(LUI tome II) {Abandonnée}
Il y a deux ans, ma vie a basculé... Elle a basculé dans un cauchemar sans fin, un cauchemar dont je suis incapable de me réveiller. Jusqu'à ce que tu arrives et que toi, tu reviennes...
Mais qui aurait pu croire, que les...
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𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 8 : 𝙳𝚘𝚞𝚝𝚎 ?
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Assise autour de la grande table en bois avec les autres, j'apprends les dernières nouvelles. Le décès d'Alessia, la reconstruction du cartel, l'arrivée de Marco et Érica, les nouvelles affaires et bla bla bla. J'admets avoir décroché quand ça a commencé à parler des affaires, me concentrant uniquement sur Angelo avec qui j'échange de petits regards et sourires, comme des ados ayant des sentiments l'un pour l'autre, mais qui n'ont pas le courage de se l'avouer l'un à l'autre.
J'ai toujours du mal à croire que je suis de retour, que je suis auprès de lui... Ça me semble encore et toujours irréel ! Même si ce pressentiment règne dans le creux de mon estomac, je suis heureuse et quelque peu rassurée de ne plus vivre dans ce trou qu'était mon appartement.
Je jette un coup d'œil à l'horloge accrochée sur le grand mur noir et constate qu'il est déjà 17h34. Je devrai aller réveiller Livio, parce que le connaissant, s'il continue encore à roupiller ce soir il sera une vraie pile ! Alors je m'étire sur ma chaise, attirant les regards, et leur souris tout en me levant.
-Tu vas où ? demande Gabriella en s'affalant dans sa chaise.
-Je vais juste voir comment va Livio, on se voit tout à l'heure ?
-Pas de problème, si t'as besoin de quelque chose on est là, dit Alvaro en souriant.
Je le remercie avec un sourire et empreinte l'escalier pour retrouver ma chambre, essayant de me faire silencieuse quand j'ouvre la porte de cette dernière pour voir mon petit cœur dormir profondément dans cet énorme lit. Je ne peux pas m'empêcher de fondre devant sa petite bouille endormie lorsque je m'assois avec légèreté au bord du lit pour l'admirer. Je ne cesserai jamais de le dire, mais c'est dingue comment il ressemble à deux gouttes d'eau à Angelo, et je me demande comment son père fait pour ne pas s'en rendre compte ! Peut-être qu'il le sait, mais qu'il ne veut pas y croire...? Oh mon Dieu !
