CHAPITRE 8

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    Elle repense aux nombreuses fois où elle a vu ce collier, notamment à la première.

            ***Flash-back.***

               ***Boscou.***

    La sonnerie vient de retentir et les robes courent pour aller se placer devant l'école et attendre leurs parents.
Julio se précipite d'accord récupérer Adrianna qui a cinq ans en ce temps-là avant d'aller avant d'aller devant l'établissement.
Les parents des levés viennent les chercher et ils attendent aussi que leur père Juan-Pablo fasse de même.

— Il est où papa? Demande Adrianna d'un ton triste.

— Il va bientôt arriver Adrianna. Ça ne fait pas longtemps qu'on a sonné...

    Elle est impatiente de voir son père et elle est sur le point de pleurer, il se pointe devant eux, assis sur sa chaise roulante.

    Elle court et saute sur lui.

— Papa!

— Oui ma chérie! Ça va? Ta journée a été?

    Julio fait de même. La famille est réunie et est prête à tenter lorsque soudain, un collier tombe par terre au même moment où Adrianna cesse s'enlacer son père.
Ce dernier lui dit d'une voix agitée:

— Le colier, le collier Adrianna!

    Elle se baisse et le prend.

— Il a l'air vieux ce collier papa, dit-elle avec sa voix de petite fille. Tu peux la jette et quand je serai grande et que j'aurai énormément d'argent, je t'en achèterai une autre.

    Juan-Pablo se sent touché.

— Merci ma chérie, je sais que tu m'en achèteras un qui est plus beau que celui-ci, je le sais mais s'il te plaît, donne-moi pour que je le garde car il compte énormément pour moi.

— D'accord papa, tiens-le!

        ***Fin du flash-back.***

— Je connais ce collier mais je ne sais pas à qui il appartient et j'aimerais bien le savoir mère Thérésa! Auriez-vous und idée!

— Mais non ma fille, conseils, sinon je n'aurais plus chercher à le savoir. De toutes les façons, je sais que c'est très significatif pour lui et que ça lui rappelle soit les plus beaux moments de sa vie, soit les plus mauvais.

— Je vois! J'en parlerai avec Julio et je vous dirai, mère Thérésa et je lui le lui demanderai aussi si vous voulez!

— Non, Juan-Pablo ne doit pas savoir qu'on cherche à savoir quoique ce soit!

— D'accord mère Thérésa!

— Bonne journée ma chérie!

— Merci beaucoup, à vous aussi!

    Elle raccroche et lance son téléphone sur le lit puis, touche son menton en marchant dans la chambre.
Emilie remarque qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Elle lui dit donc:

— Qu'y a-t-il? Tout à l'heure tu étais étais plutôt joyeuse mais là...

    Adrianna cesse de marcher et elle lui dit:

— Ce n'est rien, tout va bien et merci de demander Émilie!

    Elle le dit en souriant légèrement.

    Émilie remarque qu'Adrianna n'est pas très bavarde et qu'elle n'aime pas trop parler d'elle. Peut-être parce que les deux viennent de se connaître? Elle se le demande dans dans cœur.

— D'accord!

    Chacune se prépare et Adrianna porte une robe très simple dont les couleurs multiples sont un peu délavées. Ses chaussures n'ont pas l'air d'être neuves.
Son habillement est très différent de celui d'Émilie qui est plutôt neuf et très beau. L'habit quelle porte est celui d'une grande marque, c'est très cher!

    Lucia et Nola sont aussi très bien habillées, ainsi que Damien qui a une très belle chemise et une belle cravate sans oublier un pantalon très chic et digne d'un enfant de parents riches et qui est riche lui-même aussi.

    Julio quant-à-lui a le même niveau de vêtements que sa petite soeur.

    La différence entre les riches et les pauvres se voit plus quand ils se retrouvent tous en bas et se dirigent vers le bâtiment qui comporte les salles de classe: c'est-à-dire le premier.

    Mais à Beverlly Hills, il y a plus de riches que de pauvres car c'est une école très coûteuse et les pauvres qui y sont l'intègrent généralement après avoir obtenu une bourse parce qu'ils sont très intelligents et ont de très bonnes notes.

    Les étudiants et étudiantes passent d'abord chacun récupérer son casier.
Adrianna arrive devant le numéro 200 et elle l'ouvre. Puis, son cousin arrive au numéro 201 et une autre fille au numéro 202. Personne ne voit l'autre puisque la petite porte de chèque casier est ouverte.

    Comme par hasard, chacun ferme sa part au même moment et le voisin d'Adrianna se retourne vers sa direction pour partir pendant qu'elle se retourne vers lui pour partir. Les deux se bousculent et les affaires d'Adrianna tombent. Cette scène se passe tellement vite! Elle lève la tête pour pour voir sui est devant elle et elle voit Damien Valquez!
Elle ne dit rien et de baisse pour récupérer ses affaires. Elle pose sa main sur l'un de ses cahiers quand il pose la sienne au-dessus en même temps.

