Partie 3

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Le blond venait de sortir des toilettes et s'était enfermé dans son bureau. Il était énervé. Oui. Il était enrageait de savoir que quelqu'un avait encore osé toucher le corps de sa femme - enfin il le supposait, il n'avait aucune preuve mais la jalousie et le mal-être le faisait croire des choses non fondées. Enfin de son ex-femme. Il n'avait -dans le temps où il était ensemble- jamais aimé voir sa femme avec un home qu'il ne connaissait pas. Il n'aimait pas la savoir seule dehors avec un « collègue ». Non, elle était à lui et seulement à lui et même maintenant qu'ils n'étaient plus ensemble, ça le rendait fou. Terriblement fou. Il envoya valser les affaires traînants sur son bureau et en voyant qu'il venait de renverser une photo il se leva et la prit enlevant délicatement les morceaux de verres qui venaient d'exploser de la photo. C'était lui et elle. Il avait toujours eu cette photo. En fait, ils n'étaient pas seuls, leurs amis étaient là mais pour eux à ce moment-là rien n'avait plus d'importance que le temps passé ensemble. Il enlaça la photo sur le cœur et pleura. Oui, il pleura car elle ne l'aimait plus. Et ne l'aimerai plus jamais. Il était tellement possessif. C'était peut-être ça qui l'avait décidé à le tromper.

Il se rappela de ce jour comme-ci c'était hier :

« Chérie ! Je vais en réunion je risque de rentrer tard !

- D'accord, je coucherai les enfants moi-même ... Comme d'habitude ...

- On en a déjà discuté ! Je ne peux pas m'arrêter comme ça ! Tu le sais !

- Oui, mais c'est toujours la même histoire avec toi ! Bref je ne vais pas me disputer avec toi encore. Passe une bonne journée.

- Pas après ça. Salut. »

Et il partit en claquant la porte. Il en avait marre de cette situation. Tous les jours, depuis plusieurs mois, leur vie se résumé à ça. De dispute en dispute, ils se jetaient des noms d'oiseaux pendant leurs prises de becs. Ils se rendaient malheureux et pourtant ils s'évertuaient à rester ensemble et à recoller les morceaux, même si cela devait prendre du temps. De la volonté ils en avaient, mais de l'envie, elle avait disparue en même temps que leur amour. Il se rendit dans le garage prendre sa voiture. Une magnifique Porsche noire métallique. Au moins une chose dont il était fier dans sa vie. Il monta dedans et se rendit à son bureau. Il était monté de grade depuis un certain temps et ça l'enchantait. Il gagnait plus. Mais pour autant, il ne voyait plus sa famille. Sa femme et ses enfants.

Depuis près d'un an c'était toujours le même rituel. Il avait une secrétaire qui essayait de le draguer. Peine perdue. Il donnait des ordres. Ils étaient exécutés sans délais. Il avait un bureau à lui. Il en faisait ce qu'il voulait. Il était propriétaire d'une aile de la firme. Il savait se faire respecter. Il était beau. Il avait de la chance. Bref, il était un homme chanceux. Aujourd'hui, il avait un dossier assez épais à conclure, et une réunion avec tout le gratin du monde des affaires. Plus un dîner. Alors oui, ce soir, il ne verrait pas ses enfants ni même sa femme

Il travailla jusqu'à vingt-trois heures. Ensuite il rangea ses affaires, fit vrombirent le moteur de sa sportive et rentra chez lui. Il remarqua que tout était éteint sauf dans la chambre conjugale. Il en déduisit que sa femme lisait. Ou préparait un procès à venir. Il sourit et ouvrit la porte d'entrée faisant le moins de bruit possible. Il enleva son manteau et ses chaussures et monta doucement les escaliers.

Arrivé devant le seuil de leur porte, il entendit des grincements. Il fronça les sourcils. Il ouvrit la porte juste assez pour voir ce qu'il se passait et alors il vit sa femme sous un inconnu entrain de lui faire l'amour. Et elle semblait aimer ça. Alors son sang ne fit qu'un tour il ouvrit la porte violemment et se dirigea vers le « couple » qui s'était arrêté à cause du bruit. Il regarda sa femme, un air de dégoût dans les yeux, tandis qu'elle se reculait et le regardait les yeux écarquillés. Elle avait mis sa main devant la bouche et n'osait parler. Naruto assena un coup de poing violent au visage de l'homme qui sonnait tomba à terre l'arcade en sang. Naruto se rua une nouvelle fois sur lui et le frappa pendant plusieurs secondes comme fou, avant que sa femme ne s'interpose entre lui et l'homme et ne lui demande d'arrêter. Il releva son visage vers elle et lui cracha dessus en la traitant de putain, avant de prendre une valise et de la remplir non pas de ses affaires mais de celles de la brune qui le regarda faire, les larmes coulants abondamment sur ses joues pâles. Ensuite il ouvrit la fenêtre et jeta l'objet par-dessus et lui gueula de se casser et de prendre l'enfoiré avec elle. Elle lui demanda de se calmer, qu'elle lui expliquerait la situation, que ce n'était pas ce qu'il croyait mais rien ne fit changer d'avis le blond qui lui jeta ses sous-vêtements à la figure et la dégagea. Quand le calme fut revenu il tomba à genoux et pleura. Il ne se doutait pas qu'elle aurait pu le faire autant souffrir. Il entendit en même temps des pas dans le couloir et en relevant la tête il découvrit son fils âgé de six ans à l'embrasure de la porte.

Je te survivrai - One ShotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant