Chapitre 4 : Prise de conscience

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PDV de Ngoc-Lan :

Si je devais mourir dans cette chambre affreusement rose, qu'il en soit ainsi. Ce serait de toute façon plus agréable que de sortir et de faire face à leur haine pour la personne en qui je me suis réincarnée.

Comme vous vous en doutez, je ne sors plus. Excepter la nuit évidemment. Et puis, pour éviter de me faire griller, je ne sors pas par la grande porte comme tout le monde, mais par la fenêtre. Je vous assure que le second étage où l'on se trouve n'est pas si haut, enfin, tant qu'on ne chute pas directement de la fenêtre...

J'étais devenue ce qu'on pourrait appeler, une anxieuse sociale. Chaque moment où je devais intéragir avec les autres, je devenais comme p*tain de stresser !

Comment ne pourrais-je pas ?

J'ai tellement l'air d'une idiote face à eux. Et elles sont tellement nombreuses.. Haseul commence lentement à arrêter de me prévenir de quand elle m'apporte ses repas, et j'ouvre de moins en moins la porte.

“À se demander si elle est toujours en vie”

“Bof, si elle n'est plus là, elle ne nous causera plus de problème”

C'est ce que j'entendais souvent quand quelqu'un passait devant la porte de ma chambre.

Et une nuit, j'ai voulu soulager ce poids sur mes épaules...

Debout devant le miroir de la salle de bain, je tenais un couteau. C'était compliqué de s'en fournir un, puisque comme Saebyeog avait des envies suicidaires depuis quelques temps avant que je ne sois là, tout a été cacher. Et je facilitais la vie des membres que je ne sorte jamais de ma chambre, comme ça, elles avaient moins à penser de cacher les objets tranchants ou pointus.

“Je répète les mêmes erreurs que celle avant moi visiblement. Je ne suis pas si différente qu'elle...” j'ai penser avant de soulever mes manches.

Je me suis arrêter pour voir les scarifications que Saebyeog avait pu se faire. Mais pas seulement ça ! Il y avait aussi des bleus qu'elle n'aurait jamais pu faire ça seule.

Je sentais désormais que le passé de Saebyeog et son comportement n'était pas tout blanc, comme tout noir.

Et cette prise de conscience me permit alors de faire mon premier pas vers ma guérison, à la fois pour elle que pour moi...

Je ne devais pas me laisser abattre et montrer aux autres que je ne suis pas le monstre que j'aurais pu être.

Your mistakes [Loonaverse]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant