Chapitre 1 : Amnésie ?

29 5 0
                                    

PDV de Ngoc-Lan :

Tout ça était beaucoup trop perturbant.

Le soir, je me fais poignarder en voulant protéger ma meilleure amie. La matin du lendemain, alors que je croyais être morte, je me retrouve dans un lit d'hôpital entourer de médecins et d'infirmiers parlant une langue que je suis censé ne pas comprendre. Et la cerise sur le gâteau, l'un de mes groupes de kpop préférés se rend dans ma chambre et me regarde avec un mélange de déception et de terreur, me traitant de "monstre" sans que je n'en connaisse la raison.

Qu'est-ce que je suis en train de faire ?

Actuellement, je suis dans la mini salle de bain de ma chambre d'hôpital à ma regarder dans le miroir, traçant sur mon propre visage (du moins je crois) les traits fins de mes joues.

“Je suis dans un rêve.” fut ma première conclusion avant de me donner une violente baffe.

Une fois la marque rouge inscrit sur ma joue, je dû me rendre à l'évidence.

“Je ne suis pas dans un rêve.” j'ai soupirer, me laissant tomber à genoux sur le sol.

Je ne savais que faire. Je voulais tellement m'enfuir, mais dans la situation dans laquelle je me trouvais, je ne le pouvais tout simplement pas.

“Je sais ce que tu as essayé de faire.. Et ne fait plus jamais ça. Je reviendrais.. C'est ce qu'elle m'a dit” j'ai marmonner en me relevant, le doigt sur le menton.

Soudain, j'entendit le bruit d'une porte qui s'ouvre puis un halètement, des pas rapides vers la porte de la salle de bain que je bloqua dans un mouvement de panique.

“Mademoiselle Kang ?? Êtes-vous là-dedans ?!” je cru entendre la voix étouffée d'une infirmière.

“O-Oui ! N'entrez pas, je fais pipi !” j'ai lancer en panique, et ce fut suffisant pour que la porte ne tente plus de s'ouvrir.

J'ai soupirer de soulagement avant de tirer la chasse d'eau et de sortir après m'être laver les mains. À peine cela fut fait qu'elle me remit au lit à une vitesse que je ne croyais pas imaginable.

“Je veux que vous restiez au lit. Votre thérapeute est censé venir vous voir aujourd'hui” elle me dit, remettant ma couette sur ma poitrine.

Je l'ai regarder en hochant la tête docilement. Mais en partant, je ne pu m'empêcher de l'entendre.

“Quelle patiente stressante.. J'ai cru qu'elle avait encore tenter de mettre fin à ses jours...” et elle ferma la porte.

Le silence était pesant jusqu'à l'arrivée de mon soit-disant thérapeute.

“Mademoiselle Kang ?” il toqua à la porte en entrant.

Il me salua d'un signe de la tête et semblait stressé. Il tira un tabouret pour être à mon chevet. Je me suis redresser à son arriver, ne voulant pas paraître affaler.

“J'ai appris par les infirmières que vous avez un comportement vraiment étrange depuis votre réveil.. Est-ce que vous allez bien ?” il me demanda, l'air soucieux.

“Q-Que voulez-vous dire ?” j'ai paniqué, me demandant si je m'étais déjà faite repérer.

“...Voyez, c'est ce qu'elles voulaient dire. Vous n'êtes habituellement pas.. Comme ça. Normalement, vous m'aurez déjà envoyer balader plus d'une dizaine de fois. Mais là.. Vous ne m'empêcher pas de m'approcher de vous” il me dit sérieusement et je fronça les sourcils.

“Pourquoi devrais-je vous envoyez balader ? Vous n'avez même rien fait” à mes mots il se tut avant de poser sa main sur mon front, comme pour vérifier ma température.

“Je ne suis pas sûr.. Mais je pense que vous avez eu une commotion cérébrale. À moins que ce ne soit un miracle de Dieu lui-même, j'en informerais le médecin” il se leva assez rapidement avant de sortir, ne me laissant pas le temps de répliquer.

“Ah bah d'accord...”

*****

J'ai eu le droit de sortir de l'hôpital après quelques tests pratiques, pour vérifier que je sois apte à m'en aller sans risque d'accident. On me donna une boîte de médicaments, me rappelant de les prendre tous les matins, midis et soirs. En partant, j'entendais les infirmières se demander pourquoi me prescrire des médicaments en sachant que je ne les prendrais jamais et que je reviendrais ici. Elles pensaient que ce serait du gaspillage.

“Mais qui je suis bon sang ??” j'ai pensé en sortant.

Dehors, une sorte de camionnette noire m'attendait. Une personne en sortit et me fit signe de venir. Je me suis alors diriger vers elle sans attendre.

“Tu as l'air bien amochée.. Depuis quand ils t'ont mis ses bandages autour de la tête ?” la personne m'a demander alors que je tenais fermement la pochette qui contenait mes fiches médicales.

“Je sais pas, ils ont dit que c'était nécessaire” j'ai hausser les épaules avant d'ouvrir la portière.

La personne qui était apparemment mon manager et aussi mon chauffeur, écarquilla les yeux alors qu'il était sur le point de le faire. Je l'ai regarder, surprise, avant de monter dans la voiture, ne sachant pas ce qu'elle allait faire.

“Heu.. On y va ?” j'ai demander timidement, ne sachant pas quoi dire.

Elle semblait sortir de stupeur alors qu'elle entra sur la place du conducteur, et ainsi, elle me conduisit au dortoir.

*****

“Je te laisse ici, il me semble qu'il n'y a que Yerim et Yeojin à la maison aujourd'hui” elle me dit avant de me laisser partir.

“Et.. Comment tu t'appelles ?” j'ai demander, provoquant un arrêt chez elle.

Elle se retourna de nouveau vers moi, me regardant de haut en bas, ne sachant pas si je me moquais d'elle.

“Ne fais pas comme si tu t'en soucies maintenant que tu t'es prit un faux coup sur la tête. Nous savons tous que ce n'est qu'un jeu pour toi” elle me dit sans me répondre, avant de me tourner le dos définitivement.

J'ai longuement soupirer, puis ai ouvert la porte. À peine avais-je fait un pas pour franchir la porte que je reçu un paquet de farine à moitié plein dans la figure.

GASP- !”

Your mistakes [Loonaverse]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant