C'est la rentrée et les plus grands et plus féroces s'en prennent déjà aux plus faibles et aux moins dangereux de la chaine alimentaire... Triste... J'ai a peine le temps d'entendre un "Vas y Arthur, démontes-les !" que je me prends un gros coup dans le ventre. Visiblement, le coup est assez puissant pour m'assommer d'un coup... Je vois juste Mattéo, apeuré, collé contre les casiers, la queue entre les jambes, il tremble... Ce fut la dernière chose que je vis avant de sombrer dans l'inconscience...
La première chose que je senti avant même d'ouvrir les yeux, c'est la douleure atroce qui me tordait le ventre et l'abdomen. En ouvrant difficilement les yeux a cause de la douleure, je vis que Mattéo était endormi a côté de moi, assis sur une chaise mais la tête posé sur mon lit. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, ce n'est pas mon lit mais un lit d'hôpital... Je regarde autour de moi et vois un petit miroir posé sur la table de chevet. Je le prends et me regarde dedans. Je suis pas beau a voir... J'ai un oeil au beurre noir, une arcade avec un pansement dessus et des bandages sur tout le torse. Et un bras dans le plâtre, heureusement c'est le bras gauche et je suis droitier...
Je regarde dans la pièce et vois un homme que je connais pas discuter avec un surveillant de mon foyer. Oh ! Mais cest Olivier ! Ah oui, c'est lui mon référent, il est obligé de venir, même s'il ne m'aime pas trop... Avec eux, il y a un docteur qui tient dans ses mains un dossier, surement mon dossier médical. Je me demande vraiment qui est l'autre homme... Je bueugue légèrement sur lui et c'est seulement a ce moment que je me rends compte que je ne sais même pas si Mattéo va bien... Je le regarde, il a l'air d'être en bonne santé... Ouf...
Mais pourquoi ce mec s'en est pris a nous alors qu'on a rien demandé ? Je ne le connais pas et le mec me frappe jusqu'à m'envoyer a l'hôpital le jour de la rentré... J'espère qu'il se fera renvoyé ou qu'il aura une belle punition ! En attendant, je préfère espérer la deuxième option, je ne suis pas sadique a ce point là. Je regarde mon ami et congénère dormir, il est si mignon quand il dort... J'ai envi de le caliner... Hé ! Mais qu'est-ce qui me prends de penser ça d'un garçon ! Les garçons ça peut pas penser ça d'autres garçons, ça peut penser de ça pour les filles mais jamais pour un autre homme ! Je suis un peu gêné d'avoir pensé ça mais he veux absolument savoir comment il va. Je le secoue en douceuret avec un leger sourire pour le réveiller.
- Hey Mattéo... Réveil-toi...
- Mmh... Laisse moi dormir Téo... Attends... Oh! Téo t'es réveillé ! Je croyais que tu ne te réveillerai jamais !
Je saus pas trop ce qu'il ce passe mais je le vois en train de pleurer. Il se jette littéralement sur moi, sur mes jamves bien sûr, ne vous inquetez pas mais... Aie ! Je n'avais pas remarqué mais j'ai aussi une jambe dans le plâtre et il s'est jeté pile dessus, ça fais trop mal !
- Aie ! Mattéo fais attention ! J'ai mal !
- Oh pardon Téo, c'était sous le coup de l'émotion... Tu as dormi deux jours entiers, tu as eu une grosse commotion cérébrale et pleins d'autres truc... Et... Et...
Oh non ! Le voilà qu'il éclate en sanglot, j'aile pas le voir comme ça, ça fait mal a voir... Je lui ouvre mes bras, du moins celui qui n'est pas dans le plâtre et arrive tant bien que mal a me decaler un peu sur le lit pour lui faire une place. Il monte doucelent pour ne pas me faire mal et je le vois qu'il se colle à moi, pleurant toujours mais silencieusement. Je regarde par la petite vitre qui donne sur le couloir, où le docteur, Olivier et l'homme discutent puis je les vois avancer vers la porte. Ils doivent avoir vu que je venais de ma réveiller. Je les regarde donc entrer en silence, attendant qu'ils disent quelque chose. Le docteur est une loutre d'assez petite taille mais assez grand pour s'occuper de quelqu'un, surtout au service pédiatrie. Bon, Olivier, vous le savez, c'est un labrador mais l'homme qui discutait avec eux, c'est un cerf, il est géant... Ses bois sont majestueux et putain cette montagne de muscle ! J'aimerais pas l'enerver lui. Le docteur s'avance vers moi, sur le côté du lit où il n'y a pas Mattéo qui est collé a moi en train de me câliner. D'ailleurs, il s'est rendormi. Je le secoue de nouveau doucement, ce qui à pour effet de le réveiller. Le docteur regarde mon dossier puis le referme.
