Chapitre 19 : circonstances atténuantes

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"la patience est une vertu inévitable mais préjudiciable à tout être qui veux que les choses avancent"

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis l'accident et notre chef ne s'était toujours pas réveillé. Il semblait pourtant respirer de mieux en mieux et ses blessures avaient commencé à se refermer depuis hier. Mais il restait toujours inconscient et le stresse montait de plus en plus chaque jour. On avait essayé d'envoyer un message à la base mais en vain : sans ses codes on avait aucun moyen de communication et nous ne pouvions pas faire décoller son vaisseau. Alors, on attendait qu'il se réveille. De toute façon, on ne pouvait rien faire de plus. Plus les jours passaient et plus l'on commençait à perdre espoir. On n'arrivait toujours pas à contacter la base et nous n'avions aucune idée de ce que nous devions faire. Le chef ne se réveillait toujours pas et nous ne savions pas comment l'aider.

On restait confiné dans le vaisseau pour des questions de sécurité, ce qui ne nous aidait pas à nous changer les idées. J'avais également essayé de parler à Shaune mais sans succès. Il se refermait de plus en plus au fil des jours. Même Kent avait du mal à lui parler contrairement au début de la mission. Je voulais lui soutirer des informations mais il ne m'écoutait plus dès que je parlais de son frère. Je fus vraiment énervé lorsque je les vis à part, se parlant à voix basse pour que je ne puisse pas les entendre. Depuis ce jour, j'avais complètement arrêté de leur parler à tous les deux. C'était compliqué pour tout le monde et s'ils ne voulaient pas faire d'effort, je n'en ferai plus non plus.

Il se passa deux jours avant qu'ils ne se disputent entre eux. Je m'étais approché deux et avait juste eu le temps d'entendre Kent lui crier : " dis-lui ou je le ferais ! Je refuse qu'il m'ignore juste parce que-". Ils m'avaient aperçu à ce moment-là et s'étaient tue, l'air coupable. J'étais donc partit faire un tour dehors sans les prévenir pour me calmer. Sauf que j'étais tellement distrait et à bout que j'avais mal programmé ma combinaison et faillit tomber aux premières bourrasques. Je réussis à me stabiliser mais heurta un bâtiment et manqua de m'évanouir sur le coup. Le choc me paralysa totalement. Je n'avais aucune idée du nombre d'heures que j'étais resté dehors, attendant d'avoir suffisamment de force pour pouvoir me déplacer. Une fois rentrai dans le vaisseau, je déposai mes affaires dans une armoire et retournais dans la salle principale où je soupçonnais les garçons de m'attendre et ce que je vis me choqua, tant je ne m'y attendais pas.

Bien sûr, je me doutais qu'ils serraient inquiet pour moi mais je n'aurais jamais pensé retrouver Shaune en larme sur le canapé et Kent, lui aussi à moitié en pleure, le réconfortant comme il pouvait. Je n'attendis pas qu'ils me remarquent et me précipita vers eux. Je m'assieds à côté de Shaune et me glissa dans ses bras. Il me serra avant de se rendre vraiment compte que j'étais revenu.

Kent : Keito !!

Shaune : où était-tu ?! Ça fait quatre heures que tu es partit, on ta cherché partout !

Moi : quatre heures ? Tu es sûr ?

Les deux, énervé : oui !

Shaune me fit glisser de l'autre côté de lui, là où été Kent et les deux me prirent dans leur bras. Je les sentais trembler un peu et ne put me retenir de pleurer. On resta comme ça pendant un long moment, sans rien dire. On était tous les trois épuisés, à bout de nerfs : on en avait tous besoin. On finit par s'assoir en cercle pour pouvoir discuter.

Moi : vous allez finir par me dire ce qu'il se passe à la fin ?

Kent : le truc c'est qu'il ne se passe pas vraiment quelque chose...fin...c'est compliqué à expliquer...

Je commençai à partir, sentant la colère montait et ne voulant pas me disputer avec eux lorsque Shaune m'interrompt, me retenant doucement par le poignet.

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