    Ils se regardent et là, la voisine de Damien qui n'est personne d'autre que Lucia    en attendant que sa meilleure amie Nola et son meilleur ami Rafaël récupèrent leurs affaires et viennent le retrouver pour qu'ils aillent en cours ensemble, voit Damien et Adrianna accroupis, en train de se regarder.

    Elle nettoie ses yeux pour être sûre que c'est bel et bien les deux qui sont côte à côte puis, elle se place encore plus près deux et leur dit:

— Non mais je rêve!

    Les deux lèvent les yeux et la regardent et c'est là que Damien dit à Adrianna:

— Je suis navré!

    Il ramasse vite ses affaires et les lui donne avant de se relever et de dire à Lucia:

— Tu rêves? C'est étrange ça puisque tu n'es pas en train de dormir!

    Il tire sa main et les deux partent.
Quelques secondes après, Rafaël et Nola arrivent mais ils ne le trouvent pas.

— Oh non Lucia, elle n'est pas là!

    Nola touche la personne qui est à côté pour lui demander si elle a vu la fille dont le casier est le numéro 203 et elle se rend compte que c'est Adrianna. Elle l'esquive aussi tôt et tire la main de Rafaël pour aller avec elle en cours.

— Qu'est-ce qui vient de se passer?

— Lucia a eu à se moquer d'elle! Ça signifie qu'elle ne sera jamais son amie et si elle n'est pas son amie, elle n'est pas la nôtre non plus pour qu'on lui parle!

     Il soupirent dit:

— Ah les femmes! Nous aimons tellement les problèmes!

    Nola s'arrête un instant et analyse encore bien la phrase qu'il a dite:

— Qu'est-ce que tu viens de dire?

— Quoi? J'ai dit que les femmes aiment les problèmes!

— Non Rafaël! Tu as dit « Ah les femmes, NOUS aimons tellement les problèmes! ». Comment ça « Nous »?

— J'ai dit ça?

— Oui Rafaël!

    Il la regarde tout droit dans les yeux et ils commence à bégayer.

— En fait je... je... Oh oui, en fait c'est deux phrases! Il y a « Ah, les femmes » qui est une phrase non verbale et « Nous aimons tellement les problèmes ». Celle-ci concerne tout le monde! Oui, même les hommes aiment les problèmes non?

   Elle soupire et lui dit:

— D'accord, si tu le dis!

    Elle continue de marcher et Rafaël ouvre largement sa bouche en disant dans son cœur « Oh, j'ai failli faire une gaffe ».
Il met ses affaires et ses mains sur la tête.

    Ils arrivent devant leur salle de classe et trouvent Lucia adossée sur Damien. Ils ne sont pas loin de l'entrée. Ils se dirigent vers eux.

— Lucia, tu nous a dit que...

— Calme toi Nola, j'ai vu Damien et il m'a emmenée ici!

— Bonjour Damien, dit Rafaël en souriant!

— Bonjour, Ajoute Nola!

— Bonjour! Bon, il reste quelques minutes avant la sonnerie! Je dois vous laisser!

    Il fait un bisou à Lucia et au moment de partir, il voit Adrianna s'approcher, toute pâle. Elle le regarde et baisse la tête avant d'entrer dans la salle de classe.

    Elle part s'asseoir au premier banc et près d'elle, il y q une place vide.
La salle se remplie au fur et à mesure et Émilie fait son entrée. Sans même réfléchir. Elle s'assied auprès d'elle.

— Je vois que nous sommes des voisines partout! Lui dit Adrianna d'un ton très sérieux!

— Oui! Mais si tu ne veux pas je...

— Mais non Émilie, reste ici!

    Elle sourit et caresse sa joue!

— Reste à savoir si on sera aussi voisines de table à la cantine.

    Les deux rient et une dame qui semble être le professeur arrive.
Elle dépose ses affaires devant, prend quelque chose pour écrire au tableau et dit:

— !Buenos dias! Soy Madame Fenelossa y soy la profesora de español! (Bonjour, je suis Madame Fenelossa et je suis la professeure d'espagnol).

    Elle remarque qu'il y a des places vides et alors qu'elle veut demander si tout le monde est déjà là, Lucia, Nola et Rafaël entrent au même moment et tous les regards sont sur eux.
Rafaël est le seul qui s'excuse pour son retard d'une minute avant de suivre ses amies qui sont en train d'aller s'installer au fond de la classe.

    Madame Fenelossa est très étonnée! Elle est très jeune et est encore dans la vingtaine mais elle est très respectueuse! Du coup quand elle voit des jeunes comme elles agir ainsi, elle est très étonnée.

— Toi le garçon qui as demandé les excuses, tu t'appelles comment?

    Rafaël et retourne et la regarde.

— Rafaël Madame!

— Bien! J'apprécie ton geste! Quand aux deux autres qui ne se sont pas excusées, qu'elles viennent ici devant le faire!

    Lucia regarde Nola et vice-versa.

Dans les rues de Manhattan Où les histoires vivent. Découvrez maintenant