Un Harceleur Déterminé

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Une couche ! Je suis dans une couche ! Nan mais serieux ! Ils m'ont pris pour un bébé ou quoi ?! Bon, je vais pas mentir, c'est pas désagréable comme sensation, c'est plutôt confortable même et la chaleur est agréable mais ça ne change rien, je ne suis pas un bébé ! Certes le docteur m'a expliqué que c'est pour éviter de mouiller mes draps ou de les salir puisque je ne peux pas me lever pour le moment. Heureusement je n'ai pas envi de faire la grosse commission pour le moment.

Une infirmière entre dans la pièce et dans une armoire pas loin du lut, elle prend une grosse couche et ce qui ressemble à trois autres couches, du talc et un espèce de tapis de change avec des dessins. Elle m'explique que c'est des inserts et que si le tapis de change a des dessins, c'est car on est au service pédiatrie et qu'ils nont que ça. Elle m'a aussi dit que le tapis servirais a ne pas salir le lit pendant qu'elle me changerait. Attends ! QUOI ?! C'est elle qui va le changer ?!

- Euh... Vous pourriez pas demander a l'un de vos collègues homme de le faire a votre place s'il vous plaît ?

- Oui, bien sûr ! Ne t'en...

- Je vais m'en occuper Adélaïde, vous avez enchaîné trois gardes, rentrez chez vous...

Oh ! Le dorcteur, qui n'était pas sorti de la pièce, se proposait pour me changer ! C'est déjà mieux qu'une femme. En plus, le docteur est un chien, je n'arrive pas a déterminer la race malheureusement mais il n'aura pas les doigts froids grace a ses poils ! Il me sourit tendrement alors qu'il me porte comme une princesse pour me poser sur le tapis de change, ça fait vraiment bizarre de se faire porter... Heureusement, je connais maintenant le nom du docteur, j'ai pu le voir sur son badge quand il m'a porté. Il s'appel docteur Zachary Hawks, ce qui est paradoxal puisque ce n'est pas un volatile !

Bon. Le moment fatidique arrive... Il soulève ma robe d'hôpital et c'est là que je vois vraiment, en plein jour, le monstre qui réside entre mes jambe... La couche... En plus, de ce que je vois, elle est plutôt bien remplie et pas que de pisse si vous voyez ce que je veux dire. Le docteur m'a expliqué que si je ne l'avais pas senti, c'est car ils m'avaient donné des laxatifs pendant que je dormais, par voie intraveineuse, pour éviter des possibles problèmes intestinaux a cause de mon long sommeil.

Je n'ose pas regarder et tourne la tête vers le mur sur ma droite, mes oreilles sont baissées de honte, en même temps, qui porte des couches à presque quinze ans ? Certes, ce n'est que par obligation temporaire mais c'est tout de même gênant... De plus, il m'as accroché le pied de ma jambe cassée dans un truc spécial pour soulever ma jambe et le plâtre, tandis qu'il soulève lui-même l'utre jambe.

Il dé-scratch la couche et l'ouvre. A ce mome to là, une odeur de merde mélangée a celle de la pisse envahit la pièce mais cela reste supportable. Il me soulève les fesses avec y e force que je ne pensais pas qu'il pourrait avoir et me nettoie avant de returer la couche sale et de la jetter directement. Il me soulève une nouvelle fois pour glisser une couche propre avec les trois inserts dedans et la referme sur moi. Il me remet ensuite correctement dans le lit, j'ai du mal à fermer les jambes, c'est tellement gros et épais entre mes jambes que je me demande pourquoi ils ont mis autant d'inserts, même si c'est assez agréable comme sensation.

- Pourquoi c'est si gros ?

- C'est à cause des inserts jeune homme.

- Et ça sert à quoi ces trucs ?

-A éviter que ça déborde au bout de deux besoins seulement, vous nous laisserez donc un peu de répit puisque nous vous changerons moins souvent. D'ailleurs, vous partez cet après midi donc on vous enlèvera votre couche après une séance de kiné pour apprendre à marcher avec une seule béquille.

- D'accord monsieur ! 

Je lui souris un peu, je comprends maintenant que c'est pour leur enlever une charge de travail assez conséquente mais tout de même gênante pour moi, eux, ils doivent sûrement avoir l'habitude de changer des enfants dans le service pédiatrie. Il range le nécessaire de change dans l'armoire.

