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NDA: Coucou mes cerises,  j'ai beaucoup à dire mais avant tout ça je vous laisse lire ce chapitre, LONG cette fois ci, je vous l'avais promis! On se retrouve en bas de page, prenez le temps de commenter ( ou de voter) cela me fait toujours plaisir. Sur ce, bonne lecture!











[Makhala]






Angleterre, Durham, 19h06

Une dizaine de jours s'étaient écoulés depuis que l'affaire de meutre nous avait été confiée à Blaine et moi, je venais de quitter le bureau en apprenant que les inspecteurs de Londres arriveront tôt demain matin. Apparemment on doit faire au plus vite, moins les médias s'y intéressent, mieux c'est. Depuis son rétrogradement mon bourreau n'avait plus osé me dire quoique ce soit, ni à personne d'ailleurs, il faisait profil bas ce qui n'est me déplaisait pas vraiment.

Je prenais un plaisir aussi divin que malsain à voir son visage se creuser de jours en jours comme si toute ma vie j'attendais de le voir au fond du gouffre, ce qui en réalité n'est pas totalement faux.

Je venais de finir mon service en s'engouffrant dans les rues plus étroites les unes que les autres j'avais remarqué que l'obscure clarté digne de ce mois d'octobre s'était immiscée dans la ville il y a une bonne heure déjà, ramenant avec elle son éternel air humide, ses feuilles défraîchies collé au sol ainsi que le froid qui, en ce temps, se matérialise par une couleur écarlate sur le bout de mon nez.

En m'approchant de mon modeste immeuble un vertige monstre me pris, me faisant perdre pied ma vision était aussi nette que celle d'un aveugle, je ne voyais rien mais je sentais mon corps s'écrouler au sol dans un vacarme. Mon corps devenu lourd, je ferme alors les yeux en me concentrant sur ce qui m'entoure, je caresse le sol humide et rugueux, inspire l'air étouffant de cette ville plus que polluée, et ouvre les yeux, ma vision est toujours trouble mais bien mieux qu'avant. Mon rythme cardiaque avait nettement augmenté sans même que je ne me rende compte. Ce genre de petite "crise" était devenue mon quotidien, au bout d'un temps, je m'y étais habitué. Je ne sais pas vraiment d'où elles proviennent simplement j'ai conscience que cela à débuté il y a trois ans. J'étais si investi et pris par le travail que je n'ai jamais pris le temps de consulter un médecin .

En me relevant je mis de nouveau mes écouteurs qui, quelques minutes plus tôt, avait rejoint mon téléphone au sol. Ma playlist lance une nouvelle musique.

"Starlight"

Le rythme doux et entraînant de la musique se marie parfaitement au cadre nocturne et nostalgique qui s'offre à moi. Rien de bien luxueux simplement une vieille ruelle déserte dont les murs étaient ornés de toutes sortes de plantes grimpantes ayant comme point commun leur couleur presque marronnasse. Surement marqué par les vestiges du temps en ces diverses couleurs une seule image pouvait se refléter: l'automne. Cette saison a selon moi un certain impact sur l'Homme, ou seulement sur moi. Celui de laisser un sentiment mélancolique en nous à en devenir morose d'une époque bien souvent lointaine qui aurait été laissé dans la trace de cette saison. Une saison qui m'évoque des périodes bien distinctes, des souvenirs aussi douloureux que chaleureux. En cette saison qui chaque jour pleurait la nostalgie d'un temps des larmes sous la forme de feuilles tombantes, emprisonnant en elles un souvenir précieux auquel il fallait dire adieu, voici les quelques mots que l'automne m'évoque.

Hop, hop, hop rentre et ferme là Shakespeare!

En ouvrant la porte de chez moi c'est sur Maa-Oh que je tombe en premier, la pauvre bête m'attendais à l'entrée et ça surement depuis mon départ mon petit coeur se brisa à l'idée d'imaginer mon chat m'attendre ici tout seul. Cela fait même un moment que je pense à adopter un autre chat pour qu'il puisse au moins s'amuser quand je ne suis pas là.

The Hate Between UsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant