Chapitre 5

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Lorsque Clarke ouvrit les yeux, le soleil perçait à travers la fenêtre. Elle ne savait qu’elle heure il était ni réellement où elle se trouvait. Tout était confus. Puis, progressivement, les fash de la nuit lui revinrent : les baisers, les caresses tout redéfilait devant ses yeux dans un film incroyable. Elle se redressa, le draps couvrant à peine sa poitrine et regarda autour d’elle, aucune trace de Lexa, comme si elle n’avait été que mirage. Pourtant son corps lui rappelait bien que tout cela était réel, les marques rouges sur son torse, les griffures sur ses épaules, elle ne s’était pas fait cela toute seule.

Enroulant le draps autour d’elle, Clarke se leva et approcha de la fenêtre. Son cœur s’emballa. Dans le parking faisant face à sa chambre, Lexa attendait patiemment adossée au capot d’une ancienne Mustang noire, deux gobelet de café posés à côté d’elle. Elle avait les bras croisés et ne semblait pas s’impatienter. Dans la lumière du petit matin, après l’orage de la nuit passée, elle semblait briller.

Clarke la contempla un instant, incapable de détourner les yeux, elle était si belle, si imposante. Mais il fallait se décider à partir, la brune ne l’attendrait pas encore des heures. Clarke attrapa des vêtements et prit soin de mettre ceux encore trempés de la veille dans un sac plastique afin de ne pas mouiller le reste de ses affaires. Elle se prépara rapidement et rassembla ses derniers effets personnels avant de quitter définitivement la chambre. Les clés déposées à la réception, elle ne se retourna pas et avança près de la voiture, souriant timidement à Lexa qui releva la tête. Cette dernière lui sourit à son tour et attrapa les deux cafés afin d’en tendre un à la blonde.

- C’est pas trop tôt, tu as faillit nous mettre en retard la belle aux bois dormant.

Cette voix lui avait manqué, elle sentit sa poitrine faire un bon. Clarke ne savait pas comment agir,

devait-elle l’embrasser ? Faire comme si de rien n’était ? Lexa rit doucement avant d’ouvrir le coffre pour y mettre le sac de Clarke.

- Tu réfléchis trop Clarke ! Dit-elle

Lexa ouvrit la portière conducteur et se positionna au volant. Elle démarra, faisant vrombrir le moteur. Un son qu’elle aimait tant. Clarke restait là sans bouger. Impressionnée par sa conquête de la nuit passée. Elle tenait son café dans ses mains et fixait la brune. Elle réfléchissait trop… Lexa avait raison. Après tout, cela ne lui avait jamais réussi. Elle se l’était dit des centaines de fois depuis son départ : il ne fallait pas vivre ainsi, il fallait écouter son cœur, tracer sa route sans écouter la raison.

- Bon, tu montes ?

Cette phrase tira Clarke de ses réflexions. Elle sursauta et grimpa à la place du passager. La place en cuire était confortable… aussi confortable qu’une voiture des années 60 pouvait l’être. Elle attacha sa ceinture pendant que Lexa cherchait une station de radio. Lorsqu’un son rock sortit des haut-parleurs, la brune sourit et desserra le frein à main. Elle se tourna vers Clarke en mettant ses lunettes de soleil.

- Prête ?

Clarke hocha la tête, elle était prête à partir.

- On doit faire la route en 5 jours maximum en évitant l’autoroute. Pas d’arrêt inutile, on trace.

- Bien, ça me va.

- Arrivé à San Francisco, nos chemins se séparent.

- C’était le deal.

Sa voix était plus monotone comme déçue de ce contrat réalisé lors de la partie de billard.

Le décors défila devant ses yeux, elle voyait le motel disparaître, les souvenir d’hier s’encrèrent dans son cœur. Sa route continuait

Getaway carOù les histoires vivent. Découvrez maintenant