- C'était pas beau à voir jeune homme... Quand vous êtes arrivés aux urgences toi et ton ami qui ne voulait d'ailleurs pas te lâcher, tu étais dans un sale état d'après ce qui est ecrit dans ton dossier...
- A ce point là ?
- Oui, mais moi, je ne suis pas là pour te soigner mentalement mais plus psychologiquement. Je suis le pédo-psychiatre de l'hôpital et j'aimerais savoir si tu sais qui t'as fais tout ça, tu peux me le dire ?
- Et bien... Je sais pas trop monsieur... Tout s'est passé très vite... Je me suis évanoui au premier coup si je me souviens bien...
- Et vous ne vous rappelez vraiment pas de qui c'était ?
- Non monsieur...
- Bien, je vais vous laisser vous reposer... Au revoir...
Bon, je vais pas vous mentir que si, je le rappel très bien de qui c'était, je ne veux juste pas lui attirer d'ennuis, il m'as peut-être fais très mal mais c'est pas une raison pour qu'on lui fasse mal aussi, que ce soit physiquement ou socialement en se faisant renvoyer ou envoyé en prison pour m'avoir fait mal... Quand je parle de prison, je parle de centre pour jeunes délinquants, ne vous inquiétez pas !
Le docteur part en fermant la porte devant lui, ce qui nous laisse tous les quatre dans la pièce, l'humeur qui y règne est pesante, he sens mes poils se hérisser sur ma tête et dans mon dos. L'homme dont je ne connais pas le nop s'approche de nous et instinctivement, je sert Mattéo contre moi, les sourcils froncés. Il s'assoit sur la chaise où était Mattéo avant qu'il ne se réveil et que je me réveil aussi.
- Oh ne t'inquiète pas Téo, je ne vais pas lui faire de mal, d'ailleurs, ça risque pas d'arriver he suis son père adoptif ! Je m'appel Mathieu. Enchanté.
Ce qu'il me dit me soulage mais je ne relache toujours pas mon étreinte autour de Mattéo. Je souris un peu au monsieur qui est en faite le père de mon seul ami puis je me rends compte que le fils de l'intéressé s'était endormi sur moi. Je le regarde dormir en souriant et je vois ensuite Mathieu sourire en nous regardant. Pourquoi il sourit comme ça d'ailleurs ? On dirait que... Aaaah ! Mais qu'est-ce que je pense moi ! Jamais ça arrivera ! Les mecs ça sort avec les filles ! Pas avec d'autres mecs ! (ne vous inquiétez pas, il ne sait juste pas ce qu'est l'homosexualité).
Je commence vraiment à fatiguer, ça doit être à cause se la douleure et des médicaments. Je me sent somvrer. Je pose ma tête sur celle de Mattéo, j'ai réussi à me baisser dans le lit pour être confortablement installé et alors que je dors, je met inconsciemment mon pouce valide dans ma bouche et dors profondement.
À mon réveil, je commence à paniquer. Déjà mon pouce est dans ma bouche, ce qui est assez étrange car je ne dors jamais avec mon pouce dans la bouche. Je l'enlève en vitesse. Je vais vous expliquer pourquoi je suis en train de paniquer. De un, Mattéo a disparu, mais je pense qu'il doit être retourné chez lui avec son père. Mais le truc, c'est que je sens un poids entre mes jambes, assez gros. Je soulève ma couverture et là... QUOIIIII ! Ils m'ont mis un couche ! Mais j'suis pas un bébé !
- C'est à cause des blessures, comme vous ne pouvez pas vous lever, on vous a mis ça pour éviter de changer les draps à chaque vois que vous avez une envie...
- Ouaaah! Mais vous m'avez fait peur a parler alors que je savais pas ce que j'avais entre les jambes !
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Un harcèlement porteur de changements
General FictionCoucou tout le monde ! Ceci est ma toute première histoire abdl + furry, je suis assez rigoureux sur les fautes d'orthographe donc si vous en voyez, dites le moi directement ! ???? Synopsis: Téo est un jeune collégien comme les autres, il a de bon r...