Le coeur de coton cogne contre la vitre de soie
La couture lâche, laisse entrer la pluie
Et le souffle d'ortie répand dans la ville
La tristesse d'être soi les soirs de pluieLe coeur de coton cogne contre la vitre de soie
Les poumons orageux, il est sans abris
Ses doigts s'agitent sur le papier, fébriles
Laissent vers le caniveau flotter l'origamiLa fumée relâchée plane au dessus des toits
Et l'homme solitaire se nourrit de la pluie
Son cœur de coton ne tient qu'à un fil
Quand une éclaircie se fait dans la nuit
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Désécriture
PoetryUn peu de poésie et d'autres choses, écrites puis désécrites pour s'amuser et ne pas se pleurer dessus.