inter-chapitre: être inconscient

6 1 0
                                    

Je courais

Je courais dans les bois

Je courais dans les bois humides, sombres et ténébreux.

La lune était pleine. 

Il faisait nuit mais il n'y avait aucune étoile bien que le ciel soit découvert. 

Seul la lune d'argent m'éclairer.

Mes pas faisaient craqués les bouts de branches et les feuilles mortes rougis desséchés .

Une fine pluie tombait.

Alors, je courais.

Je ne sais pas pourquoi mais je courais

Encore

Et encore

Les branches des arbres me griffaient les bras à sang, mais je ne sentais pas la douleur.

Je ne sentais que la peur. Mais la peur de quoi ? Je ne savais pas.

tout ce que je savais c'est que je devais courir. 

La pluie redoubla. 

La terre se transformait en boue sous mes pieds nus qui allaient le plus vite possible .

Je ne sentais plus rien.

Juste, je courais.

Sûrement pour fuir.

J'entendis un hurlement de loup au loin.

La lune devient rouge sang.

J'arrivai devant un ruisseau mais ne ralentit pas. 

Je le traversa. 

L'eau froide m'éclabousser et les cailloux aux fond du lac glissaient, mais je gardai la même vitesse. 

Je sortis de la rivière sans boue. L'eau m'avait comme nettoyait les pieds.

Je continua à courir.

À courir dans les bois.

À courir dans les bois humides, sombres et ténébreux.

Je m'enfonçais plus dans la forêt. 

Les hurlements des loups redoublèrent.

Le bruit des animaux s'intensifie. 

Le bruit de l'eau qui coulait le long du bois devient étourdissant.

Encore et encore.

Ça me donnait mal à la tête mais je ne pouvais pas me boucher les oreilles puisque je courais.

Le bruit continuait d'augmenter. 

J'avais la tête qui tournais et je commençais à voir flou.

Je faillit tomber à plusieurs reprises tant j'avais des vertiges.

Mon coeur battait a toute allure. 

Il me faisait mal. 

Très mal. 

Trop mal.

Je me pris une grosse racine et tomba à terre.

Tout, autour de moi, commençait à devenir noir et le silence se fit. 

Les hurlements des loups cessèrent

Le bruit des animaux devient imperceptible;

L'eau qui coulait le long du bois s'arrêta.

Un silence glaçant qui m'en donna des frissons. 

Ma respiration se coupa.

Je releva la tête et les virent s'embrasser,enlacé l'un contre l'autre.
Puis, Kent lui mordit le cou. Ils étaient tous les deux torses nus.
Rayen me regardait, son sourire moqueur au lèvre.

Je n'eu pas le temps de voir les yeux anormalement rose de Kent que tout devient complètement noir , me laisser seul, apeuré., perdu et détruit.

Visage cachéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant