La gardienne du purgatoire

Chapitre 24 : La fin de Alrunea

WARNING ⚠️
Ce chapitre contient un passage parlant de suicide, alors si vous n'êtes pas comfortable avec ce type de sujet, passez votre chemin, je l'indiquerait avec un petit symbole ⚠️ pour que vous puissiez m'éviter si vous le souhaitez. Je peux comprendre que c'est un sujet sensible, alors je voulais juste prévenir.

Bonne lecture !

Elle était partie.

Partie loin de lui.

De tous.

Mais pour aller où ?

Elle n'avait plus qu'un seul endroit en tête. C'était même le lieu où elle aurait du tout de suite se rendre aulieu de tergiverser et de se poser des questions inutiles : Liones.

La démone ne voulait plus qu' une seule chose, trouver la femme de son rêve. Elle au moins semblait avoir des réponses.

Alrunea arrêta sa course folle vers le nord pour respirer un tant soi peu. En levant les yeux, elle vit à quel point le ciel était beau. Une véritable mer parsemé de nacre, sans le moindre nuage pour gacher le spectacle. Si elle avait été plus jeune et moins naïve, elle aurait pu apprécier toute cette beauté se refléter dans ses yeux d'émeraude. Mais désormais il n'y avait plus que des ténèbres dans ses pupilles.
Son corps en était même quasiment recouvert. Après ce bref instant de répit, elle fila comme une étoile en direction de Liones.
Elle avait compris par Méliodas que ce royaume de trouvait au nord, alors pas de surprise pour elle de voir au bout d'une bonne heure un immense château entouré de plusieurs hectares et séparé de la campagne par mur infranchissable et gardés par des humains.
Cela démontrait bien que ce clan avait pris une importance bien plus grande qu'il y à 3000 ans dans Britannia, eux qui auparavant n'avaient que des petits villages durant la Guerre sainte. Alrunea sourit un bref instant au fait qu'elle aurait adorer visiter le royaume, main dans la main avec Gloxinia.... mais penser à lui lui faisait trop mal.
La blonde semblait avoir perdu de sa joie de vivre... surtout de son envie d'être tout cours, remplacer par un silence sourd.

Lors qu'elle fit disparaître ses ailes, elle se dirigea tranquillement mais sur ces gardes vers les portes immenses de la murailles. Haute comme une adolescente, elle passait inaperçue sous sa cape. Heureusement que aucun chevalier sacré n'était aux alentours, où ils auraient sentis la presence ténébreuse de la femme qui s'approchait dangereusement vers le royaume.

A l'intérieur, ce n'était plus le même silence. Même si il faisait nuit, il restait des échoppes ouvertes, dégageant les effluves les plus douces et exhibant les objets les plus beaux. En revanche, Alrunea n'était pas à la recherche d'une quelconque breloque, la seule chose qu'elle devait cherché, c'était une pierre violette, mais celle si ne se trouve qu'au sous-sol du royaume. En tout cas d'après les dire de la femme.

On peut trouver ça idiot, mais Alrunea avait envie d'y croire. Après tout, son cerveau ne voulait plus réfléchir à rien. Si un jour vous vous mettez à avoir une tonnes de questions, et que quelqu'un de si...familier...vous disait qu'il avait les réponses.

Auriez vous fait la meme chose ?

Alrunea n'avait plus que cette idée fixe en tête, et après avoir quitté le grand boulevard, un homme, d'environ une vingtaine d'année en armure s'approcha d'elle. Il était plutôt grand et ne dégageait rien de particulier... mais la main sur son épée indiqua a Alrunea qu'il n'était pas ici pour compter fleurette à la démone.

« - Patrouille de nuit ! Déclinez votre identité mademoiselle. »

Alrunea ne comprenait pas, jusqu'à ce qu'elle se rappella qu'elle était encapuchonné et n'avait pas l'expression la plus rassurante du monde au visage. Il la prenait pour une criminelle. Il n'avait pas si tord que ça, vu que l'ancienne princesse avait trahit le clan des démons, puis tué nombre d'entre eux. On pouvait dire d'elle était une ordure.