Chapitre 37

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Il est fou!

Il est complètement malade!

Il est pas humain!

C'est pas possible!

Six tours!

Il m'a fait faire six tour de terrain et il ne s'est arrêté que parce que je me suis écroulée sur le sol.

Je n'en peux plus! Je ne vais jamais survivre à son entraînement.

Je veux rentrer chez moi.

J'arrive à peine à tenir debout et ce n'est que le début de la journée. Au moins je vais pouvoir me reposer pendant le cours de géographie.

Mais pour ça, il faudrait déjà que j'arrive jusqu'à la salle mais vu mon état c'est compliqué.

Heureusement ou malheureusement, c'est mon professeur qui n'abuse absolument pas sur la difficulté de son entraînement, qui me guide pour arriver à destination au pas de course.

Après avoir arpenté de nombreux couloirs, j'arrive finalement devant la salle, complètement épuisée.

La porte est ouverte alors j'entre sans me poser de questions. L'intérieur est similaire à une salle de classe classique avec des tables, des chaises un bureau et un tableau.

Il y a déjà quelques élèves de présents mais je les ignore pour aller m'installer tout au fond de la salle à côté d'une fenêtre.

Après m'être assise avec la grâce d'une pomme de terre qui a couru un marathon, Délégué vient à ma rencontre et engage la conversation.

- T'as l'air un petit peu fatigué, t'es sur que t'as bien dormi?

Je lui lance un regard noir avant de répondre sèchement.

- J'ai été réveillé brutalement avant d'être obligé de courir pour faire six tours de terrain alors oui je suis UN PEU fatigué.

- T'as pas de chance alors, moi j'ai pu dormir tranquillement et j'ai juste eu besoin de marcher jusqu'à cette salle.

- Et après c'est moi la flemmarde.

- On est tous un peu flemmard de temps en temps, toi tu l'es tout le temps.

Je décide pour toute réponse de lâcher un soupir et Délégué parti discuter avec d'autres personnes.

Après quelques minutes, un vieux messieur entra dans la classe. Cet homme avait une longue barbe blanche et un crâne chauve. Il lui fallu plusieurs minutes pour aller de la porte jusqu'à son bureau en s'aidant de sa canne. Il tenait aussi une grande valise qui semble bien remplie.

Une fois la valise déposé sur le bureau,  il se retourna et marcha jusqu'à être au milieu de la salle juste devant le tableau puis il se mit à parler.

- Bon.... jours... à.... tous..... je.... suis..... votre.... nou..... veau..... pro..... fes.... seur.... de.... gé.... o.... gra.... phie.

Je sens que se cours va être long, très long.

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