Une Journée Banale

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Pdv Téo :

Le réveil sonne a sept heure, comme tous les matins depuis une semaine, pour s'habituer aux horaires de cours, on est a la fin des vacances d'été. Je grogne difficilement pour exprimer mon envie d'aller en cours, ou plutôt ma forte envie de balancer mon réveil contre le mur. De un, je n'ai pas envi de me faire engueuler par le surveillant, car, oui, je vis dans un foyer pour adolescent a seulement quize ans. Pour cause, mon père est mort dans un "accident", mais je sait que c'était dans des combats clandestins, il en faisait tout le temps... Quand à ma mère, elle est en prison pour avoir organisée ces combats, vendu des stupéfiants et de l'alcool illégalement. Et de deux, je n'ai pas envi d'en repayer un avec le peu d'argent de poche que je reçois de ma mère qui as au moins un peu d'intérêt pour moi bien que je ne veuille plus jamais la revoir, et ça, elle le sait très bien !

Ah et aussi, je suis un furry, comme tout le monde sur cette terre, je suis un renard et comme vous le savez sûrement, les renards sont stéréotypés fourbes, rusés et traîtres, je vous assure que ce n'est pas un stéréotype dans ma famille. Je suis suis un peu le mouton noir du troupeau en faite...

Heureusement, je n'ai, depuis un peu plus d'un an maintenant, plus aucun contact avec mes parents et je me suis récemment inscrit a l'adoption, sans trop d'enthousiasme, qui voudrait d'un renard comme enfant sérieux ?

Je me relève finalement la tête après avoir ressassé mon passé pendant presque une dizaine de minutes, j'ai faillit me rendormir. Il ne faut absolument pas que je soit en retard, mais les éducateurs de mon foyer m'ont inscrit dans un nouveau collège, j'ai horreur de l'école, c'est un endroit stressant, plein de nouvelles personnes que je ne connais pas et que je n'ai déjà pas envie de connaître.

Pendant toute la dernière semaine des grandes vacances, je n'ai fais que stresser et enchaîner crises d'angoisse sur crises d'angoisse, pour vous dire a quel point le système scolaire est néfaste pour moi. C'est seulement en me levant et donc en bougeant dans mon lit que je senti quelque chose de froid et humide, voir même trempé dans mon lit. Je n'eu même pas besoin de soulever la couverture que je savais déjà ce qui c'était passé pendant la nuit. Je m'étais clairement pissé dessus, la première fois depuis mes cinq ans, ce qui fesait donc dix ans !

Ne sachant pas quoi faire de cette situation, je décida d'aller toquer a la porte de la chambre du surveillant, mon bas de pyjama et le bas de mon haut sont trempés et je sens l'urine a des kilomètres a la ronde... Quand le surveilant m'ouvre enfin, je vois directement la grimace qu'il fait, d'une part car je viens de le réveiller et d'une autre car, comme je l'ai dit, je suis le mouton noir du troupeau et il n'aime pas trop les renards... Et visiblement, il n'a pas encore, ni vu, ni senti mon accident.

- Euuh Salut Olivier, désolé de te déranger mais... Voilà, j'ai eu un accident cette nuit et je sais pas quoi faire...

- Ok attend moi là deux minutes le temps que je m'habille et j'arrive...

- D'accord...

Et merde, il me demande d'attendre ici, les autres pensionnaires du foyer vont sortir d'une minute à l'autre et se moquer de moi... Je vais me taper la honte de ma vie, j'y crois pas... Mais comment ça a pu m'arriver... À quinze ans quoi ! En parlant des loups, les autres pensionnaires commencent a sortir de leur chambre par trois, moi j'ai de la chance, j'ai une chambre individuelle. Je les regarde, ils me regardent mais ne disent rien, pourquoi ?

- Bon, t'avance que je vienne t'aider ?

- Aaah ! Oui, bien sûr !

- Nan mais quelle poulle mouillée celui-là... Je rêve...

