur moi c'est à dire; pas grand chose, hormis qu'il aime un peu trop le poulet frit de chez "Chicks on Fire", qu'il est très très collant,qu'il aime beaucoup parler pour rien mais que par dessus tout il est une bonne épaule sur laquelle s'appuyer, un coéquipier en or qui parfois me fais rire ne serait ce qu'un peu. Hormis ça, tout ce qui concerne le domaine du privé reste encore flou pour moi cela ne me dérange pas vraiment mais à cause de ça il m'arrive parfois d'avoir du mal à vraiment le sonder, comme maintenant.
Pendant que j'étais perdu dans mes pensées je l'avais suivis sans même m'en rendre compte jusqu'à une aire de jeux pour enfant, l'atmosphère était d'un coup devenue lourde, et je sentais toutes mes extrémité gelées, j'aime cette effet que le froid m'apporte celle qui épris mon corps de toutes sortes de sensations aussi douces que amers causé par une simple bise. La même bise qui, jusqu'à maintenant effleurait tendrement l'entièreté de mon corps me couvrant de ces aigres faveurs, venait de disparaître faisant retomber comme par millier toutes les peines que je porte sur mes larges épaules bien trop faibles pour tout celà.
Sur ces pensées je rejoins mon ami sur la balançoire; je regardais l'étendu de feuille morte collée au sol, leur couleur autrefois vives sont pour certaines devenues semblables à celle du sol, marron et boueuse. Mon étude de la nature fut coupée par la voix d'Aylan.
- Dis Grey, je peux te poser une question? Il avait prononcé ces mots si bas qu'on aurait presque pu le confondre avec le bruit du vent. Un murmure presque inaudible mais qui avait bizarrement résonné en moi avec tant d'écho. Je me tourne vers lui, cherchant son regard mais je ne le trouve pas à la place, je vis le sien captivée par un point inexistant: son visage affichait une mine indéchiffrable, une expression que je n'avais jamais vue sur lui. Je me décida à lui répondre:
- C'est exactement ce que tu viens de faire mais dis toujours. dis-je sur un ton sarcastique ce qui réussit à lui arracher un sourire le temps d'une seconde.
On croirait que les rôles s'étaient inversés, c'est bien étrange.
[Aylan]
- Tu crois qu'il existe une formule au bonheur? Un mélange de plusieurs ingrédients qui nous mènerait à être combler à vie? Sur ces mots mon regard rencontra le sien je pouvais lire dans ses yeux émeraude la surprise, après tout je le suis moi même ce n'était pas de mon genre d'être d'un tel sérieux avec lui. Peut-être que j'étais encore pompette? Ou alors c'est simplement ce que j'espérais.
Son regard était devenu plus dur accentué par ses épais sourcils maintenant froncés, je me mordis instantanément l'intérieur de la joue.
Que tu es bête Aylan, tu n'aurais pas pu la fermer?
Merde, merde qu'est ce qu'on va dire de toi maintenant?
Une fois de plus tu l'a trop ouverte.
T'aurais pas pus garder tes questions de merde pour toi?
Sale idiot, Sale idiot, Sale idiot, Sale idiot !!!
- La recette du bonheur...je ne me suis jamais vraiment posé la question. Mais si je devais, la vie est-elle vraiment faite pour qu'on cours après le bonheur? N'est-il pas censé arrivé tout seul? Certains se privent pour être heureux mais à quoi bon souffrir pour un futur incertain, qu'est ce qu'ils les assurent qu'ils atteindront un jour ce qu'ils désirent ? Je crois que la recette du bonheur réside dans le fait de ne pas le chercher, de vivre pour soi et pour ce qui nous anime. Il avait répondu d'un ton nonchalant, comme à son habitude. Et comme à la mienne je m'étais laissé emporter trop vite à tel point que je n'avais pas remarqué que je me rongeais les ongles, putain je vais jamais perdre cette veille habitude.
- Mais pourquoi cette question? dit-il concerné.
- Mmh comme ça. Ça doit être ça ouais, t'est un vrai mytho Aylan. Oui bon ferme ta gueule toi aussi...Attendez mais je me fais flipper à parler seul!!
Putain faut vraiment que j'arrete ça moi.
- Bon allez viens mon p'tit choubidou d'inspecteur sexy, on travail demain! dis-je d'un ton faussement jovial. Je me levais d'un bond tentant tant bien que mal de changer de sujet, je lui tirait le bras afin de le lever de cette balançoire tout ça accompagné d'un joli clin d'œil ce qui lui arrachait une mine de dégoûts et qui me provoqua un rire sincère lui.
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The Hate Between Us
Ngẫu nhiênIls se vouent, l'un envers l'autre, une haine viscéral. Mais lorsque des années après s'être brutalement perdu de vue les chemins de, Makhala et d'Aaron, finissent par se recroiser, qui plus est lors d'une enquête sur une série de meutres reliant Du...