Bon, passons le reste de la journée où le docteur à du me changer encore une fois tellement je pissais. Il m'a dit que c'était a cause des perfusions de médicaments par intraveineuse qui contiennent beaucoup d'eau. Honnêtement, c'était gênant ces moments de change... Et puis, arriva l'heure d'aller a mon rendez-vous de kiné. Le docteur n'avais pas mis d'inserts cette fois dans ma couches pour ne pas gêner mes mouvements quand j'apprendrais a me déplacer avec une béquille mais je dois dire que c'est plus confortable avec des inserts... Mais qu'est-ce que je dis moi ! Les couches c'est pas confortable ! C'est pour les bébés !

Le rendez-vous se passe assez rapidement, j'arrive à marcher, même si je suis un peu lent. Ils m'ont donnés une béquille à l'américaine, celles qui se coince sous le bras. Vers dix-huit heures, après une collation peu ragoûtante mais mien méritée, j'ai reçu mon autorisation de sortie de l'hôpital et peu avant que je m'en aille, ils m'ont enlevés la couche qu'ils m'avaient mise, elle avait servue d'ailleurs, étant devenue inutile puisque je peux à peu près marcher, je pouvais retourner chez moi. Olivier est venu me chercher vers dix-neuf heures pour me ramener a l'internat du foyer. Ils avaient un peu repousser mes affaires contre les mures en attendant que je me rétablisse complètement. Mon lit se retrouvait donc collé au mûr pour me laisser le plus d'espace possible pour macher avec la béquille.

En arrivant, j'étais tellement fatigué que je me suis endormi encore habillé sur mon lit. Je devaks retourner a l'école demain donc ce n'était pas un problème. J'avais mis un réveil pour que je me réveil a l'heure et heureusement, je l'ai entendu.

Au matin, je me réveilla quand mon reveil me le fit savoir et heureusement pour moi, mon lit était sec, le docteur m'avais prévenu que je risquait d'avoir des accidents après avoir passé trois jours entiers en couche mais heureusement pour moi, je vais y échapper ! Je changea mes habits, me coiffa un peu et sorti de ma chambre en béquille pour aller manger au réfectoire. Une fois rendu, je pris plein de choses, le repas des hôpitaux son immondes, ce n'est pas une légende. J'ai donc pris du jus d'orange fais, un bol de chocolat chaud avec des céréales et une pomme, mais la pomme, je la garde pour le collège. Quand je disais que j'avais pris beaucop de choses au petit déjeuner, c'est que je me suis resservi trois fois tellement c'était meilleur qu'à l'hôpital.

Après avoir fini de manger, une personne qui travaillait au réfectoire m'aida a débarrasser mon plateau, ne pouvant pas le porter tout seul. Ensuite, je retourna dans ma chambre pour prendre mon sac de cours et Olivier m'emmèna au collège. Une fois arrivé, je me dirigea vers ma classe en prenant l'assenceur. La mâtiné se passa assez bien, les gens m'aidait à porter mes affaires et voulaient absolument m'accompagner dans l'assenceur pour éviter de prendre les escaliers inondés d'une mer d'élèves.

Pendant la pause du midi, j'alla manger tranquillement avec mes pseudo amis que je ne connais pas vraiment encore, voir pas du tout car Matéo n'était pas là aujourd'hui, et quand vint l'heure de sortir, je senti une main assez grosse sur mon épaule. Je me retourna difficilement à cause de ma jambe et mom bras et vit Arthur, le mec qui m'avait envoyé a l'hôpital. Mes oreilles se baissèrent et ma queue trouva rapidement une place entre mes jambes, tout cela par instinct.

La montagne de muscles en face de moi avait un sourire narquois et sa queue s'agitait dangereusement. C'est sûr, ce gars là avait quelque chose en tête. Il me prit ma béquille alors que je regardait ailleurs, espérant trouver un surveillant qui puisse m'aider mais en vain. Le mastodonte se baissa un peu, attrapa mon short sur les côtes et le baissa devant tout le monde. Tout le monde le regarda et sous la pression, je me mis a pleurer à chaudes larmes.

- Bah alors ? Bébé pleure ? Dit Arthur, d'un air moqueur.

Tout le monde dans le self du collège se mit à rire à pleins poumons et moi impuissant, je restait là, debout, sans bouger et pleurant misérablement.

Un harcèlement porteur de changementsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant