제4장

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- Ah-!

Sibel gémit aussi peu qu'elle peut le faire. Les grands coups de hanche s'accélèrent dans un rythme irrégulier.

- C'est si bon, hm- Sibel-

Leur sueurs se mêlent sans distinction tout comme leurs respirations hâletantes. Les cheveux noirs du plus grand plongent dans l'épaule de la rosée qui essaye de s'aggriper au large dos de l'homme sur elle.
Sibel se concentre sur ce qu'elle ressent de fort pour ne pas perdre la tête dans tous ses sens. C'est improbable comme situation et pourtant... Plus les choses se réchauffent et moins elle n'a de raison rationnelle d'arrêter ce qui se passe.

Le noireau ralentit en voyant que Sibel ne bouge plus du tout. Elle le regarde dans les yeux pour trouver la raison de continuer.

- Ça n'aurait pas dû être moi. Je sais bien.

- C'est pas ça, je suis juste... Un peu confuse.

Il lui sourit tendrement et embrasse sa paupière fermée.

- Je vais m'assurer que tu ne regrettes pas.

A ces mots, son fin regard change et il se redresse. Il soulève le bassin de Sibel et la tourne pour qu'elle soit sur le ventre. Ses mains s'aggripent au drap comme dans l'attente. Elles sont vite rejointes par des plus grandes qui les serrent fort.
Il s'introduit à nouveau en elle d'un coup sec. La pression intérieure se détend et la tension sexuelle monte. Le désir d'en avoir encore plus. De posséder ce que cet homme a. Sibel voulait qu'il ne désire qu'elle.
Elle s'adonne à lui autant qu'il enchaîne des va et viens torrides en elle. Leur corps se touchent à peine par peur d'interrompre le débat mais elle peut sentir la chaleur émaner de lui.
Sibel tourne la tête légèrement pour pouvoir voir celui qui la fait chavirer. Il lui fait un sourire en coin avant d'accélérer la cadence. Les bruits sont assez obscènes et renforcent son excitation. L'homme attrape le cou de la jeune femme et ressert ses doigts très légèrement. Cette sensation nouvelle procure des papillons dans son ventre, une grande chaleur qui se ressert tout doucement dans son for intérieur. Elle voit sa vision se restreindre et une grande satisfaction l'étreindre.
La voix de l'homme semble lointaine alors que ses doigts ressentent un picotement électrique, liés à ceux de son amant. Un dernier coup de bassin et les deux sont épris de leur connexion.
Il lâche un long soupir de bien être avant de se retirer d'elle. Il la regarde comme une oeuvre d'art dont il est l'artiste.

Sibel pense au fait que ce rôle ait été volé par cet homme aux cheveux ébènes. Le poète qui la rendait poème est depuis longtemps éteint dans son esprit et ce, malgré son coeur qui brûle d'une passion qui reste sans s'atténuer.

- Je t'ai fait mal ?...

Sibel se retourne lentement sans se rendre compte des larmes qui roulent sur son visage brûlant.
L'homme passe une main sur sa joue et la regarde tristement.

- Non... Désolée.

Avant que le noireau réponde, la porte de l'atelier dans lesquels ils se trouvent s'entrouve et la lumière extérieure cache le visage de celui qui interrompt la scène. Sa voix révèle cependant son identité, absolument certaine pour les deux amants.

-San ? Est-ce que je peux rentrer ?

L'homme à la voix teintée d'inquiétude interrompt la scène sans vraiment savoir ce qui se passe. Cet homme n'est autre que le collègue de l'homme qui se trouve au dessus de Sibel.

[Flashback]

Après la soirée Sibel rentre chez elle, sans trop d'inquiétude. A peine est-elle à son palier de porte qu'elle reçoit un appel de celui à qui elle a parlé il y a quelques minutes. Wooyoung est déjà parti dormir et notre San s'ennuie.

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