Il m'a fait peur ce fou ! Je ne l'ai même pas entendu arriver derrière moi, d'ailleurs, je ne réagis même pas a sa dernière phrase et me contente d'avancer... Et a mon avis, comme c'est le surveillant le plus stricte du foyer, ils n'ont rien dis pour ne pas se faire punir et/ou gueuler dessus.

J'accompagne donc le surveillant jusqu'à ma chambre poir qu'il m'aide et une fois rentré dans celle-ci, il ce passe un truc étrange, il sourit. C'est la première fois que je le vois faire. Je ne vais bien sûr pas lui demeander pourquoi il sourit mais je vais surtout le laisser s'occuper de mes draps...

- Vas te laver et mettre ton linge au sale le temps que je m'occupe de ce tsunami d'urine. Et oubli pas tes affaires de rechanges, je veux bien éviter de te voir a poil s'il te plaît...

- D'accord...

Je vais donc vers mon armoire et prends d'abord le necessaire pour me laver et reviens quelques secondes après avoir tout posé dans la douche pour prendre mes vêtements pour la journée. Je le regarde faire un instant et remarque qu'on dirait qu'il a fait ça toute sa vie. Sans rentrer dans les détails, il m'a simplement expliqué qu'il avait un fils de mon âge et que ça lui arrivait aussi des fois. Il m'a aussi dit que si ça recommençait encore trois nuits n'importe quand dans la semaine, je devrais porter des couches pour ados, c'est dans le règlement après tout... Oui, il m'a montré la close en petit caractères de ce passage...

Une fois cela expliqué, je retourne vers la fouche, en fermant la porte de ma salle de bain quand même, j'ai enlevé mes vêtements trempés avant d'entrer et allumé la douche, vous pouvez pas savoir à quel point ça fait du bien une bonne douche chaude de bon matin... Dans la douche, je me douche avec mon gel douche de la marque Cendum (a changé en e pour éviter le placement de produit), ne rigolez pas, j'adore l'odeur de ce gel douche, pareil pour le champoing. Je met une petite quizaine de minutes a me laver, les poils c'est l'horreur, surtout qu'on est en été, bientôt en automne, je perds trop de poils a chaque douche c'est horrible... Une fois sorti de la douche, je m'habille en vitesse et sort de la salle de bain, je vois qu'Olivier est parti mais qu'il m'a laissé un mot :

J'ai changé tes draps, c'est moi qui t'emmène dans ton nouveau collège ce matin mais demain tu prends le bus, sort de ta chambre a huit heures pile !

Ps : Laisse pas trop de poils dans la douche pour le personnel de ménage.

Rah ! Mais comment il sait pour les poils ? Bon, c'est pas grave, de toute façon, c'est un labrador, il doit savoir ce que c'est a cette période de l'année... Bref, je met mes chaussures et passe un coup de brosse dans mes poils de la tête pour pas faire "mec qui viens de se lever" le jour de la rentrée.

Une fois sorti, tout va très vite, Olivier me traîne presque littéralement vers la voiture, j'ai a peine eu le temps de manger et de prendre de quoi écrire pour la journée. D'ailleurs il a l'air assez pressé. Je ne sais pas a quelle heure je commence les cours mais en tout cas, le tableau de bord de la voiture indique huit heure cinquante, il est assez tard, non ? J'étais dans mes pensées pendant presque tout le trajet, tellement que je n'en ai pas vu le temps passé. La voiture ralenti et se gare sur le parking d'un grand établissement du style dix-septième siècle. Je sort et prends mon sac avant de voir la voiture partir, Olivier m'avait dit qu'il viendrais le chercher a la fin des cours.

Je suis donc seul, devant un immense portail, je vois des gens dans la cours, mais je nose pas trop y aller. Je ne connais personne mais je dois quand même y aller. Je souffle un bon coup et passe le portaille, les oreilles en arrière et la queue legerement entre les jambes, inquiet.

Un harcèlement porteur de changementsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant