Your mistakes [Loonaverse]

Chapitre 3 : Décalage

PDV de Ngoc-Lan :

Malgré mes premières "bonnes" actions mener envers Yerim et Yeojin, essayer avec les autres ne menait à rien non plus. Elles continuaient de m'ignorer, m'esquiver ou me regarder d'un air étrange. Enfin, seules Yerim et Haseul me traitaient avec un minimum de considération. Et je leur rendait la pareille comme je le pouvais.

Le pire, c'était lors des pratiques de danse. J'étais loin d'être une danseuse dans l'âme, et malgré ma mémoire musculaire, me coordonner avec les autres n'a pas été de tout repos.

“Hé, Saebyeog ! Tu penses que c'est parce que tu as fait un petit séjour à l'hôpital que ça te dispense de faire des efforts. Les autres membres sont autant fatiguées que toi, et pourtant, elles se débrouillent mieux !” Yves, la main dancer, me fit la moral.

Les mains sur les hanches, elle me toisait avec un regard dur que j'évitais en regardant moi-même le sol.

“Et regarde dans les yeux de tes aînés quand on te parle” elle finit avec un air de dédain avant de reprendre sa place dans la formation.

J'avais beau faire tous les efforts du monde, je ne réussissais qu'à m'humilier devant tout le monde et ralentir la pratique en général. J'essayais de ne pas faire attention aux commentaires des autres filles alors que nous prenions nos affaires pour rentrer.

Et dire que je devais subir ça tous les jours...

Mais plus ça allait, plus je devenais anxieuse. Je n'avais pas montrer mes résultats médicales car de toute façon, qui pourrait y croire ? Vu le personnage qu'était Saebyeog avant, tout le monde allait penser que c'était du vent et que, pour on ne sait quelle raison, j'avais réussir à obtenir ce résultat.

Personne n'était de mon côté, et ce n'est pas comme si je le méritait.. Ou alors, que "nous méritions" ? Je ne sais pas comment le dire, c'est un peu compliqué. Enfin bref...

Haseul semble la seule à se soucier un minimum de mon bien-être. Elle vient me déposer un plateau repas chaque soir (vu que je ne sors pas de ma chambre) et me laisse de la nourriture le matin pour que je ne commence pas la journée avec un ventre vide.

“Saebyeog.” je leva un peu les yeux de mes genoux pour voir les chaussures de Heejin devant mes propres pieds.

Je savais qu'elle allait me faire la leçon, et j'ai juste accepter que j'allais me faire passer un savon par la "douce" Heejin.

L'idole que je connaissais comme très compréhensive en tant qu'Orbit, je la redécouvrait comme très dure envers "moi" lors des pratiques.

“Je sais pas ce que tu fous, mais si tu continues à ruiner nos efforts. Ce ne sera même plus la peine de venir.” elle me dit avant de repartir, sans me laisser le temps de répondre.

Mais après, ce n'est pas comme si je le voulais vraiment...

Les jours passaient, puis les semaines, et enfin les mois. Notre retour devait se faire imminent, et je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir comme de la merde.

Tout le temps que je passais dans ma chambre, j'y passais pour pleurer, essayant de cacher mes sanglots dans le refuge que sont mes bras.

“Saebyeog ? Je t'ai déposé ton repas.. Si jamais, les membres vont manger ensemble dans le restaurant en face, je ne sais pas si tu veux venir” j'entendit la voix de mon leader à travers la porte, parler doucement.

Cependant, je pu entendre Yeojin, Hyeju et Gowon passer non loin de là. Ils crièrent avec des voix étouffées (sûrement de manière à ce que je les entende quand même, pour que je sois sûre de leurs véritables intentions).

“Unnie !.. On t'a dit qu'on ne voulait pas qu'elle vienne !.. Elle va encore ruiner l'ambiance..” ces phrases me blessèrent profondément, comme d'habitude.

Mais je devais bien le mériter, non ?

Haseul soupira, et j'entendit ses pas s'éloigner de ma porte. J'attendit patiemment qu'il n'y ai plus de bruit dans le dortoir pour ouvrir ma porte et prendre mon repas.

Je mangeais silencieusement sur mon lit. Et alors que je trouvais mon repas plus salé que d'habitude, je me suis rendue compte que je pleurais. J'essayais de faire abstraction de tout, mais c'était si dur...

“Dans cette vie.. Il semblerait que je n'ai aucun allié” j'ai marmonner, me mordant la langue presque jusqu'au sang.

“Je suis vraiment un monstre...”